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bjeje
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Ça doit être ça...
De retour !
Ed Pero
Sinon j'ai vu hier "The Master" de Paul Thomas Anderson. On reconnait le style du réalisateur dans ses plans séquences, ses longueurs, cette volonté du moment authentique et quelques cadrages picturaux absolument magnifiques. Reste que sans le mode d'emploi, peu de gens vont apprécier. Savoir que le film attaque directement la scientologie et son fondateur Ron Hubbard ne suffit pas forcément, je pense qu'il faut être un scientologue repenti pour réellement apprécier ce film douloureux mais cathartique.

Ayant soutenu une personne qui a fini par quitter cette terrible secte, j'ai pu reconnaître de nombreux procédés de conditionnement, de soumission et de culpabilisation typique de cette pseudo spiritualité dont les détracteurs (parfois plus hystériques que les scientologues eux-mêmes) ont dit tant de choses fausses sur le net comme les croyances autour des extra terrestres... que bien des scientologues ne connaissent pas vu qu'il faut payer une somme astronomique pour atteindre le "niveau" où il est autorisé de lire les livres avancés. Bref, un film historiquement essentiel mais qui ne fera pas mouche tant son propos manque d'universalité. Je ne sais pas si je suis clair.
mollotof
Bad Monkey a écrit :
Avec Jacques Brel et Edith Piaf!

Non. Avec Gerard Depardieu. Le gros con qui nous casse les couilles deouius une quinzaine d'années est un sosie que Depardieu avait engagé pour etre peinard. Malheureusement, ca a dérapé...
Jean Didier
Enormément déçu par Django : l'obsession de Tarantino pour la série B détonne vraiment dans celui là, ça ressemble à une farce sur la fin. C'est dommage, y'avait de très bonnes idées (Di Caprio, Waltz, très bons évidemment)
Bad Monkey
mollotof a écrit :
Bad Monkey a écrit :
Avec Jacques Brel et Edith Piaf!

Non. Avec Gerard Depardieu. Le gros con qui nous casse les couilles deouius une quinzaine d'années est un sosie que Depardieu avait engagé pour etre peinard. Malheureusement, ca a dérapé...


Ca me rappelle un film...


Sinon beaucoup disent que Jean Paul II etait mort bien avant la date officielle, qu'ils l'avaient vidé et gardé sa peau qui servait de costume à un acteur pour les celebrations officielles au vatican...
"You'll never come up with your own gear, untill you've copied.
That's the best thing. Just steal!"

-Ritchie Blackmore

“I may not be the greatest guitar player in the world,
but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
mollotof
s'ils font pareil avec Gégé, faudra au moins 4 ou 5 acteurs pour la remplir
Pete O'Dirty
"Je ne voudrais pas faire les films qu'a faits John Huston dans les trente dernières années de sa vie. J'ai l'impression que, désormais, chaque mauvais film annule le bénéfice de trois bons et je veux garder de bonnes stats !" Quentin Tarantino, aka Trou du Cul.
"Mets des paillettes sur ta chatte t'auras un sexe fashion"
AnGeL_Of_SiN
Il est pas mauvais non plus ... je l'ai revu en VO, j'ai quand même passé un bon moment.
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »

« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
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« l'esthétisme c'est pour les fans de Pink Floyd. Le metal c'est la mort et la bestialité extrême jusqu'à la destruction éternelle ! Satan commande mon âme jusqu'au désastre total !!!
Fuck off until death » © Seth Rotten
Ed Pero
Ed Pero a écrit :


Sinon j'ai vu hier "The Master" de Paul Thomas Anderson. On reconnait le style du réalisateur dans ses plans séquences, ses longueurs, cette volonté du moment authentique et quelques cadrages picturaux absolument magnifiques. Reste que sans le mode d'emploi, peu de gens vont apprécier. Savoir que le film attaque directement la scientologie et son fondateur Ron Hubbard ne suffit pas forcément, je pense qu'il faut être un scientologue repenti pour réellement apprécier ce film douloureux mais cathartique.

Ayant soutenu une personne qui a fini par quitter cette terrible secte, j'ai pu reconnaître de nombreux procédés de conditionnement, de soumission et de culpabilisation typique de cette pseudo spiritualité dont les détracteurs (parfois plus hystériques que les scientologues eux-mêmes) ont dit tant de choses fausses sur le net comme les croyances autour des extra terrestres... que bien des scientologues ne connaissent pas vu qu'il faut payer une somme astronomique pour atteindre le "niveau" où il est autorisé de lire les livres avancés. Bref, un film historiquement essentiel mais qui ne fera pas mouche tant son propos manque d'universalité. Je ne sais pas si je suis clair.


Et ce film là, z'en avez rien à foutre ?
Bah il était lent, et la seule chose qui ne fait pas bailler c'est le jeu exceptionnel de Joaquin Phoenix. J'avais déjà posté un avis dessus quelques pages plus haut.
Ed Pero
Tu parles de ça ?

Drella01 a écrit :
Vu The Master : à voir principalement pour la performance de Joaquin Phoenix, absolument géniale.

Le reste du film est empâté, on sait pas vraiment où le réalisateur veut en venir, on est un peu perdus, c'est presque plus une sorte de documentaire qu'une fiction au final...
Le scénario se dirige à peu près nulle part, ou partout à la fois, ce qui revient au même...

Gros manque de rythme, on décroche pas mal l'oeil de l'écran, et même les deux, bref, on attend la fin, qui arrive, et bof, même très très bof.

Donc, dans l'ensemble, pour conclure cette critique hautement pertinente, un film plutôt bof, j'ai été largement déçu, j'attendais pas un miracle mais tout de même bien mieux. Encore une fois, on reste pour le jeu de Joaquin Phoenix.

Voili

Voilou.


Tu ne sembles pas d'être posé les bonnes questions...

le propos est d'une violence sourde... comment un alcoolique qui se fait des cocktails au dissolvant et au ferment de jus de chaussettes ("je connais une polonaise qui en buvait au petit déjeuner") se retrouve par hasard sur le bateau d'un gourou, convient d'un marché qui l'amène à préparer ses boissons spéciales qui plonge le "maître" dans un délire et qui le font écrire un livre qui a toutes les caractéristiques de la dianétique et des fondements de la scientologie (où, ironie, la consommation d'alcool et de drogues est interdite... alors qu'il est quasiment avéré qu'Hubbard fut opiomane).

Il devient ensuite le toutou personnel, le souffre douleur préféré du maître, incarnant une forme de misère du monde. Ce qui fait écho à une des terribles phrases d'Hubbard : "nous ne voulons pas soigner les gens mal en point ou les fous, la scientologie est faite pour les gens bien portants."

Le film en lui-même est une épreuve car Anderson prend le point de vue de l'étudiant qui fait encore et encore les exercices délirants pendant des jours ou qui se voit poser la même question de façon hypnotique. On sent qu'il a connu la secte (peut-être après avoir fait tourner Cruise dans Magnolia) et qu'il en a chié. Reste que son film est vraiment sincère et beau dans la mesure où le personnage de Joaquin Phoenix a beau être tout cassé de partout, il est un irréductible indépendant qui bien qu'ayant quelques traits du chien fidèle, reste hargneux et insaisissable.

Par ailleurs, Phoenix a vraiment la gueule de travers, il fait mal à regarder. Je me suis demandé si la raison pour laquelle il faisait si bien la paralysie faciale n'était pas... parce qu'il en a une.
Ton analyse ne me fait pas plus apprécier le film, ça ne change rien. Et ce n'est pas une question d'avoir compris le sujet ou pas, par ailleurs j'ai plutôt bien saisi l'idée. Je fais juste partie de cette majorité de spectateurs déçus, et de critiques également.

Je sais pas si le "cleft lips" discret de Phoenix peut être considéré comme une paralysie faciale, peu importe d'ailleurs, son jeu d'acteur est comme toujours monstrueux, ça ne change rien à ça.
ZePot
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« bec-de-lièvre »
coyote
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Ed Pero a écrit :
On sent qu'il a connu la secte (peut-être après avoir fait tourner Cruise dans Magnolia) et qu'il en a chié.


Il n'a nullement fait parti d'aucune secte, c'est juste que le "gourou" le fascine, il est d'ailleurs omniprésente dans chacun de ses films.

Personnellement, je suis moi aussi assez déçu par sa dernière livraison, on ne voit pas trop ou Paul Thomas Anderson veut nous emmener.
"Have you ever been to Electric Ladyland"

"Il est difficile de vaincre ses passions, et impossible de les satisfaire."

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Bad Monkey
mollotof a écrit :
s'ils font pareil avec Gégé, faudra au moins 4 ou 5 acteurs pour la remplir





Il est surtout liquide...
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mjolk
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Ça rappelle beaucoup "c'est arrivé près de chez vous".
Je suis limite nervous breakdown

En ce moment sur backstage...