Vos études

Rappel du dernier message de la page précédente :
Olivier
Greham a écrit :
Je supose que quand on a connu la misère on désire vraiment avoir de l'argent, et on a pas besoin de faire de l'art ou des lettres pour les apprécier [...]


Donc, si je suis ta logique, faire des études de marketing n'a pour but que de mieux apprécier le marketing ?

Non, je dis ça, parce que moi j'ai fait des études de lettres, et je ne passe pas mes journées à me pâmer devant des œuvres littéraires, je suis libraire, ce qui est un vrai métier, beaucoup plus physique qu'intellectuel, et pourtant mes connaissances en littérature me sont très utiles.
BiZ
  • Vintage Top utilisateur
  • #796
  • Publié par
    BiZ
    le
metallucas a écrit :
Le plus grave, c'est que ça ne choque personne ou presque.

Oh si... Ca choque. Mais qui tient les cordons de la bourse? Pas les techos. Faut pas chercher plus loin.
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
moi le retour
metallucas a écrit :


Or, l’une de ce phénomène est la faible rémunération dans ces domaines en regard de celles des secteurs de la vente et du marketing à niveau d’études égales voire supérieures. Sachant que les rémunérations de ces derniers ne reposent pas sur la création effective de richesse.

Puisqu'on en est à enfoncer de portes ouvertes je vais finir par celle-ci: pour pouvoir vendre une 4x4, il fait que quelqu'un l'ai inventé… Donc oui, je préfère qu’un jeune compétent emploie son énergie à essayer d’inventer un nouveau 4x4 non polluant que d’apprendre comment mettre en valeur les jantes du Xème produit, dont l’utilité au niveau de la société est de l’ordre de zero.

Je ne dis évidemment pas qu'il est inutile de savoir vendre un produit, je regrette que l'acte de vente dans toutes les dimensions qu'il comporte soit considéré comme plus important que l'acte de création.


Non mais je suis tout a fait d'accord avec toi, mais qu'est ce que je peux y faire?? faut il me blâmer parce que j'ai décidé de choisir cette voie? Et oui une part de ma décision de choisir ces études était de bien gagner ma vie parce que c'est un objectif pour moi, que ça dérange des gens tant pis, je vais pas m'arrêter pour ça.
Varsovie, il y a rien de meilleur.
BiZ
  • Vintage Top utilisateur
  • #798
  • Publié par
    BiZ
    le
CQFD
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
bahamut54321
FredEsp a écrit :
bahamut54321 a écrit :
2e année école de commerce.

objectif: PME

rien a faire des critiques ! j'aime ce que je fais et jveux pas crever la dalle les pieds dans la m**de car j'ai eu la connerie de faire une école d'art (ou fac de philo, histoire, poterie,etc...) !


(second degré !)


Ma copine veut faire une fac d'histoire...


La pauvre


Nan je rigole ! Personnellement je conçois qu'on puisse apprécier faire ces études, je trouve personnellement que l'histoire est un sujet très intéressant mais il faut avouer, a part professeur d'histoire, les débouchés sont très limités.
Stilwell
L'interet, c'est l'accés aux concours post-licence sans faire des études prise de tête.
Lärry
  • Vintage Total utilisateur
bahamut54321 a écrit :

Nan je rigole ! Personnellement je conçois qu'on puisse apprécier faire ces études, je trouve personnellement que l'histoire est un sujet très intéressant mais il faut avouer, a part professeur d'histoire, les débouchés sont très limités.


faut être un peu clairvoyant les enfants, mais la fac mis à part la culture générale ça sert pas à grand chose. Vous allez me dire que c'est déja bien (certes) mais pour apprendre un métier et commencer à penser déboucher, c'est pas à la fac qu'il faut aller voire.
A million flies can't be wrong.
Invité
pareil , ça ne ne me rejouit pas de faire une grd ecole de commerce , ça serait vraiment le dernier choix si je rate 2 fois science po , mais il faut avouer que je prefere ça que retrouner en fac d'histoire par rapport aux perspectives d'avenir .

tu as des concours comme l'ens , science po paris , tres dur et à coté les grds ecoles de commerce qui sont "accessible" et ou les perspectives d'emplois sont plus importantes , apres je suis bien d'accord que l'emploi que tu exerces est sans grand interet , mais de toute façon avec la crise , je ne sais pas si ce schéma de societé va survivre .
Stilwell
Mais arretez, bien sur que ce schéma va survivre.
shadow_gallery
metallucas a écrit :
J'espère que tu n'es pas sérieux en écrivant que seuls les deux choix précités sont possibles.

Pour reprendre tes propos, il est "injuste que celui qui va vendre un 4x4 gagne plus que le constructeur [...]"mais tu as oublié TOUS LES AUTRES acteurs de la chaine : concepteur(s), ingénieurs, techniciens, manutentionnaires…

Il ne s'agit pas de se plaindre, il s'agit de dire qu'actuellement il ya une incroyable dépréciation de l’attractivité des carrières scientifiques et techniques.

Or, l’une de ce phénomène est la faible rémunération dans ces domaines en regard de celles des secteurs de la vente et du marketing à niveau d’études égales voire supérieures. Sachant que les rémunérations de ces derniers ne reposent pas sur la création effective de richesse.

Puisqu'on en est à enfoncer de portes ouvertes je vais finir par celle-ci: pour pouvoir vendre une 4x4, il fait que quelqu'un l'ai inventé… Donc oui, je préfère qu’un jeune compétent emploie son énergie à essayer d’inventer un nouveau 4x4 non polluant que d’apprendre comment mettre en valeur les jantes du Xème produit, dont l’utilité au niveau de la société est de l’ordre de zero.

Je ne dis évidemment pas qu'il est inutile de savoir vendre un produit, je regrette que l'acte de vente dans toutes les dimensions qu'il comporte soit considéré comme plus important que l'acte de création.


Mais quelle est l'utilité d'une invention si elle ne trouve pas de débouché? La belle affaire de développer de nouveaux produits. Dans ma boîte on a des idées plein les tiroirs du bureau d'études, pourtant on produit ce qu'on nous achète. Et les commerciaux tentent de vendre les nouveaux produits, parfois ça marche, pafois non, en attendant ils font tourner la boîte, même en vendant des rogatons de plus de 20 ans.

De plus, les écoles de commerces ne forment pas QUE des vendeurs ou des traders.
Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver.
metallucas
shadow_gallery a écrit :
metallucas a écrit :
J'espère que tu n'es pas sérieux en écrivant que seuls les deux choix précités sont possibles.

Pour reprendre tes propos, il est "injuste que celui qui va vendre un 4x4 gagne plus que le constructeur [...]"mais tu as oublié TOUS LES AUTRES acteurs de la chaine : concepteur(s), ingénieurs, techniciens, manutentionnaires…

Il ne s'agit pas de se plaindre, il s'agit de dire qu'actuellement il ya une incroyable dépréciation de l’attractivité des carrières scientifiques et techniques.

Or, l’une de ce phénomène est la faible rémunération dans ces domaines en regard de celles des secteurs de la vente et du marketing à niveau d’études égales voire supérieures. Sachant que les rémunérations de ces derniers ne reposent pas sur la création effective de richesse.

Puisqu'on en est à enfoncer de portes ouvertes je vais finir par celle-ci: pour pouvoir vendre une 4x4, il fait que quelqu'un l'ai inventé… Donc oui, je préfère qu’un jeune compétent emploie son énergie à essayer d’inventer un nouveau 4x4 non polluant que d’apprendre comment mettre en valeur les jantes du Xème produit, dont l’utilité au niveau de la société est de l’ordre de zero.

Je ne dis évidemment pas qu'il est inutile de savoir vendre un produit, je regrette que l'acte de vente dans toutes les dimensions qu'il comporte soit considéré comme plus important que l'acte de création.


Mais quelle est l'utilité d'une invention si elle ne trouve pas de débouché? La belle affaire de développer de nouveaux produits. Dans ma boîte on a des idées plein les tiroirs du bureau d'études, pourtant on produit ce qu'on nous achète. Et les commerciaux tentent de vendre les nouveaux produits, parfois ça marche, pafois non, en attendant ils font tourner la boîte, même en vendant des rogatons de plus de 20 ans.

De plus, les écoles de commerces ne forment pas QUE des vendeurs ou des traders.


Non mais là, on est dans le HS. De toutes les façons, depuis Schumpeter, il ne fait plus débat que c'est l'innovation le moteur de la croissance.

De plus, il est important de ne pas confondre les idées avec les différents stades de développement d'un nouveau projet, depuis la théorie interprétative jusqu'à la naissance d'un nouveau produit.

Donc, non je ne nie pas qu'il faille des gens pour vendre le fruit des efforts d'autres personnes. Je regrette leur importance disproportionnée dans notre société.
Greham
  • Custom Top utilisateur
shadow_gallery a écrit :
metallucas a écrit :
J'espère que tu n'es pas sérieux en écrivant que seuls les deux choix précités sont possibles.

Pour reprendre tes propos, il est "injuste que celui qui va vendre un 4x4 gagne plus que le constructeur [...]"mais tu as oublié TOUS LES AUTRES acteurs de la chaine : concepteur(s), ingénieurs, techniciens, manutentionnaires…

Il ne s'agit pas de se plaindre, il s'agit de dire qu'actuellement il ya une incroyable dépréciation de l’attractivité des carrières scientifiques et techniques.

Or, l’une de ce phénomène est la faible rémunération dans ces domaines en regard de celles des secteurs de la vente et du marketing à niveau d’études égales voire supérieures. Sachant que les rémunérations de ces derniers ne reposent pas sur la création effective de richesse.

Puisqu'on en est à enfoncer de portes ouvertes je vais finir par celle-ci: pour pouvoir vendre une 4x4, il fait que quelqu'un l'ai inventé… Donc oui, je préfère qu’un jeune compétent emploie son énergie à essayer d’inventer un nouveau 4x4 non polluant que d’apprendre comment mettre en valeur les jantes du Xème produit, dont l’utilité au niveau de la société est de l’ordre de zero.

Je ne dis évidemment pas qu'il est inutile de savoir vendre un produit, je regrette que l'acte de vente dans toutes les dimensions qu'il comporte soit considéré comme plus important que l'acte de création.


Mais quelle est l'utilité d'une invention si elle ne trouve pas de débouché? La belle affaire de développer de nouveaux produits. Dans ma boîte on a des idées plein les tiroirs du bureau d'études, pourtant on produit ce qu'on nous achète. Et les commerciaux tentent de vendre les nouveaux produits, parfois ça marche, pafois non, en attendant ils font tourner la boîte, même en vendant des rogatons de plus de 20 ans.

De plus, les écoles de commerces ne forment pas QUE des vendeurs ou des traders.


Amen.

Et c'est réducteur de ramener le marketing à "la pénétration du marché des 4x4".
AnGeL_Of_SiN
didithegrave a écrit :
Surtout que statistiquement les gens qui sortent de ce genre de trucs sont les plus ininteressants, ils trainent avec eux le vacuum intersideral carrelé d'un ennui blafard de leurs discussions basées sur le dernier Iphone, ou les voyages organises pas chers sur la cote Croate. En fait c'est bien simple ils ne s'interessent a rien d'autre qu'a la bonne conduite de leur carriere, avec le plus de pognon a extraire que possible, en utilisant la creation d'emploi, le fait que la conception produit, c'est l'eclate, et que changer la vision des gens et leur facon de consommer est leur priorité. Tout ca subodore d'une carrence flagrante en curiosité, d'un renoncement total et d'une ambition aveugle sans reel motivation que l'argent. Ils veulent en plus voyager, mais la plupart d'entre eux n'ont jamais les couilles de se lancer, et se retrouvent coincés dans une barre de bureaux au Blanc-Mesnil jusqu'a leur retraite, avec papa/maman dans la bourgade d'a coté, repas de famille tous les dimanches, un chien obese, une femme qu'ils detestent, des enfants white trash qui bouffent au Macdo tous les midis, ne lisent pas et ecoutent NRJ jusqu'a l'abrutissement, tout en depensant les sous de papa, qui n'a de toute facon pas le temps ni le loisir d'en disposer.

Non vraiment, chouettes etudes.


Jolie démonstration d'abnégation pour quelqu'un qui s'est accroché à de multiples études avant de se résoudre, la mort dans l'âme, à être perpétuellement intérimaire sans pouvoir se payer la moindre gratte... cet espèce d'esprit racaillo/anarcho/punk anti-système qui crache dessus faute d'avoir pu s'y intégrer... Non sans déconner, je suis curieux, à part Debalmond qui a enfin vendu ses fesses on ne sait trop où pour mettre du beurre dans les buitoni, vous comptez vivre combien de temps de menu fretin à clamer votre liberté quand vous n'êtes même pas sûrs de pouvoir grailler à la fin du mois?

Evidemment, c'est carrément moins classe et rpck'n'roll d'avoir usé son derrière sur les bancs de la fac que dans un bordel du XVIIIème pour se payer sa dose, mais faudrait à un moment se dire qu'on peut faire des études juste pour le plaisir de trouver un boulot un peu original et intéressant, histoire d'éviter de soupirer devant son café tous les matins avant d'aller au turbin et de regarder l'horloge cinquante fois par demi-heure...
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »

« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
__________________

« l'esthétisme c'est pour les fans de Pink Floyd. Le metal c'est la mort et la bestialité extrême jusqu'à la destruction éternelle ! Satan commande mon âme jusqu'au désastre total !!!
Fuck off until death » © Seth Rotten
Stilwell
AnGeL_Of_SiN a écrit :
didithegrave a écrit :
Surtout que statistiquement les gens qui sortent de ce genre de trucs sont les plus ininteressants, ils trainent avec eux le vacuum intersideral carrelé d'un ennui blafard de leurs discussions basées sur le dernier Iphone, ou les voyages organises pas chers sur la cote Croate. En fait c'est bien simple ils ne s'interessent a rien d'autre qu'a la bonne conduite de leur carriere, avec le plus de pognon a extraire que possible, en utilisant la creation d'emploi, le fait que la conception produit, c'est l'eclate, et que changer la vision des gens et leur facon de consommer est leur priorité. Tout ca subodore d'une carrence flagrante en curiosité, d'un renoncement total et d'une ambition aveugle sans reel motivation que l'argent. Ils veulent en plus voyager, mais la plupart d'entre eux n'ont jamais les couilles de se lancer, et se retrouvent coincés dans une barre de bureaux au Blanc-Mesnil jusqu'a leur retraite, avec papa/maman dans la bourgade d'a coté, repas de famille tous les dimanches, un chien obese, une femme qu'ils detestent, des enfants white trash qui bouffent au Macdo tous les midis, ne lisent pas et ecoutent NRJ jusqu'a l'abrutissement, tout en depensant les sous de papa, qui n'a de toute facon pas le temps ni le loisir d'en disposer.

Non vraiment, chouettes etudes.


Jolie démonstration d'abnégation pour quelqu'un qui s'est accroché à de multiples études avant de se résoudre, la mort dans l'âme, à être perpétuellement intérimaire sans pouvoir se payer la moindre gratte... cet espèce d'esprit racaillo/anarcho/punk anti-système qui crache dessus faute d'avoir pu s'y intégrer... Non sans déconner, je suis curieux, à part Debalmond qui a enfin vendu ses fesses on ne sait trop où pour mettre du beurre dans les buitoni, vous comptez vivre combien de temps de menu fretin à clamer votre liberté quand vous n'êtes même pas sûrs de pouvoir grailler à la fin du mois?

Evidemment, c'est carrément moins classe et rpck'n'roll d'avoir usé son derrière sur les bancs de la fac que dans un bordel du XVIIIème pour se payer sa dose, mais faudrait à un moment se dire qu'on peut faire des études juste pour le plaisir de trouver un boulot un peu original et intéressant, histoire d'éviter de soupirer devant son café tous les matins avant d'aller au turbin et de regarder l'horloge cinquante fois par demi-heure...


Amen.
Neorossi
Ca clashe...

Pour ma part, je suis pas encore sûr de ce que je vais faire l'année prochaine. Je sais que j'aimerais bosser dans la finance, mais ce qui me préoccupe pour l'instant, c'est surtout le cursus: prépa, fac ou école post-bac (mais j'y pense pas trop).

Pour l'instant, je pense me diriger vers la fac: je pense déjà qu'au niveau ambiance, ça a plus de chances de me plaire que la prépa (rien que l'idée de rester deux ans de plus dans un lycée ne me plait pas trop), et puis y'a aussi le fait qu'il n'y ait pas de sélection sur dossier bien sûr (sauf à Dauphine), donc j'ai logiquement plus de chances d'y aller qu'en prépa; et aussi le fait que je serai immédiatement "dans le bain", avec tout de suite une formation axée sur l'économie et non pas une formation où je serai obligé de me taper de la philo (matière qui pour l'instant m'horripile) ou autres. Bref, pour l'instant la fac m'attire plus, et là j'hésite pour ma licence entre Paris I (Sorbonne) et Paris II (Assas). Pour ce qui est du master, j'ai différents choix, mais si je choisis la voie de la fac, j'espère (ou plutôt j'espèrerai) être accepté en magistère à la Sorbonne, qui est assez réputé, ou même à celui d'Assas. En gros, pour ce qui est de la fac, j'vois assez loin.

Pour la prépa, j'aimerais bien y aller bien sûr, mais c'est pas ma priorité. Déjà, à cause de mes notes: je pense qu'avec mon 10 en maths l'année dernière (je suis en S) et, pire, mon 8,5 en anglais (même si, pour les deux matières, ça remonte bien cette année), ça va pas le faire. Pareil pour l'allemand où j'ai toujours été juste. Donc je suis quasiment sûr de ne pas accrocher une bonne prépa... En plus, je sais que je ne suis pas matheux dans l'âme, et encore moins angliciste, donc je pense être assez juste voire mauvais en prépa. En gros, entre une prépa au fin fond de la Creuse où je risquerais de bien me planter et une bonne fac parisienne à côté de chez moi où à mon avis j'ai mes chances, j'ai pour l'instant fait mon choix. Surtout que, même si je sais qu'à la fac il faudra bosser, et que je suis capable de me mettre au boulot même si je glande plus ou moins actuellement (ce n'est que la Term...), je ne pense pas supporter la dose de travail en prépa. En gros, la prépa j'pense pas être fait pour. Et en plus si c'est pour accrocher une école pas forcément classée dans les haut ou même dans le milieu de tableau après... Le jeu n'en vaut pas forcément la chandelle.

Sinon, j'aurais adoré faire une prépa MPSI mais là, pareil, je ne serai jamais accepté et même si je l'étais je coulerais à coup sûr. C'est dommage car les maths m'intéressent vraiment et j'aimerais approfondir dans ce domaine, c'est assez frustrant d'être intéressé par quelque chose sans avoir les capacités pour comprendre... J'avais pensé à postuler à l'INSA aussi, on sait jamais, je sais que les ingénieurs sont plutôt appréciés dans le milieu financier mais bon, le problème reste le même, ça m'étonnerait que je sois pris...

Bref, j'aimerais quand même votre avis même si mon choix est plus ou moins fait...
Shine On You Crazy Diamond...
Kunde
  • Custom Total utilisateur
  • #810
  • Publié par
    Kunde
    le
metallucas a écrit :
shadow_gallery a écrit :
metallucas a écrit :
J'espère que tu n'es pas sérieux en écrivant que seuls les deux choix précités sont possibles.

Pour reprendre tes propos, il est "injuste que celui qui va vendre un 4x4 gagne plus que le constructeur [...]"mais tu as oublié TOUS LES AUTRES acteurs de la chaine : concepteur(s), ingénieurs, techniciens, manutentionnaires…

Il ne s'agit pas de se plaindre, il s'agit de dire qu'actuellement il ya une incroyable dépréciation de l’attractivité des carrières scientifiques et techniques.

Or, l’une de ce phénomène est la faible rémunération dans ces domaines en regard de celles des secteurs de la vente et du marketing à niveau d’études égales voire supérieures. Sachant que les rémunérations de ces derniers ne reposent pas sur la création effective de richesse.

Puisqu'on en est à enfoncer de portes ouvertes je vais finir par celle-ci: pour pouvoir vendre une 4x4, il fait que quelqu'un l'ai inventé… Donc oui, je préfère qu’un jeune compétent emploie son énergie à essayer d’inventer un nouveau 4x4 non polluant que d’apprendre comment mettre en valeur les jantes du Xème produit, dont l’utilité au niveau de la société est de l’ordre de zero.

Je ne dis évidemment pas qu'il est inutile de savoir vendre un produit, je regrette que l'acte de vente dans toutes les dimensions qu'il comporte soit considéré comme plus important que l'acte de création.


Mais quelle est l'utilité d'une invention si elle ne trouve pas de débouché? La belle affaire de développer de nouveaux produits. Dans ma boîte on a des idées plein les tiroirs du bureau d'études, pourtant on produit ce qu'on nous achète. Et les commerciaux tentent de vendre les nouveaux produits, parfois ça marche, pafois non, en attendant ils font tourner la boîte, même en vendant des rogatons de plus de 20 ans.

De plus, les écoles de commerces ne forment pas QUE des vendeurs ou des traders.


Non mais là, on est dans le HS. De toutes les façons, depuis Schumpeter, il ne fait plus débat que c'est l'innovation le moteur de la croissance.

De plus, il est important de ne pas confondre les idées avec les différents stades de développement d'un nouveau projet, depuis la théorie interprétative jusqu'à la naissance d'un nouveau produit.

Donc, non je ne nie pas qu'il faille des gens pour vendre le fruit des efforts d'autres personnes. Je regrette leur importance disproportionnée dans notre société.


Certe mais tu fais l'amalgamme entre l'innovation et l'invention, en effet tout invention n'est pas forcement une innovation, meme si elle tend a l'etre L'innovation a un aspect pratique, chose que l'invention n'a pas forcement (du moins pas sur le court, voir le moyen terme).
J'irai cracher sur vos tongs !

En ce moment sur backstage...