Vos études

Ah nan là tu mens. Ou alors c'est vraiment un gros con cet homme. Il est connu de tous qu'on étudie tout sauf les sciences dures à Sciences Po. Même si l'administration s'attache de plus en plus à développer cet esprit scientifique chez les élèves.
Et sinon je peux t'assurer qu'une tronche de Sciences Po qui a un goût pour le travail et la culture générale en connaitra plus au bout de deux ans qu'un mec de fac de droit, d'éco et j'en passe. Y a des gens, je l'avais pas mesuré avant d'arriver à Sciences Po, qui surpassent vraiment le reste. Du genre à te calmer en une phrase par je ne sais quelle référence. Des qui tiennent tête au vieux loup de Duhamel en cours d'Institutions politiques (et sont loin d'être ridicules).

Quant aux critiques à l'égard de Sciences Po sur les deux ans de cours fondamentaux, je m'en soucie guère, surtout si elles viennent de la fac. Y a une sorte de rivalité qui prévaut sur toutes critiques fondées et qui m'empêche d'y croire (y compris en ce qui concerne les vannes des Sciences Po à l'égard des faqueux). Tout ce que je sais, c'est que ces études sont généralistes, passionantes pour tout élève désireux d'avoir un regard un peu plus éclairé sur l'actualité (et tant pis si c'est bordélique ou superficielle). Et le formatage, y en a pas, ou presque (du moins pas pour l'instant). Les cours sont plutôt neutres, si ce n'est le vieux Duhamel à propos du nain, les associations sont de tous horizons politiques, confessionnels.

Une remarque cependant : le problème d'égo de certains. La culture accablante d'autres (à se demander ce qu'ils foutent là). Le corporatisme du reste.

1/ Même pas
2/ je l'avais remarqué
3/ C'est le moins qu'on puisse dire Mais malheureusement c'est l'apanage de beaucoup...

SAns avoir vraiment d'idées sur ce que vaut ce genre d'écoles, il me semblent que c'est ce genre d'institutions qui forment les élites (politiques, journalistes et autres "faiseurs d'opinions" tapis dans l'ombre) de notre pays. Donc "un peu plus éclairé", je ne suis pas sûr. Ça forme au contraire des gens totalement dans le moule de la pensée de notre société puisque c'est eux qui la propagent/ la définissent. Non?

Je crois qu'au contraire, pour avoir une opinion "un peu plus éclairée", il ne faut pas avoir été formaté par ce genre d'établissements, car si toute insttution formate en partie l'esprit de ceux qui la compose, c'est encore plus vrai des grandes écoles ( tu souligne toi même le corporatisme, preuve que tu en es conscient ).

Je crois que dans pas mal de grandes fabriques à élite en France, on commence par bien faire comprendre aux élève qu'"ici on forme l'élite de la nation et qu'ils sont la crème de la crème". Donc il peut sembler normal que la majorité des étudiants le croit.



Tout à fait, en faisant une école d'art en france, tu as de fortes chances de finir RMIste ou chomeur et surtout, tu vas perdre ton temps et surtout tu n'apprendra rien. Il y a quand même quelques exception comme les arts appliqués ( les établissements de strasbourg et paris sont réputés et sans t'apporter du travail tout cuit à la sortie, ils jouissen d'une forte réputation et t'ouvriront certainement des portes) et quelques autres écoles.

En archi on a une bonne formation, par contre, pour trouver du travail à la sortie ça n'est pas évident. Disont qu'il faut également savoir autant faire de la politique que de l'archi pour trouver du boulot.

Après un Bac G2 (comptabilité), j'ai fait des études de compta (DPECF, DECF).

Mais c'était un peu déprimant : trop de chiffres.

Comme je n'ai pas eu les diplômes, je n'ai pas trouvé de boulot.


J'ai donc passé des concours dans la fonction publique.

Je suis devenu fonctionnaire

J'ai besoin de votre aide, vous connaissez des sites similaires à oboulo.com ?

Merci.

L'école d'art avec un bac L sa devrait passer sans problème. Mais les débouchés en école d'art sont très limités.

L'école d'archi avec un Bac L je pense que sa va être très dur ! Le problème c'est qu'ils prennent des S ou des STI (arts appliqué, génie civil) ces sections offrant des formations poussées en physiques, maths/géometrie.

PS: je suis pas sur de ce que je dis mais c'est mon avis

Ne me faits pas croire que vous ne vous en servez jamais, je vous vois venir !

L'idée est que je vend mes compositions à oboulo, mais j'aimerai savoir s'il y a d'autres sites pour maximiser mes revenus.

Elles sont bonnes au moins ?

Evidemment !

J'ai trouvé oodoc et zetud.net aussi.

C'est motivant pour travailler, de se dire qu'on touchera peut-être une vingtaine d'euros dessus.

A priori, le contrat de cession des droits de propriété sur le contenu de mon oeuvre concerne une cession totale, mais vont-ils vérifier que je les vend à d'autres ?

Je n'avais point vu ce post.

Y a un truc qui me turlupine depuis un bon moment. N'y voyez pas là une attaque personnelle, ou la fausse révolte d'un étudiant pris dans la machine à élites, fervent défenseur de ce corporatisme ambient.

Non, le fait est que j'ai une question.

Le "MOULE DE LA PENSEE". Je le lis partout. Le "formatage" des grandes écoles. La grande fierté, le dédain des marginaux, des vrais, des purs et durs, de ceux qui se lèvent tôt mais qui lisent Nietzsche et écoutent Bacharach le soir. Je ne dirai pas gauche bien-pensante, car cela reviendrait à me tirer une balle dans le pied. Plutôt : "attends mais t'étudies les mêmes auteurs que ton grand-père, t'as aucune notion des réalités. Bakounine, à la limite, gros".

Car donc il existe la Pensée, la Vraie. L'alternative, en somme. Celle qui te rend à même de décrypter les conjonctions de coordination utilisées par tel ou tel pourri de politique. Celle qui te dit que tous les journalistes sont des vendus, qu'ils ne savent plus écrire - ici je mets : (...).

Après tout, avoir une idée de l'enchainement des idées politiques, de la constitution de notre modernité, des mécanismes de marché, depuis Robert Tripoux jusqu'à Vincent Bolloré, c'est être complètement dans le moule. Finalement, on se croit savant, ou du moins aware (kassdédi JCVD), mais en fait on nous a gentiment confectionné le cerveau de manière à ce qu'on ferme notre gueule.

Jusqu'ici, j'étudie les courbes d'utilité, l'Empire et les régimes parlementaires. Pour l'instant, je suis vierge et innocent, pour ainsi dire. Un gentil petit première année. Presque récupérable. Mais dans cinq ans je serai cet affreux cadre au service de la ruling class, des mass media et autres du CAC 40. Et je prendrai ma carte au PS, parce que la justice sociale, quand même. Un "faiseur d'opinion tapis dans l'ombre", qui pour garder la tête froide s'entichera d'une vague sympathie gauchisante.


Bah non. Merde, non.

On est pas (tous) des moutons. Je prétends pas à la sagesse et à la clairvoyance (pis quoi encore, j'ai 18 piges), mais j'en ai juste marre de cet air hautain genre "tu sais pas ce qu'il se passe et tu le sauras jamais parce que t'as fait telle ou telle école". Grande école ne signifie pas jeunesse dorée allègrement formatée.

Ou alors si. Tiens oui, je vais l'admettre. Mais j'aimerais qu'on me la montre la réalité, la "pensée bien pensante". L'intelligentsia des marginaux. Les gens qui savent.

Et si tu ne peux pas avoir GEA, il y'a la Licence Eco-Gestion. J'ai repris là dessus après 2 1ères années de médecine et c'est plein de débouchés mais il vaut mieux aller jusqu'en Master mais derrière, tu peux aller partout dans les domaines de la finance, de l'économie, de la compta ou de la gestion.

La licence éco-gestion, je comptais y aller jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à ce que ma prof de maths réussisse à me convaincre que je serais sans doute pris en maths sup, et que j'avais sans doute ma place là-bas. Et comme c'est vraiment ça qui m'intéresse et que les maths m'intéressent beaucoup... J'pensais ne pas avoir le niveau, mais c'est pas grave, faut tenter: qui ne tente rien n'a rien. Et si je me plante, je pourrai toujours me réorienter autrepart. Cependant, je prends quand même des précautions: je vais sans doute tenter le concours de Sciences Po (ça n'a rien à voir mais j'suis autant littéraire que matheux), plus sans doute quelques écoles de commerce et d'ingénieur post-bac (enfin, un maximum sans me ruiner quand même...). Et j'vais aussi demander des prépas ECS, comme j'avais prévu au début, et des facs, comme ça, je n'aurai plus qu'à choisir (oui, j'ai un peu la peur de me retrouver dans la merde avec rien l'année prochaine... ) !

Vous pensez quoi du fait de prendre une année sabbatique pour réfléchir à ce que je veux faire plus tard ? Après une licence. Le truc, c'est que j'ai des idées, mais rien qui m'éclate vraiment vraiment, mieux vaut réfléchir, non ?

Ca depend année sabbatique où tu bosses, ou année Sabbatique ?

Je pensais année sabbatique pour partir à Londres ou ailleurs, être parfaitement bilingue, mais en bossant un an.

Je vais avoir une licence de droit à la fin de l'année mais je veux pas continuer la dedans, avec les admissions parallèles, je peux faire des tas d'autres trucs. C'est l'idée de pause dans les études pendant un an en fait, t'en penses quoi ?

PS : j'ai pas 24 ans mais 19

Sans vouloir paraître hautain ou quoi que ce soit, partir un an en Angleterre ne rend pas parfaitement bilingue, à moins d'avoir un excellent niveau à la base ( je parle pas d'un excellent niveau lycée, mais d'un excellent niveau tout court ). Je suis en maîtrise d'anglais et cette année y a au moins trois personnes qui reviennent d'angleterre ( et qui auparavant ont fait prépa ) et je peux te garantir qu'elles sont pas bilingues. Après il est clair que ça aide, et avoir bossé un an en Angleterre ça fait jamais vilain sur un CV !