Ben moi j'en ai des biens bonnes à vous raconter . . . .
J'ai la particularité de m'être défoncé les chevilles, 5 entorses à la gauche, 3 à la droite avec une déchirure ligamentaire. Mmmhhh, j'aime douiller. (trop de sport ).
Bref, à cause de ces putains de cheville, il m'arrive assez souvent de me les tordre en marchant tranquille dans la rue, et de me rétaler comme une grosse merde, ça arrange pas le sens de l'équilibre.
Je vous raconte pas le nombre de fois où je me suis croûté tout seul comme un con. Mais attention, y'a des variantes :
- Je marche avec des potes dans la rue, ils me parlent, je réponds pas, ils se retournent et ils pètent de rire en me voyant étaler à terre.
- Au mariage de ma belle-soeur, ma copine est témoin, donc en sortant de l'église, on doit être le troisième couple à les suivre, donc on est filmé par tous les oncles et parents qui veulent immortaliser l'instant magique de l'union de leur fille, nièce ou filleule quand (je vous le donne en mille mes coquinous) ma cheville part en sucette, je tape un plongeon digne d'un nageur olympique ce qui fait que je donne une méga bourrade dans le dos du vieux devant moi (haha, bonjour beau-papa), je réussis à redresser et à pas me tôler devant les 200 personnes de la famille (allez à tout casser je dois en connaître même pas 10), mais il en est pas de même de mon beau-père qui se rétale à côté des bancs juste à la sortie de l'église (ça a résonné, mais ça a résonné. . . .)
Gros moment de solitude en plus de passer pour un con qui pousse les gens (sauf les 2 couples derrière moi qui étaient morts de rire).
- je me ballade avec ma copine, main dans la main, ma cheville (encore elle ?!?) lâche, je m'écroule comme une merde, dans l'action je crispe, j'oublie que je tiens la main de ma copine, donc je la sers encore plus fort ..... ..... ..... et je l'entraîne dans ma chute.
Je sais pas combien de fois j'ai failli lui arracher le bras, je suis sûr que si je mesure, elle un bras plus long que l'autre à cause de moi.
- Je joue de la gratte, je fais le con en me prenant pour Wes Borland, ma cheville me lâche, j'ai failli (dans l'ordre), abîmer ma gratte, me prendre le mur ou la fenêtre, empaler mon chien qui passer à ce moment là, avec mon manche de gratte, et me tuer (si j'avais pris l'option fenêtre, avec l'élan, je passais à travers et j'habite au 5ième étage, dur . . .).
- ATTENTION, la cheville d'or, elle m'a été décernée par tous les gens qui ont vu "l'exploit" que j'ai réalisé et que je vais de ce pas vous narrez :
Grosse fête chez un pote, j'arrive, on est une 20taine et ils ont déjà bien bu les salops, certain on déjà, comment dire, le teint célestain. . .
La soirée se passe, sur le coup de 2 heures du matin, on a tous quasiemment 2 g. ds le sang, et des potes sont assis par terre direct sur la moquette. Moi au fond de la pièce ds un fauteuil j'essaye de pas penser à la grosse envie de gerber qui commence à se faire pressante, j'ouvre la fenêtre en me disant qu'un peu d'air frais ça peu pas faire de mal ....
Effectivement le petit vent frais qui passe ds la pièce semble faire du bien à tout le monde, les potes qui avaient aussi le coeur au bord des lèvres semblent reprendre des couleurs. Mais au bout de 2 mn, je revire sur le vert et je sens que le petit vent frais peut plus faire grand chose pour moi, et que si je bouge pas rapidos de la, je vais repeindre le mur.
Quand faut y aller, faut y aller, j'écoute que mon courage, et d'un pas plus très alerte et plus très vif je me dirige vers la porte du couloir, pour aller aux chiottes.
J'ai pas fait un mètre que je lâche un putain de gros haut le coeur, et je sens que le prochain sera pas à sec comme le précedent. Les potes sentent que le renard va bientôt montrer le bout de sa queue et dégage fissa le passage vers la sortie.
Donc je trace, enfin je titube vers la porte et soudain, c'est le drame, une de mes chevilles me lâche, je me rétale comme une grosse daube imbibé à 50 cm de la porte, je me relève, mais trop tard, et je lâche une putain de quiche lorraine qui repeint immédiatement la porte dans un joli coloris verdâtre (Get 27 et vodka, pas bien . . .)
et là, c'est l'Armaggedon, l'apocalypse selon saint jean, le jour du jugement dernier. Certains amis sont, comment dire, des petites natures, le fait de me voir gerber a fini de les achever. Certains ont pu atteindre la fenêtre ouverte, et d'autres pas, sur 9 personnes ds la pièce, 5 ont vomi, 2 par la fenêtre, et 3 ds la pièce, un carnage....
Voilà, voilà...
Faust XIII