Vos moments de solitude ?

On va t'appeler Che Gay Natha

Faust XIII, c'est énorme les trucs que tu nous racontes! Sérieux on s'y croirait! Allez on en veut encore!!!

Et pourtant, c'est du 100 % vécu, vrai de vrai....


Allez, encore un pur GREAT INSTANT OF SOLITUDE, mais pas de moi, mais de ma copine......

Toujours ds mon bled natal, Hénin-beaumont, pas loin de mon lycée, y'a un bar hyper cool, le RAMSES.
Avec les potes c'était un peu notre quartier général quoi (le QG si tu veux te la péter et parler djeun. . . )
Le patron était hyper cool, il nous faisait la vodka Zubrowska (herbe de bison) à 10 F le verre, et des fois il nous payait une tournée . . .
J'en connais des gars qui ont vomi leur vinasse ds les chiottes de ce bar, le week-end, ça devenait de l'anthologie . . .

Bref, un jour comme un autre ou avec des potes on était allés vider quelques godets, le patron du bar nous appelle et nous dis : " Hé les connards (nous étions très proches ...) samedi soir je fais une soirée à thème, mais avant je fais barbecue juste avec les très bons clients, ramenez votre cul et celui de vos copines vers 18H, y'a aussi apéro."
Nous on lui répond "OK ma couille, on sera là."

A cette époque, je commençais juste à fréquenter une fille, ça devait faire à peine 2 mois qu'on sortait ensemble, et j'espérais bien conclure ce week-end. (ben oui, on avait juste joué à la soupe de langue et à tripote moi un peu ...rien de bien sérieux, mais avant la fin du week-end le pervers lubrique qui sommeille en moi espérais bien lui apprendre à faire la bête à 2 dos (à niquer pour ce qui auraient pas compris)).

Le samedi arrive, on se présente à la porte du troquet, propre sur nous, la classe quoi ....

On prend un apéro puis 2, puis 3, puis 4 . . . .
Il fait chaud, on est jeune, on vide pas mal de bouteilles, mais moi avec mes expériences de beuverie, je fais plus de mélange. Je reste à la vodka.
Ma copine, encore jeune et innocente (plus pour longtemps j'espérais) se tape des mélanges de tarés : whisky, vodka, téquila, vin blanc, get 27...... Mais elle a l'air de tenir le choc.
Bon on mange, la soirée se passe bien et vers deux heures du mat, on tape le champagne.
GROSSIERE ERREUR, là ma copine après sa deuxième coupe de champagne se sent pas bien, elle me fait toutes les couleurs de l'arc en ciel, attrape des grosses suées, pour prendre ce joli teint verdatre qui dans la plupart des cas signifie que tu as intérêt à garer des pompes loin de là si tu veux pas que je te gerbe dessus....
Moi en gentleman, je lui dis :" viens on va marcher un peu, prendre l'air ça fait du bien . . . .".

Au point de cette histoire, je suis obligé d'avouer que j'avais déjà abandonné tout espoir de forniquer, car vu tout ce qu'elle avait descendu, pour moi il était impossible qu'elle ne gerbe pas où qu'elle ne soit pas malade.

Donc elle arrive, difficilement, à sortir du bar, elle s'accroche à mon bras comme un nageur désespéré s'accroche à une bouée, et là, BINGO, on a pas fait 20 mètres qu'elle repeint une boite aux lettres (vous savez, ces boîtes aux lettres en forme de petite maison vachement ringarde, qu'on a plus envie d'exploser à coups de pompes qu'autres choses, à une époque avec des amis on les explosé à coups de pétard style baton de dynamite, des mammouths je crois . . . ).
Elle refait deux pas, et hop, elle repose une galette.....
Elle fait ça pendant au moins 10 mn. Je vous dis pas comment ça fait drôle de voir l'objet de votre désir s'amuser à jouer au petit poucet avec le contenu de son estomac...
Bref, un quart après être sorti du café, un pote vient voir comment ça va, déjà, il a pas de mal à nous retrouver (ben oui, y fallait juste suivre les traces de vomi, et si t'étais aveugle, tu pouvais te repérer aux sons: un Bleuarghhh au moins toutes les 40 s.)
Il nous retrouve, et là il commence à claquer une barre, y regarde ma copine et lui demande si ça va, elle a juste eu le temps de lui faire un fuck, et lui de reculer d'un bon mètre avant qu'elle n'essaye de gerber dessus.

RE 10 mn plus tard, la crise semble s'être passée, mais elle a mal à la tête, elle veut s'asseoir, mais plus ds la café parce qu'il fait trop chaud, je lui propose alors qu'on aille s'installer 5 mn au calme ds sa voiture (une AX ) qui est garée juste devant le café, sur le trottoir d'en face (notez bien ce détail important !!!).

Elle se met devant, côté passager, ouvre le carreau et pose sa tête contre le montant de la portière.
Après 5 mn de calme, elle me dit d'un ton mal assuré : "je crois que ça recommence . . . "
Et hop, elle se remet à gerber de façon un peu violente, du style on entend bien que tu gerbes, avec des gros Bleuargh bien sonores.

Là je crois que son petit corps a dit stop, elle se tape en même temps un gros coup de fatigue et ds un état second, commence à somnoler tout en gerbant de temps en temps (par spasmes) contre la portière de sa bagnole, heureusement vers l'extérieur . . . .

C'EST LA QUE LE PLUS DRÔLE (où génant) ARRIVE, j'avais complétement oublié qu'on était en face du bar, juste devant la vitrine, en fait depuis qu'elle avait commencé à vomir de sa voiture, tous les gars du café mataient et se tapaient des barres....
Un pote qui était resté à l'intérieur du café m'a raconté qu'un gars faisait le guet et que dès qu'elle recommençait à gerber, il appelait tout le monde et ils se tapaient tous des gros fous rire en disant des trucs du style " holala, ça recommence. . . . mon dieu, comment elle peut gerber autant .. . . j'ai jamais un si petit corps régurgiter autant ....." .
Y'a des gars (on m'a dit) qui pariait même si c'était sa dernière gerbe où pas....

- Ben voilà, pour finir en beauté, elle a été incapable de reprendre le volant, elle a dormi chez moi ds mon lit avec un seau à côté pendant que moi je restais éveiller pour voir si elle risquait pas de s'étouffer.
- Sa gerbe était tellement acide qu'elle a attaqué la peinture de sa portière (sur les reflets on dirait que le vernis a été dégommé. . . .
- Depuis elle ne boit plus une seule goutte d'alcool.
- Je suis resté sur la béquille pour le week end.
- les vagues connaissances du café ne m'ont plus jamais regardé de la même façon depuis cet "incident".
- La fois suivante ou elle est revenue ds le café, elle a eu droit à une ovation de tarés et à plusieurs salves d'applaudissement......

Malgré tout, aujourd'hui je suis fiancé avec elle et je l'aime plus que tout, on vit ensemble (d'ailleurs on déménage lundi, on s'est acheté un appart.)
et l'année prochaine on va se marier . . .


Voilà, voilà,


Faust XIII

Splendide cette histoire et quelle fin malgré le côté "L'exorciste" de la demoiselle

ENORME!! "10 contre 1 que c'est sa derniere galette!" :mdr:

Raaah, FAUST XIII ce que tu nous postes là c'est tout simplement énorme, j'en ai presque chialé de rire .
Ces histoires de alcool+vomi ça m'a rappelé une bonne histoire sur un pote, je posterais ça à l'occaz...

xD

Comment j'aime cette sensation que l'on ressent lorsqu'on lit des lignes aussi... rafraîchissantes !

Sinon moi aujourd'hui, 2 moments de solitude :

1) A la piscine, je me fais voler le tee-shirt (et QUE le tee-shirt hein, z'ont pas pensé à chopper au passage le portfolio). Notez ce détail.

2) Avec mon corps de bête, j'entre dans un supermarché... Pour me faire arrêter par le vigil du coin (il ressemble trait pour trait à l'arbitre du match Italie-France)... Il me fait le geste que font tous les arbitres après avoir donné un carton rouge... Owned

Allez, ce soir c'est moi qui régale . . .

Un petit moment de solitude que j'ai fait subir à mon meilleur ami.

Y'a quelques années, pendant les grandes vacances, alors que j'étais un jeune crétin fini, nous sommes allés avec une bande de potes à la patinoire de béthune.
Quand je dis une bande de potes, on était au moins 15 (plusieurs ont du se ramener avec leurs petits frères et soeurs pour avoir de la thune aux parents.)
Y'avait de tout, du gamin de 6 ans aux gaillards de 19, 20 ans.

Déjà on arrive à la patinoire, le gars à l'entrée se fout de notre gueule et nous demande qui est le chauffeur du bus, déjà on l'ignore, mais un petit péteux de 6-7 ans, cousin ou petit frère de je sais plus qui le regarde droit dans les yeux pendant 10 secondes, puis sort tout haut avec une innocence toute enfantine: " c'est qui ce connard ???".
Bon déjà ça plante l'ambiance, un copain s'excuse en disant qu'il a du entendre ça quelque part et que là il le répète....
Pour sûr que ce petit morveux l'a entendu quelque part, puique c'était moi qui l'avait dit, sentant que le mouflet allait lâcher un truc du style "ben non, c'est Faust qui l'a dit ...", je le chope par la main en parlant bien fort pour couvrir sa voix de puceau qui n'a pas encore muet avec un : "viens on va louer les patins".

1ère MORALITE : si vous balancez des conneries devant des gamins, faites très gaffe à vos miches, ces petits cons répétent tout, absolument tout ce qu'ils entendent.

Bon on loue les patins, on essaye de glisser sur la glace (et oui, je dis pas patiner, car ce serait me foutre de ta gueule, ami lecteur, et encore le plus juste serait de dire, j'essaye de pas m'étaler comme une merde devant tout le monde) et de pas se péter la gueule devant les petits cons, qui apparemment sont bien plus doués que moi, déjà qu'avec mes chevilles en carton ,marchez sans me toler tient de l'exploit, alors patiner, HAHAHAHA !!!!!
Bon, c'est pas de tout ça, après avoir fait 2 fois le tour de la patinoire en me tenant au bord (comme à la piscine qd on sait pas nager et que le sadique, pardon le prof nous fait aller ds le grand bain, là où on n'a pas pieds), et après avoir testé la loi de la gravité plusieurs fois, je fais un break et je me dis que y'a pas de raisons ,je vais poser mon cul endolori par newton (comprenne qui pourra) et je vais mater les multiples connards qui se prennent pour Candeloro et qui se ramassent le museau sur la glace....
C'est là que mon attention est attirée par un gamin (un des miens, un de mon troupeau quoi ...) qui, jaloux parce qu'il arrive pas à tenir debout, s'amuse à faire tomber ses petits camarades.
C'est peut-etre salop, mais des gamins qui se poussent et qui se tolent ds une patinoire, moi ça me fait marrer. Malheureusement, ces petits cons commencent à essayer de se latter à coups de patins. On les fait sortir de la glace.
Voyant qu'ils commencent à se faire chier (les mômes), on décide, moi, mon meilleur ami et sa copine, d'aller au carrouf d'à côté prendre du ravitaillement. Grands couillons que nous sommes devant l'éternel, on demande aux nains si ils veulent venir, ils nous répondent tous en coeur :" OOOUUUAAAIIIIISSSSS !!!!!!!!!!!!!".

2ième MORALITE : Ne jamais demander à des gamins qui commencent à se faire chier si ils veulent venir ds un grd magasin avec toi, surtout qd vous êtes 3, et que eux ils sont 8, ds ce cas le mieux est de faire l'enflure et de se barrer à l'anglaise sans rien dire. . .

Bon, nous voilà devant carrouf avec notre troupeau de nain, heureusement, 2 razmokettes sur les 8 on voulu continuer à patiner, ce qui fait qd même 2 chiards par personne.
Ds le magasin, on essaye d'être efficace, un groupe aux boissons, un groupe aux bonbons et un groupe aux biscuits et gâteaux ...
Je vous passe le schéma classique qui veut que une fois arrivé ds le rayon, et que tu demandes aux gamins ce qu'ils veulent, ils mettent 3 plombes à choisir les bonbeks, qu'à la fin ils choisissent des trucs immangeables que toutes façons ils mangeront pas, parce qu'ils voudront TON paquet de bonbons, celui que TU as choisi en 3 secondes et que de toutes façons, même si tu refuses de leur en donner, ils vont se mettre à chialer, pisser ds leur froc, taper une crise où pire encore se planter devant toi en te regardant droit ds les yeux avec le regard de Bambi, jusqu'à ce que tu craques et que tu leur files ce qu'ils veulent.

3ième MORALITE : N'essaye même pas, NE PENSE MÊME PAS, à essayer de lutter face à des gamins sur le choix des bonbons(surtout qd tu es en infériorité numérique), ce serait du suicide . . .

Bon, on a le matos, une fois fini on s'étaient tous donné rendez vous au rayon CD, avant de passer à la caisse. J'ai le bonheur d'arriver juste après la copine de mon pote (avec du recul, j'ai déjà remarqué que les mouflets sont beaucoup moins teigneux et beaucoup plus gentil dès qu'il y a une présence féminine ...).
20 bonnes minutes plus tard , arrive mon pote bien essouflé. on lui demande ce qui lui arrive et il nous dit qu'un des petits monstres s'était barré ds un autre rayon sans qu'il le voit....

4ième MORALITE : Ne lâchez jamais la main d'un enfant, ni ne le quittez du regard un instant ds un grand magasin. C comme des ninjas, un clignement d'oeil, et ils sont déjà 3 rayons plus loin (j'ai une technique, je mets le moins lourd sur mes épaules, comme ça j'en ai plus qu'un à surveiller et ds le pire des cas, je peux piquer un sprint, faut juste faire gaffe aux panneaux de promo et à la tête du gamin ..)

C'est là que je pète un cable, en regardant les CD, je vois un petit bout de métal autocollant, du style qui sonne qd tu passes sans payer, je le décolle du CD, et pris dans un flash démoniaque, je le colle sur la veste en jean de mon pote, juste sous le bras, même à 20 cm de mon nez, si je le savais pas on le voyait pas....
Puis on décide de passer en caisse...

Je fais en sorte de passer le premier à la caisse pour être ainsi aux premières loges.
Je passe, no problème, sa copine passe, no problem. Tous les gamins passent entre les portillons électriques, pas de probleme.
Mon pote paye, passe, et déclenche l'alarme.
Au début, il faisait style le gars qui comprend pas, sans doute parce qu'il pense qu'un des articles qu'il vient d'acheter ne s'est pas démagnétisé.
Il fait un pas en arrière, ça resonne... Là il rigole un peu moins.
Il repasse entre les bornes, ça resonne.... il rigole plus.
Il passe juste le bras avec le sachet, ça sonne pas, il passe, l'alarme se remet à gueuler, deux vigiles se pointent, la mon pote rigole mais alors plus du tout.
Comme une grosse enflure, je vais de son côté, prends le sachet et passe, pas de problème.
Là les vigiles le regardent et lui demandent si il a rien oublié ds ses poches, il dit que non.
Comme une énorme enflure, je me mets à côté de lui, et en regardant les gamins je leur demande si ils n'ont rien mis ds ses poches. Tous les gamins répondent en coeur que non !!!
a ce niveau là les vigiles comprennent qu'on est ensemble.
Dans leur tête ils se disent ho putain, 3 prépubères avec une flopée de mômes, ça sent le forain ou le romano qui tente de chourer un truc.
Pendant que le premier vigile mate bien mon pote, le second prend son talki-walkie, balance un "les gars on a un code 24", ce qui a pour effet de faire venir le reste de la tribu des vigiles.

Là, mon pote devient vert et on sent ds son attitude qu'il y a une pointe d'angoisse et de solitude.
Moi, comme l'empereur des enflures que je suis, j'essaye de l'aider en lui disant d'enlever son blouson pour voir au final d'où il sonne.

Bingo, c'est le blouson qui sonne. il le prend, le retourne le repasse, mais il sonne toujours.
Là un mastard de vigile, sans doute le chef de meute, crane rasé, un cou de taureau, bref un beau bébé qui doit faire ds les 150 kilos de muscles et de graisse, claque un paluche grosse comme un batoir à linge sur l'épaule de mon pote et lui lance : " Mr, je vous prierai de bien vouloir vider les poches de votre blouson".
Là mon pote vire au vert et commence à vider le merdier qu'il a ds ses poches. Je me dois de préciser qu'à cette époque il avait un blouson multi-poches, en 20 secondes sous le regard ébahi des vigiles, il vide de son blouson un total merdier:
- un paquet de clopes vide auquel il manque des bouts de carton.
- un paquet de clopes entamé.
- des filtres de clopes
- un briquet
- un zippo
- des OCB
- une petite bombe lacrymo
- un canif
- un paquet de kleenex
- un paquet de chewing gum
- un trousseau de clés
- des kleenex usagés
- des tickets de métro déjà utilisés
- des bouts de papier
- un stylo
et d'autres merdes. . .
Mais rien susceptible de faire sonner le portail.
Le vigile demande si il peut voir le blouson, il l'inspecte et ne trouve rien.
Il décide faire passer mon pote à une autre caisse avec son blouson: ça sonne, puis lui demande passer juste son blouson entre les bornes, hé ben ça sonne encore et toujours.

Les couillons ont bien passé un bon quart d'heure à regarder le blouson , à le faire sonner en le passant aux bornes, jusqu'à ce qu'un de la bande, un petit futé, se souvient qu'ils ont un détecteur de métaux portatif, et qu'en le passant sur la manche ils captent l'autocollant de sécurité.

Entre temps, on aurait dit que le temps s'était arrété à notre niveau ds le magasin, tout le monde nous a maté avec des airs de se dire intérieurement :" encore des délinquants qui se sont faits capter......".

Une fois l'autocollant enlevé, mon pote remet son blouson, repasse à la caisse, sans sonner cette fois, et voit le vigile lui dire avec un grand sourire, que c'est pas grave et qu'il peut remettre toutes ses merdes ds ses poches et que bonne journée Msieur dame...

5ième MORALITE : Je suis la reine des putes....

On sort, et là je claque une méga barre, les gamins qui ont rien compris mais qui me voit me foutre de sa gueule rigole avec moi, même sa copine se fout de lui....

On arrive devant la patinoire, et on voit le reste de la bande en train de nous attendre, en tirant la gueule, on leur explique, ils explosent de rire, on leur demande pourquoi ils font une gueule de déterré, là ils nous apprennent qu'un des gamins s'était fait mal en tombant, qu'ils étaient partis à l'infirmerie avec, mais qu'ils avaient oublié le dernier schtroumpf sur la glace et que ce con, pris d'une envie de pisser, mais ne voyant plus son frère et ne savant pas ou étaient les toilettes, n'avait pas trouvé d'autres solutions que de pisser sur la glace en plein milieu de la patinoire.

Imaginez un peu la honte de son grand-frère qd il a été le chercher à l'accueil....

Je crois que cette journée reste une des plus mémorables de toute ma vie.

Voilà, voilà


Faust XIII

Les gars, on a trouvé un aimant à moments d'solitude !

Excellent le coup de l'antivol, un grand classique !
Et puis le manteau aux 20 poches, j'ai un pote qui en a un pareil, c'est dingue tout ce qu'il transporte dedans, t'as pas idée ! !

Enormissime

<3 Faust ! :C1:

Faust redonne une seconde jeunesse au Backstage !

Hey oui qu'elle était belle l'époque des étoiles sur Backstage

Extraordinaire, merveilleux, incomparable!!!

je pense que tout le monde sera d'accord pour attribuer a faust le titre de SOLITUDE-MAN du mois
on en veut encore!

Tu as raison mais il y en a certains qui sont longs très longs

Bon allez moi un petit, dernier jour de travail avant 15 jours de vacances, la course pour arriver à ce que tout soit en ordre. Je suis encore au boulot et cela me fait bizarre de quitter le bureau...
Presque tout fini mais un peu le sentimet de laisser tout le monde tomber (bon pas que je me crois indispensable loin de là...).
Voilà...mon petit moment
Enfin demain ce sera oublié....

Faust t'es un bon !


Il faut que je vous raconte mon opération du poignet ! Au mois de février, grâce à un puissant tir de hand ball que j'ai arrêté comme tout bon gardien, j'ai eu le scaphoïde cassé (un os du poignet). Comme cet os est un os qui met beaucoup de temps à se ressouder, le chirurgien décide de m'opérer pour me poser une vis. Arrive le mois d'avril, et donc l'opération. Le matin tout va bien, je me prépare, ma mère m'emmène. Et là, première merde: on se rend compte qu'on a oublié la radio de mon poignet sur le pas de ma porte, le genre de truc qu'il ne faut surtout pas oublier sinon pas d'opération. Donc ma mère repart les chercher, en attendant une infirmière me tond le poignet et me donne un premier cacheton, un calmant (j'étais très stressé d'avoir oublié les radios et surtout de me faire opérer en étant conscient). Je pars sur un brancard dans la salle avant le bloc, et je vois toute l'équipe qui va m'opérer discuter, et là, y'en a un qui dit: <<Il a oublié ses radios>>. Je vous dis pas le florilège de <<Nan tu déconnes>>, <<C'est pas possible>>,... Et puis j'entends un sympathique <<Faudra penser à changer de cerveaux monsieur>>. Je vous dis pas la grosse loose, allongé sur le brancard avec une espèce de chemise bleue et le truc dans les cheuveux essayant d'avoir l'air de rien en faisant semblant de s'interesser au poster montrant les muscles du corps sur le mur face à une équipe de chirurgiens se foutant à moitié de ma gueule... Mais c'est pas tout ! L'anesthésiste commence alors à m'endormir le bras (c'est une anesthésie locale). Pendant qu'elle cherche le nerf, je vois mon bras qui commence à avoir des sortes de convulsions. Comme elle voit que je suis stressé, elle me balance un calmant par la perfusion que j'avais (deuxième). Bon, là j'avoue que je me suis sentit un peu plus détendu. Elle continue, et après, je migre encore dans une autre salle, toujours en attendant ma mère et les radios. Dans cette salle, une infirmière parle de je sais plus quoi et voit que je suis un peu stressé. <<Je vais vous mettre un petit calmant>> (le troisième). Et là ben ça m'a vraiment calmé de chez calmé ! Je sais pas ce que c'était, mais super calmant (normal !!), l'impression de flotter, entre sommeil et éveil, enfin terrible. Et puis elle continue à me parler (en merdant dans sa manipulation de l'aiguille de ma perfusion ce qui fit couler pas mal de sang au passage) et d'un coup, elle se rend compte qu'elle parle dans le vent. J'imagine bien l'air que je devais avoir: niais, voire simplet, les yeux vagues, la bouche ouverte et peut être, summum, un petit filet de bave tombant. Phrase mythique: << Oulà vous êtes à l'ouest là monsieur>> ! Voulant la rassurer je lui sors une sorte de <<On On, ou waaa IIenn, waaaa ou on aaa euuuuuuu...>>, ce qui, bien évidement échoua, et en plus, lui fit regarder son collègue en disant << Oulà mais il est à l'ouest là !>>. Puis on me transfère dans la salle d'opération, mes radios étant arrivées. Dernier moment foireux de ma part. Ils commencent à mettre le rideau, et, de mon côté, je redescent sur terre très très stressé, toujours à l'idée de me faire percer un trou dans le poignet à la perceuse en étant conscient. Donc re calmant (si je me souvient bien), quatrième, mais là, vraiment plus rien, gros stress, angoisses,... Mon bras était endormis mais j'avais des sensations dans les doigts, ce qui me faisait encore plus peur. Tout vas bien me dis l'anesthésiste. Et là c'est le drame, ils commencent à ouvrir et je sens le scapel (le froid de la lame surtout) malgré l'anesthésie (le médecin anesthésite m'avait dis que ça arrivait très rarement en cas de gros stress) donc je sors << Waaa vous avez ouvert !>> super angoissé. La seule chose dont je me souviens à partir de ce moment, c'est de voir l'anesthésistes me foutre le masque à gaz sur la tronche pour m'envoyer dans les vapes avec une expression faciale semblant dire <<Putain ils nous aura fait cheir jusqu'au bout celui là !>>. Dernier petit moment de solitude, je me réveille doucement, et, première chose que je demande à l'infirmière (après l'heure), c'est si je vais pouvoir écrire (j'avais des dossiers en retard à faire pour le bac). Elle me regarde avec un sourire et me sort un <<Je crois que ça va être compromis là>>. Bizarre, c'est comme si elle se foutait de moi je me dis. Et puis je l'entends dire à son collègue <<La première chose qu'il me demande c'est si il va pouvoir écrire>> avec un air de <<Tu te rend compte le blaireau !!>>. Puis, sortant de ma torpeur, je me suis rendu compte que tout mon bras était munit d'un ENORME plâtre, m'immobilisant jusqu'au doigts. Et c'est là que je me suis dis que jamais plus je me casserai quelquechose...

N'empêche, ils ont du bien rire le soir en se racontant cet épisode...