Vos plus belles gamelles, plus beaux croutages...

Pour le doigt dans la porte je crois que je vous bat tous :

Je devait avoir 7~8 ans, mon père avait claqué une porte sans voir que j'etait derrière. Et moi comme un con, j'avais laissé mon pouce entre la porte et le montant. Mais pas du coté de la poignée.. Du coté des gonds ! Là où le bras de levier est le plus fort... J'ai pas eu d'ongle sur le pouce pendant un mois.

Sinon toujours petit je m'etait crouté sur un lac gelé, pas spectaculaire mais ça m'a valut 2 ou 3 points de suture sur l'arcade dont je porte encore la cicatrice qui ferait fremire de désire la plus frigide des nones.

c'est peut etre hs

moi c'était lors de l'anniversaire de ma voisine
donc je suis allée chez elle tout sa
j'avais 12-13 ans
et on s'amuser à faire du vélo avec je précise leur vélo c'est important
dans leur rue y'a une pente et un beau mur
et comme je ne savais pas freinais avec leur vélo ( fallait juste pédaler en arrière)
ben je me suis pris le mur à pleine vitesse tout en voulant tourner pour l'éviter

bilan une dent cassé et le tibia gauche cassé

et à propos de gamelle, une dont je ne me lasse pas de regarder :

J’en ai un pacquet malheureusement.

Y’a cette nuit ou je rentrais sous la neige, passablement aviné. Je transportait ma chicha dans mon sac a dos et c’est fragile.
Y’avais beaucoup de verglas et beaucoup de neige et j’ai glissé. Ouais mais comme j’ai pratiqué longtemps des arts martiaux ou l’on apprend à tomber, j’ai fait une splendide chute latérale pour épargner ma chicha. Par contre ma hanche en prend un coup. Mes potes se marrent, je me relève, fait deux pas et vlan, sur l’autre côté, l’autre côté de la hanche en prend un coup. De rage, je shoot un tas de neige et vlan, je m’étale de tout mon long en avant. Je pense que l’alcool a aidé.

Sinon y’a une fois ou je roulais en vélo. Rien bu, vélo en parfait état, route plate, pas un chat, j’étais en pleine possession de mes moyens. J’ai réussi à faire une splendide gamelle ( avec une superbe roulade ninja qui m’a valu de laisser ma peau sur la route ) sans jamais comprendre pourquoi ni comment je suis tombé. On va dire petite faiblesse.

j'imagine bien, c'est comme à la foire, le palais des glaces...


Sinon moi une mémorable, je vais voir avec des copains qqn à l'hopital, quand on arrive, on nous dit qu'il est un étage en dessous. On prend les escalier et là à la première marche, je fais un vol plané tout en bas des escaliers...
Tout le monde autour de moi et moi, pliée en 4 tellement je trouve ça gag (enfin ça fait bobo quand même...)

Sinon, moi, il suffit qu'il neige. J'ai un de ses sens de l'équilibre, digne d'un film. C'est souvent très folklorique de me voir arriver péniblement jusqu'à ma voiture

Il y a quelques années, sur une piste des Pyrénées, j'arrive à fond les ballons avec mon surf, c'était vers la fin de la saison, et la neige était médiocre.

J'ai pas compris sur le coup, je sens ma planche qui bute sur quelque chose sous la neige, elle décolle, se met en travers, moi, tout surpris, pas eu le temps de faire quoi que ce soit, si ce n'est de tomber face contre terre et de dévaler la pente sur 5/6 mètres sur le bide.

La piste était assez verglacée, ça a fait un bruit bien sourd et je suis resté allongé quelques instants avec la respiration complètement coupée.
La tête a rien eu.

Des gamelles sur les pistes, j'en ai plein, mais celle-là était dans le top.

Ouais le ski c’est sympa niveau gamelles.
Me souviens cette hiver, je voulais me la jouer devant mon actuel copine et j’ai fait un saut. Un gros. Seulement, ça faisait 2 ans que j’avais plus chaussé de ski.

Sublime gamelle a plat ventre, je glisse et me fait écarter les jambes par ces putain de skis. Ça fait très mal. Au moral aussi et à l’ego par la même occasion.

Allez j'enchaine avec un peu de sport. Foot chez un ami, on se fesai des ptits dribles a 3, chacun pour sa peau, et il fallai aller marquer sur le mur de la maison (pauvre mur, il a du prendre cher vu le nombre de fois qu'il a servi de but)...

J'arrive a mettre mes 2 potes dans le vent, en prenant de la vitesse, je me retrouve seul devant les buts trop content... Hélas au lieu de mettre une petite pichnette qui aurai suffit, je lache un bon gros shoot plein de fierté !

La balle part droit sur le mur, je continue a courrir vers le mur en écartant les bras, comme le font les joueurs qui marquent ... la balle tappe en plein dans le mur, but ! Je saute de joie ! Ce n'est qu'une fois "en l'air" et a 3-4 metres du but que je m'appercois qu'une balle qui tappe dans un mur ca rebondit... elle est revenue sur moi a toute vitesse pendant que j'étais en l'air, je me la suis pris en pleine tête alors que j'étais en vol, résultat je tombe en arriere d'une force !

Ca a été un des plus gros fous rire qu'on s'est tappé en gamelle sportive, honnetement ca s'est passé en 4-5 secondes, et je voudrai le refaire, ce serait impossible telement il fallait être synchro et bien viser... J'ai fais un ptit schéma pour ceux qui n'auraient pas compris :

Moi c'était y à deux ans une de mes plus grosse gamelle, en partant en colo en train. On mettait les bagages dans le wagon, on était tous ensemble, et je suis dans les derniers à poser mon sac. Je fais 2 pas pour poser mon sac, et la je sens qu'une lanière m'accroche les pieds alors j'avance mon pieds, et la c'est le drame, tout le monde était mort de rire, et le mono qui sort : "et ben il a pas inventé la poudre lui". Le pire c'est que je me suis fait vraiment trop mal.
Sinon pour le ski une gamelle mémorable dans un trou de 6mètres, heureusement c'était de la poudreuse, mais j'ai eu les boules.

Sinon à moteur.
Je devais avoir 14 ans et je rentrais fièrement chez moi sur mon superbe vélomoteur. Ce machin tirait à plus de 80, mais c’était l’automne et il y avait une purée de pois comme je n’en ais plus revu depuis, on voyais pas à 2m.
Je devais être prudemment à 40 kmh sur une route de campagne. Je roulais peinard en essayant de suivre la route quand soudain je m’aperçois que je tombe. Je tombais dans un ravin. Comme je ne voyais pas la hauteur j’ai paniqué mais ce fut très bref, car ma chute a été amortie par un superbe tas de fumier tout chaud. Impossible de redémarrer mon boguet noyé par la M****
En réalité le talus que j’ai dégringoler devait pas faire plus de 3m.

Je suis rentré chez moi en poussant mon boguet et en rasant les murs mais ça n’empêche pas de puer. Ca me fait rire maintenant mais j’avais moyennement apprécié à l’époque.

youpi j'en ai plein :

8 ans je faisais du skate sur rampe. je tente un simple olli je pense je me vautre sur la planche de skate d'un pote. je laisse 2 dents.

14 ans a hossegor. on faisait du surf a seignosse. des vagues bien sympa c'était en septmebre. je prends ma vague tranquille quelques rollers , je tombe et me prends la planche d'un gars sur la tempe. un pote me repéche j'étais incapable de remonter..

en indonésie vers 22 ans je me vautre sur du corail. le corail en fait a continué a pousser sur mon genou. je suis rentré en vol sanitaire ..

le même age a peu prés toujours a hossegor sur la centrale pour un pari , je décide de sauter par dessus une barriére . en fait je sautais dans le vide puisque 10 metre plus bas aprés cette barriére il y avait du sable . je saute par dessus la barriére , j'atteris 10 metre plus bas directement le dos sur les rollers. vertébre déplacé ..

ensuite en bmx sur rampe je tombe la clavicule direct sur la rampe. resultat clavicule cassé ..

en snow un bras cassé sur un pipe ..

et en skate a bordeaux je traverse une route et un bus que je n'avais pas vu me percute heureusement pour moi il démarrait et était a 10 kilometre heure a peine , je vole sur une table du bar a coté et la bizarrement je me suis rien cassé.

mais le top :

je voulais me la péter me la jouer. en skate sur rampe pour impressionner une nana je décide de tenter un 720 ficure que je n'ai jamais passé et que je ne passe pas. mais je me sentais des ailes a l'époque. j'étais barge surtout . je m'élance je tente le 720 et je me vautre comme une merde directement sur la nana. du bonheur ...

Bon allez, la grosse plantade.
Il y a une quinzaine d'années, parti en vacances au Québec avec une bande de jeunes débrouillards, je campais au milieu d'immenses forêts sans responsables "adultes".
On avait trouvé une rivière idéale pour pécher, avec des torrents et des endroits idéaux pour se baigner, le rêve quoi.
Un truc bizarre, l'eau avait la couleur du Coca-Cola (vraiment, je ne mens jamais!), je suppose que c'était dû à une histoire de minéraux, c'était vraiment impressionnant mais ça ne nous empêchait pas de nous baigner.
Vous voyez déjà arriver la gamelle?
On avait trouvé un hot-spot pour plonger après avoir sondé la profondeur avec nos pieds et là c'est la catastrophe!
Je plonge et oubliant que le fond de l'eau est parfois traître, je continue en brasse sous l'eau les yeux ouverts pensant y voir quelquechose; BOUM dans ma face.
Une douleur vraiment violente, je remonte à la surface, je sens bien qu'il y a un problème, je ne vois presque rien d'un oeil, mes potes commencent à paniquer, certains murmurent "putain t'as vu son oeil?", "tais-toi il va entendre!"...
En fait je m'étais mangé en pleine vitesse un bon vieux rocher dans le visage de face.

Le problème?
Vous êtes avec une bande d'inconscients perdus au milieu d'une forêt québécoise inconnue (on avait marché au pif pendant des heures), ça saigne de partout, pas de téléphone portable (à l'époque ça relevait de la science-fiction) et vous ne savez même pas où est la ville la plus proche...

Au final, je repars avec le plus courageux et un bandage de fortune, un peu au hasard, on trouve finalement un village avec une clinique (Dieu existe-t-il?), celle-ci me refuse parcequ'elle est privée et ne peut pas s'occuper de moi (non c'est bien ça Dieu n'existe pas!), on ne veut même pas regarder mes blessures et on m'indique la prochaine ville.
Finalement on la trouve (à pieds toujours) et on s'occupe de moi (points de suture sur le front et tout le tralala, je vous rassure à propos de l'oeil,c'était juste la paupière qui était explosée).

Le coup de grâce? Quand je parle au médecin de l'état de mon visage (je ne m'étais toujours pas vu) celui-ci me balance avec un putain d'accent québécois ("lapin comprit!") que de toutes façons comme je ne voulais pas devenir mannequin c'était pas si grave...

Le skate c'est un gros piège à gamelle.
Je devais rejoindre des potes sous un parking protégé mais il fallait prendre un virage, pas serré, mais il avait bien plus et il restait une franche bruine, Alice, ça glisse.
Je prends le virage juste avec le poids du corps, j'étais trop fatigué pour lever le nose, c'est l'erreur fatale. Là c'est le drame : la plaque de goudron où je devais passer avait un revêtement bien plus lisse que celle d'où j'arrivais et aquaplanage avec grosse gamelle de 3/4 face au changement de plaque... Grosse bosse sur la tête. Autant dire indemne, j'ai un peu amortis avec les mains. Mais le pire c'est que les mémés et autres me regardaient sans bouger je leur demandent où est ma planche aucune réponse, j'ai cherché elle était sous une bagnole (merci les gens ).
J'arrive sous le parking je vois les 3 autres avec des bosses :
"La plaque de goudron ?
- La plaque de goudron."

Vous êtes quand même abominablement maladroits, certains.

J'voulais pas y aller au début, il pleuvait et j'aime pas pour les roulaments et la planche.
Et à l'époque je maîtrisais pas mal mon affaire.
Surtout en Flat du genre wheeling-to rail-casper-36 spin- 36 flip out.
De la gueule, et là je me rétame comme un tas de viande inerte ...

Au fait, ça vous est deja arrivé d'etre vraiment KO ?

Perso, ça m'est arrivé en vélo dans une descente un peu rocailleuse. J'avais pas trop la technique, j'ai tapé un gros caillou qui depassait, avec un coup de frein un peu brusque, je suis passé par dessus le velo, la tete la première..

Je me souvient du sol qui se rapproche à grande vitesse et puis plus rien... Plus de son, plus d'image....

Quand j'ai re-ouvert les yeux, j'etais sur le dos, le souffle légèrement coupé, un gout de choc dans la bouche (mais si vous savez bien, ce gout etrange quand on se tape la tete). Mais pas de bobo, nulle part.

Ca m'est arrivé en ski aussi, une chute toute conne, meme pas le temps de mettre les mains devant, et paf la tete dans la neige. (là par contre j'ai eu une belle bosse)

C'est vraiment etrange, dans ces situations on a vraiment l'impression que le cerveau deconnecte les cables le temps de rebooter.