Perfect Tömmy a écrit :
Alors pour mieux te répondre, aucune oppression sociale ne justifie à mes yeux l'emploi de la violence physique. Tuer un patron, même le dernier des corrompus, n'est pas justifiable. C'est devenir soi-même un salaud.
Arrêtons de mélanger, par facilité métaphorique, violence et rapports de force. Quant une foule menée par Gandhi fait front pacifiquement à l'occupant britannique, il y a de sa part rapport de force, et non violence. Et ça marche.
Sur ce, je vous lasse : je dois aller acheter une bagnole cet aprèm...
Une nouvelle fois : c'est facile de juger a posteriori.
Pour qu'un Ghandi puisse gagner l'ascendant nécessaire, il faut qu'il ait affaire à des masses particulièrement aliénées.
Tiens, puisqu'on est dans la rubrique livres - je viens de terminer "Les adieux à la Reine", de Chantal Thomas (magnifique tableau de la fin d'un monde vu du versant de la vieillesse par un témoin insignifiant et à ce titre conditionné en profondeur) : il n'en faut pas beaucoup pour présenter Louis XVI, sa bourgeoise et ses sbires comme des gens dont on regrettera la décapitation. Et pourtant, nous sommes tous les enfants de Robespierre...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)