Proust c'est une écriture sensible et intime, personnellement ça m'a plutôt plu, même si ce n'est pas très rock'n roll.
Grünewald a écrit :
Je n'aime pas me forcer, et je n'ai pas envie de ne lire quelques bouquins de
La Recherche... : tout ou rien. J'attends donc que l'occasion vienne, comme pour Flaubert, dont j'ai lu
Salammbô,
L'Education Sentimentale et
Bouvard et Pécuchet d'une traite, le plus naturellement du monde alors que je pensais ne jamais les lire (disons que je n'y pensais même pas).
Quant à Céline, les pamphlets je m'en moque un peu, mais trop de gens en parle, pour en dire tout et son contraire et je n'ai pas envie d'être
touché par la question ; outre qu'un ami, qui a beaucoup aimé, m'en a cité quelques passages "sulfureux" que j'ai trouvé effectivement acerbes et amusants, mais faibles quelque part. J'attends donc d'en avoir l'envie - j'ai déjà le bouquin depuis longtemps.
(les 5 Gentlemen ?)
Oui les 5 Gentlemen.
J'ai pour projet de lire toute la
Recherche, mais pas, enfin plus, d'affilée.
C'est comme la
Divine Comédie, j'ai lu
l'Enfer, puis un Fante, puis
le Purgatoire puis un Steinbeck ou un Bukowski (ce n'est pourtant pas la même chose) avant de m'attaquer au
Paradis, que je n'ai toujours pas terminé parce que c'est emmerdant au possible.
J'ai l'habitude d'alterner lectures costaudes et lectures légères, un peu comme l'on boit une gorgée de vin entre chaque bouchée pour diluer un plat copieux.
Rien ne t'oblige à les enchaîner comme des demis!
Je comprends pour Céline, c'est vrai que c'est un auteur adoré ou honni et que ça peut être agaçant d'entendre monsieur x ou madame y d'en faire l'éloge ou la diatribe.
J'ai lu des passages des pamphlets, ça ne m'a pas beaucoup intéressé.
J'en ai acheté un pour la frime, (j'étais à Vichy, et j'ai vu
les beaux draps en devanture pour une bouchée de pain, la situation était trop cocasse, je n'ai pas su résister) j'ai parcouru quelques pages, et c'est de la merde.
Une espèce d'analyse politique de pilier de comptoir.
C'est le dernier des pamphlets donc peut-être qu'à force de ressasser les mêmes conneries, on s'essouffle, et en effet c'est laborieux et plutôt pauvre.
Bref, je préfère me souvenir du
Voyage et de
Mort à crédit, là si tu trouves que c'est faible... je mange mon chapeau.