Gillou a écrit :
Attention à ne pas confondre passionné et compétent, ce sont 2 choses différentes.
Imaginons un zicos passionné de matos haut de gamme. Il ne pourrait pas pas bosser dans un magasin "normal", où 99% du chiffre se fait sur le matos bas de gamme.
Comment être passionné par Behringer, Stagg, Marshall MG par exemple ?
Sinon, 2 semaines ne permettent absolument pas de bien connaitre un futur collaborateur, il faut plusieurs mois pour cela....
Je crois malgré tout que passionné, ca aide quand même, ca doit faire la différence entre le type qui fait celà avec le seul intérêt de toucher ses pépettes à la fin du mois et le type qui en veut vraiement, qui se voit bien dans une carrière dans le domaine. Donc oui, passionné ne rime pas forcément avec compétent comme tu le dis, mais je crois que c'est préférable à un type qui pourrait tout aussi bien vendre des tomates (j'ai rien contre les vendeurs de tomates, je les insulte pas).
Pour ce qui est des quinze jours, ok, c'est pas assez pour connaitre, mais ca te donne une idée de la personne a qui tu as affaire. Je crois qu'au lieu de chercher la compétence à tout prix, ces quinze jours permettent de débusquer l'incompétence flagrante, non ?
Josh43 a écrit :
Je crois que tu es un peu naïf là dessus. J'aimerais bien que ce soit vrai, mais malheureusement la vente ça s'apprend aussi (je dis pas qu'il faut forcément faire 10 ans d'études, mais à mon avis t'as beau être passionné c'est pas ça qui fera que tu sauras trouver LA gratte que cherche ton client... et le convaincre que c'est celle-là
Quand à ta position sur le rapport offre/demande dans un contexte de chômage, on l'on sent transparaître une certaine critique du ùmodèle libéral, je te suis aussi... sur le papier.
Parce que dans la vie, les choses sont un peu plus complexes. Même si il y a clairement des patrons qui abusent, je suis le premier à le dire...
Le diplôme de vendeur... Y'a 30 ans, on aurait jamais imaginé faire des études pour être vendeur. Je ne mets pas tous les patrons dans le même panier, mais le chômage, c'est outil formidable pour le patron, ca permet de laisser des salaires très bas et de mettre en concurrence les travailleurs entre eux. Donc, cette idée du diplôme pour être vendeur, je n'y crois pas.
Un bon vendeur, c'est quelqu'un qui séduit, qui inspire confiance et qui te donne envie d'acheter chez lui plutôt qu'un autre. Tu sais, c'est le fait d'aller dans un magasin et te dire en sortant "il est bien ce type, je reviendrai".
Et pour celà, il y a des qualités humaines qui ne s'apprennent pas dans les écoles. C'est là que la passion intervient, car une passion, tu sais la partager avec les clients, qu'ils se disent "ce type sait de quoi il parle".
Donc voilà, c'est le modèle ancien... Le vieux commerçant était comme celà (pas tous, je sais, mais quand même). Le problème est que depuis plusieurs années, on a balayé les méthodes de nos grands parents pour imposer des théories d'universitaires qui n'ont jamais mis les pieds derrière un comptoir... et depuis, on se casse la gueule.
Mais je ne crois pas que notre société est prête pour une telle remise en question.
Hé les mecs, j'ai composé une chanson qui dure 5 minutes 15, et si on l'appellait 5:15 ???