ACDC on en parle en bien (ou en mal)

Ca marche pas toujours. (encore que j'aimais bien les Guns d'Appetite).

@Sitael : bon, je te laisse consommer ta zique... moi je retourne en écouter. Que ce monde est triste...

Moi je préfère en jouer.

C'est bien. produit. Tu pourras en vendre.

ça se consomme comment un Van Gogh ? un poème de Han Shan ? si je consomme un truc que je n'ai pas acheté, ça reste un produit ? et si je ne consomme pas un truc que j'ai acheté ?
bref...

Quand tu vas au musé tu paies ton entrée !

Quand tu lis un poème, tu paies le support non ?

C'est une question de point de vue. D'un point de vue économique, c'est un marché, et donc avec une offre et une demande, donc un produit. D'un point de vue purement intrinsèque, c'est l'expression d'un un ou plusieurs individus déclenchant une émotion chez le récepteur, et c'est donc de l'art. Ce sont les deux, cela dépend de l'angle de vue. Après il y a de l'art qui ne se vend pas, c'est de l'art pure, comme le street art (mais qui finit par se vendre aussi et donc qui ouvre un marché). A noter que ça devient un produit par simple avidité de possession. En musique, on achète des supports et des accès d'écoute, la musique appartient à son créateur, sauf si il a eu l'intuition fumeuse de signer chez Universal avec des clauses de contrat moisies.

Merci.

Voilà. Un marché de l'art existe, c'est que je dis depuis le début, mais on ne peut pas résumer la création artistique à ça.

Quand des pros te font du off dans un bar après un festival (comme j'ai pu le voir à Patrimonio par exemple), c'est toujours de l'art. Et pourtant tu ne payes rien.

C'est un peu comme le pinard dans le sens inverse: c'est un produit qu'est tellement bon que certains sont des chefs d'oeuvre.

La frontière floue entre artisanat au sens le plus noble du terme et art.

Mais je n'ai jamais dit que la démarche artistique n'était pas sincère, ou qu'il n'étais pas possible de consommer de la musique gratuitement (sans que ça soit moins bien pour autant).

J'ai juste voulu (cyniquement) vous rappelez que la musique, même si pour nous c'est plus que ça (parce que nous sommes passionné), ça reste un produit. Et que vous êtes libre d'acheter les album d'AC/DC, ou d'aller les voir en concert si ce qu'ils vous propose vous plait (c'est à dire leur produit artistique), comme vous êtes libre de ne pas y aller si ça ne vous conviens pas (c'est à dire, si leur produit ne vous conviens pas).

Ici le produit c'est AC/DC sans Malcolm, sans Phill Rudd, Sans Brian Johnson, mais avec Axl Rose, Chris Slade et Steevie Young.

Si ça ne vous plait pas, c'est votre droit, alors n'acheter (ne consommez) pas. J'ai été volontairement cynique (et je le serai encore dans le futur), parce que les gens qui gère ce buisness le sont (oui même Angus sans doute) et sont obligé de l'être. Sans doute qu'ils s'éclatent encore à faire de la musique (sinon vu leur age et leur fortune, ils pouvaient arrêté), mais ils ont aussi conscient du côté industriel de ce qu'ils font.

mourir étouffé par son vomi, c'est de l'artisanat ou de l'art? j'ai un doute...

C'est un concept...

Non.
C'est vraiment voir les choses par le petit bout de la lorgnette que de vouloir réduire la création artistique à cela. Le fait qu'un artiste puisse s'avérer "bankable" ne fait pas de lui un commercial. D'ailleurs, les premiers bénéficiaires de cette commercialisation sont rarement les créateurs...

Donc, quand j'écoute un vinyle de Pink Floyd, que je n'ai pas acheté, chez mon père, j'écoute de l'art, je suis un mélomane et quand j'écoute le même album en CD, que j'ai acheté, chez moi, j'écoute un produit, je suis un consommateur. J'ai bon ?