Oui, je suis assez d'accord avec ton "classement" :
-même critique pour "Ray of light" dont on a l'impression qu'il a été écrit en suivant un cahier de charges, ça m'a fait craindre pour l'avenir du groupe cette impression de tourner en rond - mais effectivement, plus réussi en live, même si j'espère qu'il disparaîtra de la set list, car trop exigeant pour la voix de Mayu - ça s'entend bien sur le live au Whisky, elle doit vraiment forcer dans les aigues
- Adabana m'avait instantanément rassuré et soulagé, titre très efficace mais qui se permet quelques excentricités bienvenues qui mettent en évidence leur immense talent d'instrumentistes, sans que ça vienne gâcher le flow du morceau, que du contraire
- et enfin Style qui lui se permet d'être plus aventureux (sans tomber dans les travers du genre comme tu le soulignes bien); c'est le genre de morceau qui fait "respirer" un album et aussi qui peut attirer des oreilles peu enclines au metal en temps normal; et ça pourrait aussi être une tuerie sur scène
Idem pour l'anglais, Mayu se débrouille plus que bien (enfin, lorsqu'elle chante, les interviews c'est vraiment pas pour tout de suite
) mais n'étant pas anglo-saxon, je me fiche un peu de la langue de Shakespeare (en musique) et je serais ravi qu'elle revienne plus souvent au japonais.
ce qui suit est plus ou moins hors topic, quoique ...
Tout autre chose: je suis en train de lire deux biographies (en anglais, introuvables en français ou pas encore traduites): Be My Baby - RONNIE SPECTOR et Soul Survivor - P.P. Arnold
La première vous est sans doute un peu connue, ne serait-ce que de nom: c'est la Ronnie des Ronettes (un des meilleurs girls group des sixties et inspiration pour de nombreux groupes, des Beatles aux Ramones), ex-femme de Phil Spector (elle en est sortie vivante elle) et immense copine des Stones entre autres (la préface est signée Keith Richards, si c'est pas la classe ... ). On y croisera bien sûr tous les groupes sus-mentionné, après une enfance dans le Spanish Harlem. Une superbe plongée dans le New York des fifties/sixties, et puis dans l'emballement musical des sixties/seventies - si vous avez aimé "Life" de Keith Richards, vous allez adorer.
P.P. Arnold est inconnue de la plupart des gens que je connais, et pourtant ... sa trajectoire n'est d'ailleurs pas si différente de celle de Ronnie - sauf qu'au lieu des ronettes, elle fera ses armes en tant que Ikette (les choristes de Ike and Tina Turner!) avant de faire ses valises pour le Swinging London, et chanter derrière tout ce qui était top à l'époque (ainsi, c'est elle que vou sentendez et voyez dans Tin Soldier, le meilleur titre des Small Faces!). Elle aura aussi quelques succès en solo. Et fera ami-ami (et plus si affinité) avec pas mal des grands noms de l'époque (c'était les sixties après tout). Elle continuera son travail de choriste durant les eighties et nineties (ainsi, c'est elle que vous entendez dans Sledgehammer, derrière Peter Gabriel!). Elle tourne toujours et a été récemment remise en lumière par la sortie d'un album solo "mis sur l'étagère" et enfin sorti près de 50 ans après! (je l'ai, idéal si vous aimez la soul).
Pourquoi je vous parle de celà ici? Parce qu'en les lisant, je me disais que ce serait génial que certaines de nos protagonistes favorites (de Miku à Saki, de Keiko à Hana) prennent un jour la plume, lorsque l'âge sera venu, pour nous raconter enfin leurs folles aventures et leur vie, sans fard. Je sui scertain que ça donnerait lieu à des biographies passionnantes, certes très différentes de celles que je lis mais pas moins dépaysantes.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"