Le rock japonais féminin (essentiellement)

Amusant de comparer les plectres de différentes guitaristes:





Hazuki - Miyako - Saki

Celui de Miyako est plus allongé et me convient mieux; celui d'Hazuki est un bon intermédiaire mais celui de Saki est vraiment un peu trop rond et court pour moi.

Les trois sont de qualité exceptionelles et ont un grip fantastique (on voit bien les surfaces de grip).

Et puis, franchement ... ils sont jolis

Je rectifie- pas si nouveaux ou jeunes que ça POMODOLO - les voici sous un autre nom (L'HEURE DU TRIANGLE) en 2017 et en trio (et déjà très intéressants! ):



En 2019:



Et en live en 2016:



Maintenant, la question: comment ils sont passés inaperçus? (réponse: probablement de la même façon que LETITOUT-lelia ... )

Et leur titre le plus étrange et peut-être le plus passionnant (basé sur Casse-Noisette" de Mozart):



Quelle chanteuse de folie!

La version studio:



Pourtant, je ne suis pas nécessairement fan des adaptations de morceaux classique en rock mais là ...

Bon, on va dire que ça marche plutôt bien pour ATARASHII GAKKO ...




Bon, après c'est un très bref spot Spotify mais quand même, bien joué

En attendant à 13h le nouveau clip de BRAY ME (très U2 contemporain) je propose au rayon pop légère, le nouveau AWESOME CITY CLUB




Au rayon pop/rock, la coréenne HANRORO, ses chansons manquent de punch au début mais ça se réveille toujours agréablement :

.... et puis finalement, je peux déjà poster l'audio du nouveau BRAY ME "Sincère"

Intéressant de voir BRAY ME explorer d'autres chemins sans pour autant renier les origines du groupe. On y retrouve toujours les mêmes influences Goo Goo Dolls / U2 avec un son alternatif/pop qui ouvre de belles perspectives à Kotani et sa bande... il faudrait aussi se décider à sortir un vrai 1er album officiel, depuis le temps !

Voilà, le clip de BRAY ME est sorti avec des jolies panoramas nocturnes de Tokyo.


“Sincere”

After growing up, what will you be then?
The sound of the turn signal, the orange light blinking on and off
No reply necessary so I don’t even give it a thought
We travelled a long way while you were sitting there sleeping

What would your childhood self think of you now?
I don’t even know myself
Much less believe in myself
A small obsession or pride
I couldn’t protect myself from the sword of justice
The truth is what’s important

It’s alright, it’s still here
Listening to music I haven’t heard
When I’m sleepless
On nights when my heart stirs

I wonder if someday I’ll forget about the things I couldn’t forgive
And lose the “me” that I’ve been holding onto
Much less believe in myself
A small obsession or pride
Wielding the sword of justice
They’re laughing

I wonder if it will soon be morning
The world is heading towards tomorrow
I feel left behind
Just like how I lost myself back then

Even the orange-dyed sky
I wonder if it’ll notice someday
Checking one by one, one by one
Because I’m still really suffering
This should be enough

It’s alright, in this world
I’ll keeping listening to music I haven’t heard
When I’m sleepless
I’ll go searching for the night that makes my heart stir

Tiens, puisqu'on a pas mal parlé d'actrices qui sont aussi chanteuses, en voici une qui est d'abord musicienne, plus spécifiquement batteuse: HONA IKOKA ... et elle est pas exactement mauvaise:



Mais donc, elle est aussi actrice, sous son vrai nom SATO HONAMI, avec pas mal de petits ou moyens rôles. Et vous vous souviendrez très probablement de son personnage dans Alice In Borderland 2:

Vraiment sympa ce morceau. Je ne suis pas sûr de comprendre le texte, du moins l'idée sous-jacente. Parle t'elle à ses parents? S'interroge t'elle sur ce qu'elle est ? Bref, j'aime bien.

A+

Pour moi, ça sent les pensées du petit matin, lorsque le jour point après une nuit d'insomnie et qu'on se demande où on en est, si on est sur la voie qu'on avait imaginé enfant, si on a réussi à laisser derrière soi les mauvaises expériences.

C'est bien écrit, et la superbe voix de Narumi fait le reste.

La relation parents/enfant ou mère/fille avec le passage à la vie d'adulte, c'est un thème récurent chez Narumi Kotani. Probablement parce qu'elle a choisi cette vie de musicienne contre l'avis de ses parents, elle écrit souvent sur le thème de "Est-ce que je suis devenue une adulte comme vous l’espériez"

On retrouve encore cette thématique dans ce titre de 2019 qui évoque l'enfant qui prend son indépendance et prend une route différente que celle voulu par ses parents :



Sleeping on his big back.
A soothing rhythm and warm hands
You were smaller than me before I knew it
Those tiny, crumbly hands.
I wondered how you could be like that
You used to make fun of me
Lately I've come to understand a little more
Your tears...
That a strong man is a kind man
You taught me something that's not in the textbooks
On a starry night, deep in your eyes
I wonder what kind of an adult you were portraying me as
I'm all alone at night, even on days when I feel like I'm losing a holiday
When I remember you saying goodbye
I can be a little stronger
The second Sunday in May
When will you kick me if I form flowers?
Thank you, use it for yourself
What I can do for you
The more I look for it, the more I can't find it
So I can live for me
The warmth of your hand
Will disappear one day
On a starry night I'll make a wish
Please don't cry alone as much as possible
Alone in a quiet room at night
I wonder what kind of future awaits me
The shining sky we both looked up at
I wonder if I can be someone like you

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

J'ai dans l'idée que beaucoup de musiciennes japonaises sont dans cette situation - il y'a celles qui en ont parlé ouvertement comme Miku ou les soeurs de Mutant Monster, et puis celles qui en parlent à mi-mot dans leurs chansons. Nombres de filles "de province" qui montent à Tokyo (ou en tout cas une des grandes villes) car il est presaue impossible de vivre de son art là où elles sont nées (n'est-ce pas Letitout-lelia?), en décevant et inquiétant leurs parents qui rêvaient d'une vie plus conforme et tranquille pour elles.

C'est bien sûr une situation universelle mais particulièrement marquée au Japon je pense.

On sait que CHANMINA sait (très bien!) chanter. Et sa colère sous-jacente (liée en partie à son enfance difficile, tiraillée entre ses cultures coréenne et nippone, et aux critiques sur son physique) fait que si elle brille en rap, elle devrait aussi pouvoir l'exploiter dans des sonorités plus rock

Effectivement



J'ai précommandé son nouvel album depuis un moment et au vu de ce titre, je ne regrette pas .

oui c'est sûr et je m'étais interrogé sur le sens de NEET (comme dasn NEET Game ) et de ce que j'en conclue, les musiciens mais surtout les musiciennes hors du cadre des majors doivent rentrer dans le cadre de ce qui s'appelle le neo-NEET:

https://guidable.co/work/meet-(...)oyed/

Pas facile facile, faut de la volonté.

A+

Intéressant article, et qui confirme qu'HANABIE tient quasiment le "journal quotidien de la jeunesse tokyoïte" avec ses thèmes de chanson, ce qui les distingue nettement des autres groupes .



Une chose que j'adore chez les jeunes groupes japonais, c'est souvent l'absurdité délibérée de leurs noms. Ainsi, voici ... QUINCAMPOIX

Premier single "The Girl" - on dirait un peu les Go-gos & co à leurs débuts, autant dire que pour l'originalité il faudra repasser mais c'est frais:

Oh, j'avais raté une importante info: il y'a trois semaines, AYUNI D a rejoint le groupe d'idols ExWHYZ .




Ceci dit, vérifiez la date à laquelle cette vidéo a été postée (les commentaires au premier degré sont hilarants )

j'ai écouté la version studio hier soir en voyant l'album de CHANMINA apparaitre dans la liste des nouveautés sur Apple Music, j'ai adoré !!! J'espère qu'elle va faire encore plus de titres rock (même si son rap est vraiment cool)



Rien à voir... Suttokodokkoi