"Arc" de Neil Young, ce n'était pas vraiment un suicide commercial, puisqu'à l'origine ce disque était juste le "bonus" d'une édition 3 CDs du live "Weld", qui lui est un (excellent) live électrique classique. Juste un à-coté expérimental, donc.
Par contre, d'accord avec le Doc, "Trans" était clairement risqué (et Geffen ne s'est pas privé de le faire payer à Neil Young)
Sinon, dans le genre il y a
William Sheller : méga carton en 91 avec "Sheller en solitaire", live intimiste piano-voix. Pour l'album qui suit, en 1994, il se barre enregistrer en angleterre avec des musiciens anglais qui ne connaissent pas sa musique, se contente de chanter sans jouer une note de piano, et livre "
Albion", album rock bourré de guitares saturées, batterie bien mixée en avant, avec par exemple un remake de son titre "Excalibur" qui fait penser à du Black Sabbath... Même la pochette y met du sien... et évidemment ce fut un flop. Pas découragé, le gars Sheller, puisqu'au lieu de revenir à ce qui marche pour lui, il sortira ensuite un album melant electro et cordes classiques.