Monsieur Danel,
Je n'ai pas lu tout le sujet et ses 37 pages, mais j'ai un peu suivi vos interventions ici et plusieurs choses m'interpellent.
Aux yeux de nombreux musiciens ici présents, vous occupez une position de pointe : Vous avez de nombreux moyens (pas uniquement financiers mais aussi relationnels), du succès, des récompenses.
Je ne vous jalouse pas, même si je vous envie. Soyons honnêtes, tout artiste rêve d'être connu et reconnu dans son domaine, ceux qui disent le contraire mentent.
Or, quand on est dans une position de pointe, il est évident qu'il y aura des personnes qui ne sauront pas vous saquer.
Mais pourquoi ce besoin de venir intervenir sur le sujet pour donner votre version des faits ? Est-ce vraiement utile ? Une mauvaise critique vaut mieux que l'indifférence. Critiquez-moi, insultez moi, au moins vous parlez de moi. C'est fabuleux, vous ne laissez personne indifférents.
Maintenant, je vais développer là où je crois critique :
Je suis artiste et enseignant dans cette matière artistique. Un jour, face à un élève dont j'avais critiqué le travail, celui-ci me répondit "Mais qui êtes vous pour me juger ?". Et là je lui ai répondu "Et si je t'avais félicité, me demanderais-tu qui je suis ?".
C'est toute la question de la légitimité. Il faut toujours justifier qui on est quand on fait une critique négative, par contre, on se fout de qui vous êtes tant que vous jetez des fleurs.
Je vous retourne la question : Si ce topic était l'inverse, à savoir plusieurs possesseurs de vos méthodes venant les vanter et en dire tout le bien qu'ils s'en pensent, vous seriez-vous inscrit pour les remercier et leur faire part de votre satisfaction d'avoir rempli votre rôle de pédagogue ? J'ai quelques doutes...
Vu ma position, je côtoie suffisamment d'artistes pour faire ce constat : Vous ne supportez plus aucune critique, vous avez tellement l'habitude que les médias vous passent la baume que la moindre critique, le moindre avis défavorable provoque une levée de boucliers.
Vous me rétorquerez que ce n'est pas la critique qui vous dérange, mais l'injure. Là, nous tombons dans le vrai débat.
Depuis quelques années, je suis surpris de voir avec quelle facilité les artistes et les gens en général se sentent injuriés. Pour peu que la critique soit acerbe, l'étendard de l'injure est immédiatement déployé.
Une injure, c'est le terme de "nègre syphillitique" employé par un journaliste américain pour parler de Jimi Hendrix. C'est le journaliste français qui dit de Jean Jacques Goldman que l'on ne voit que son "grand nez" (on devine le sens de la phrase facilement), là c'est de l'injure.
Ici, les mots "guignol", "prétentieux" sont des avis, ni plus ni moins. Quand vous dites que l'on dénigre votre personne, c'est faux, on juge pas votre physique, ni votre intégrité d'être humain, on critique votre attitude, votre manière de travailler et la qualité de vos productions.
Je n'ai pas lu tout le sujet et ses 37 pages, mais j'ai un peu suivi vos interventions ici et plusieurs choses m'interpellent.
Aux yeux de nombreux musiciens ici présents, vous occupez une position de pointe : Vous avez de nombreux moyens (pas uniquement financiers mais aussi relationnels), du succès, des récompenses.
Je ne vous jalouse pas, même si je vous envie. Soyons honnêtes, tout artiste rêve d'être connu et reconnu dans son domaine, ceux qui disent le contraire mentent.
Or, quand on est dans une position de pointe, il est évident qu'il y aura des personnes qui ne sauront pas vous saquer.
Mais pourquoi ce besoin de venir intervenir sur le sujet pour donner votre version des faits ? Est-ce vraiement utile ? Une mauvaise critique vaut mieux que l'indifférence. Critiquez-moi, insultez moi, au moins vous parlez de moi. C'est fabuleux, vous ne laissez personne indifférents.
Maintenant, je vais développer là où je crois critique :
Je suis artiste et enseignant dans cette matière artistique. Un jour, face à un élève dont j'avais critiqué le travail, celui-ci me répondit "Mais qui êtes vous pour me juger ?". Et là je lui ai répondu "Et si je t'avais félicité, me demanderais-tu qui je suis ?".
C'est toute la question de la légitimité. Il faut toujours justifier qui on est quand on fait une critique négative, par contre, on se fout de qui vous êtes tant que vous jetez des fleurs.
Je vous retourne la question : Si ce topic était l'inverse, à savoir plusieurs possesseurs de vos méthodes venant les vanter et en dire tout le bien qu'ils s'en pensent, vous seriez-vous inscrit pour les remercier et leur faire part de votre satisfaction d'avoir rempli votre rôle de pédagogue ? J'ai quelques doutes...
Vu ma position, je côtoie suffisamment d'artistes pour faire ce constat : Vous ne supportez plus aucune critique, vous avez tellement l'habitude que les médias vous passent la baume que la moindre critique, le moindre avis défavorable provoque une levée de boucliers.
Vous me rétorquerez que ce n'est pas la critique qui vous dérange, mais l'injure. Là, nous tombons dans le vrai débat.
Depuis quelques années, je suis surpris de voir avec quelle facilité les artistes et les gens en général se sentent injuriés. Pour peu que la critique soit acerbe, l'étendard de l'injure est immédiatement déployé.
Une injure, c'est le terme de "nègre syphillitique" employé par un journaliste américain pour parler de Jimi Hendrix. C'est le journaliste français qui dit de Jean Jacques Goldman que l'on ne voit que son "grand nez" (on devine le sens de la phrase facilement), là c'est de l'injure.
Ici, les mots "guignol", "prétentieux" sont des avis, ni plus ni moins. Quand vous dites que l'on dénigre votre personne, c'est faux, on juge pas votre physique, ni votre intégrité d'être humain, on critique votre attitude, votre manière de travailler et la qualité de vos productions.
Hé les mecs, j'ai composé une chanson qui dure 5 minutes 15, et si on l'appellait 5:15 ???
