Dimebug a écrit :
Ces premiers albums sont plutôt "banals", blue/bar classique, parfois cliché.
Ca s'amorce avec Wild Heart et ça décolle avec Chills and Fever.
Après, chaque album a sa touche, son ambiance. Certains morceaux prennent leur dimension en live... A la base c'est une musicienne qui s'est construite en live.
Faster est un album énorme, mais peut-être le plus distant de ce qu'elle est vraiment, de ses racines musicales. Là, elle a joué dans la cour des grands coté production et y a laissé quelques plumes coté authenticité (mais ca lui a permis d'aller pousser le chant plus loin). Après, elle revient sur du blues rock typé et Sweet Southern Sound montre bien le mûrissement que lui on apporté les précédents albums.
Elle arrive à concilier authentique, construit et réfléchi sans être trop cliché tout en intégrant l'énergie du live.
En effet, je suis d'accord, "Wild Heart" est son premier "grand" album où elle commence à vraiment exprimer sa personnalité. Et je ne dis pas seulement ça parce que ...
Dédicacé (et correctement en plus - la plupart des anglo-saxons se gourrent dans "Philippe" mais elle avait pris soin de me demander de l'épeler) lors d'un concert au Spirit Of 66 de Verviers en 2017.
Non pas que les premiers albums étaient "mauvais" - ils contiennent même quelques très chouettes morceaux - mais effectivement, elle n'avait pas encore trouvé sa singularité - c'est vraiment une artiste qu'on a vu mûrir et grandir en direct. Après Wild Heart, les perles s'enchaînent, pas un mauvais album, mais par contre un chemin sinueux qui la voit explorer toutes les racines de la musique US. Avec le recul, elle a déjà une carrière fantastique, et est très loin d'avoir dit son dernier mot.
Si vous avez l'occasion, il faut la voir sur scène, elle offre une authenticité totale en contraste (voulu) avec son apparence.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"