Barrett Experience a écrit :
C'est vrai que si l'on écoute
Dark Side Of Tthe Moon en isolant des titres, on casse l'intérêt et la mélodie qu'apportent l'album et puis c'est chiant d'entendre que ça se tronque aussi. Le fait aussi que cet album soit le plus apprécié c'est pour l'ambiance qu'il y avait au sein du groupe (qui était très bonne) mais aussi parce qu'après
Atom Heart Mother, c'est un album qui ne fait pas fourre tout et qui musicalement est très ouvert. J'enfonce des portes ouvertes en rajoutant qu'il manque à l'album ce cri destructeur que possède
Careful With That Axe, Eugene.
Personnellement, je préfère
Ummagumma,
Animals,
Meddle,
Atom Heart Mother et The Wall. Car force est de constater que même si DSOTM est un album magnifique, c'est un peu mou et
il réduit l'aspect expérimental (qui finira par revenir dans Wish You Were Here de toutes manières).
Heu mmmoui, enfin On The Run, c'est quand même une référence dans l'histoire de la musique électronique, puis y'a tous les samples (voix, rires, bruits) qui reviennent régulièrement dans l'album. Money dont le rythme à 7 temps est lancé par des samples. Y'a Any Color You Like qui est trop souvent oubliée et qui est aussi bien barrée niveau "expérimentale" (surtout en live
) et le gigantissime Great Gig In The Sky, qui a foutu plus d'une tarte dans la gueule.
C'était aussi un des premiers album où tous les titres s'enchainent (jusqu'à ne plus voir la différence sur les trois derniers) et enfin c'est le premier concept album de l'histoire du rock.
Pour le coté un peu mou, il suffit d'écouter Time, On The Run ou The Great Gig, ou tous simplement de voir Waters en live pour comprendre qu'il n'en est rien. (même si c'est vrai qu'il y'a plus violent chez Pink Floyd)
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969