Dark Schneider a écrit :
El Phaco a écrit :
(...) Led Zep, les Floyd, etc... sont inconnus de la grande majorité des élève que je croise, même de nom.
Mouais, c'était déjà pas loin d'être le cas quand j'étais au lycée... il y a 20 ans
. Certes, a peu près tout le monde connaissait Pink Floyd de nom, Led Zep déjà beaucoup moins et après quand tu commençais à creuser c'était le néant.
Cette histoire du rock aux oubliettes c'est vachement fonction du cadre social des jeunes...
Sans ca dire que " les jeunes écoutent ceci ou cela" n'a pas plus de sens aujourd'hui que depuis toujours .
Dans mon collège de banlieue parisienne dans les 90's seuls quelques cas isolés se risquaient à évoquer les Pixies, les Doors étaient l'affaire de quelques ombrageux énergumènes, les Pistols n'existaient pas, le blues boom était un sujet de quelques experts. Je monte un groupe et on joue 3 morceaux en spectacle de fin d'année ; on est les seuls.
L'écrasante majorité écoutait dance machine, M6, du hip-hop ou de la House.
Plus tard 1995 au bahut même combat; Primus était introduit sous le manteau de la cours de récré , les red hot devaient avoir 4 amateurs sur 400 élèves, 2 précieuses rencontres me révèlent l'existence d'Infectious Grooves, il devait y avoir un engouement pour Led Zep et Metallica chez une 15aine de jeunes et on savait même à peu près qui du lycée voisin était dans la "tendance"
. Tous globalement sont marginaux comparés aux autres élèves ...
Et tout les autres n'en ont rien à carrer , écoutent alliance etnik, mc solar, ntm ou pleins d'autres trucs . La majorité n'a que M6 comme base de référence, MTV n'étant pas encore accessible et canal plus que pour les abonnés .
Je change de bahut : 1996 Marseille 8eme arrondissement: rien à voir, la tendance est inversée
Des crêtes , cheveux bleus, locks ornent le paysage.
Mais chez la grande majorité des jeunes dans les autres bahuts : retour drastique de la tendance du premier bahut.
En 2004 j'occupe un local associatif du centre de Marseille ou moultes groupes locaux se croisent pour répéter et boire une mousse.Ayant vu jusque là dans les assos musicales de marseille des milliers de clones de la FF et des bons et (très) mauvais rappeurs avec des instrus composées sur PlayStation,d'un coup d'un seul on assiste bouche bée à une déferlante d'ados de 17 ans fans des Ramones qui nous réapprennent le rock.
Aujourd'hui a Marseille je me fais aucun souci pour la santé du rock ; les petites salles pullulent et programment des montagnes de groupes du rock au punk au noisy , les seuls qui s'inquiètent sont les autorités qui font fermer les clubs, lesquelles vont réouvrir plus loin.
Mais tout ca dans
un quartier .
Bref ...
Depuis toujours tout dépend du contexte.
J'ai jamais vu la majorité des ados adhérer au rock... et c'est fait pour