El Phaco a écrit :
C'est là qu'on voit l'expérience. Je ne pense pas être encore capable de changer à la volée en concert les pédales que j'utilise sur chacun des morceaux de notre set. J'imagine que ça viendra en accumulant les scènes.
Ça demande de "jouer" avec les pieds et de la coordination. J'enclenche souvent deux pédales pour les solo: le plus souvent un boost et le delay: il faut bien réfléchir sur l'ordre et le moment. J'ai aussi des changements en compresseur (je le règle drastiquement, c'est un effet pour moi) au milieu des morceaux, je modifie parfois le delay en cours de morceaux, le plus souvent entre (passer de slap back à long, ou passer à un chorus) mais ça ne me pose aucun problème: il faut juste penser la transition de façon à faire le changement de dynamique/volume au moment de bascule du morceau, les delays, selon la partie avant ou après, peuvent mordre avant ou après sans trop de conséquence.
Mon problème est plutôt lié aux réglages et au résultat... j'ai une pédale de saturation plutôt moderne et une saturation plutôt vintage. Sur un morceau, habituellement, je passe même de l'une à l'autre. La KOT a deux canaux: un crunch et une OD plus importante. La décision d'utilisation entre ces 3 saturations, les 2 OD et la distorsion est assez floue, selon l'humeur. Hier soir, je n'ai utilisé que la KOT et je suis resté les 3/4 du temps sur le canal crunch. Tout ça pour dire qu'en concert, ces nuances ne s'entendent pas toujours (le cas échéant, hier soir, on avait un son atroce, j'étais en mode "survie"), qu'il est bien d'avoir un son de guitare cohérent pendant tout le set, et que multiplier les saturations, c'est multiplier les risques de changement d'EQ ou de volume involontaires, bref ça bouleverse presque à tous les coups l'équilibre du groupe pour pas grand chose. Enfin c'était ma réflexion hier soir (c'est périodique).
Vous battez pas, je vous aime tous