Citation:
les gammes ont leur limite, aussi. Il faut passer à un moment ou un autre à un travail personnel avec un playback.
Je ne suis pas forcément opposé à ce point de vue... Encore que le playback n'est pas forcément nécessaire. Par contre la gamme contient trop d'informations en générale pour passer directement de là à une mélodie qui veuille dire quelque chose. Donc ce que je conseille encore et toujours (oui, je deviens gateux dans mon grand âge
) c'est de travailler sur l'agencement mélodique et rythmique de quelques notes bien choisies dans une gamme donnée (le grand, l'immense Johann Seb Bach) pratiquait beaucoup ça.
Il s'agit de choisir quatre notes par exemple, dans une gamme, une tonalité donnée. On les tourne dans tous les sens et on trouve une phrase qui sonne bien. Puis on déplace la dite phrase, harmoniquement, mélodiquement etc. (Par phrase, j'entend ici succession d'intervales par rapport à une note donnée). On pourra donc ensuite développer tout un discours, partant au départ de ces trois notes initiales. Pis quand la phrase en question commence à être répétitive, on peut en introduire une autre etc. On peut bien entendu recommencer ce meme travaille sur une suite de phrases qu'on déplacera... Avec ça tu auras déjà de quoi ne plus trop tourner en rond.
Autre suggestion, dont la précédente est en fait issue: analyser les oeuvres qui te plaisent... (ma constatation précédente est en grande part issue de pratiquement six mois passé à décortiquer la sonate no1 pour violon seul de JSB) le classique est sans doute plus riche mais bon, tel ou tel morceau que tu aimes te permettra de trouver des idées, non pas en repiquant tel ou tel plan (ça peut quand même servir) mais en essayant de comprendre comment tout cela à été produit, comment le morceau s'organise. Dans un genre plus moderne, Hallow be thy Name de Iron Maiden est très simple comme construction, avec des répétitions de petits plans qui évoluent, s'appellent, se superposent... et donent au final une grande chanson.