Une notice ? En grec ?
Oui, mais en grec ancien, alors !
À défaut de pentode ou triode, quel délice de découvrir méandres et labyrinthes du point to point traduits en trimètres et pentamètres mêlant, emmêlant iambes, trochées, dactyles, spondées, et anapestes en goguette.
Et les impédances en hendécasyllabes, ah ma doué !
Avec Paul Verlaine rédigeant l'avertissement :
« De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.»
Ça n'aurait, bien sûr, aucune intelligence commerciale, mais quelle gueule folle
Je sors, OK, mais sans oublier mon FX stéréo et ses deux cabs ! Non mais !
Et boujou à Phisud au passage !
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.