Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
GuitaristeX
Skelter a écrit :
Je pense qu'il perdra à Marseille...



Citation:
Les Marseillais ont placé dimanche Jean-Luc Mélenchon en tête de leurs suffrages. Dans une ville clairement découpée en trois blocs - quartiers nord, est et sud -, le leader de la France Insoumise est arrivé devant Marine Le Pen avec 24,82 % des voies contre 23,66 %. Emmanuel Macron termine troisième (20,44 %), François Fillon quatrième (19,81 %). Le PS, durement secoué localement par les affaires, passe tout juste la barre des 5 % (5,3 %), malgré une mobilisation importante des électeurs dont 73,99 % ont fait le déplacement jusqu'aux urnes.


C'est jouable.
Invité
Skelter a écrit :
fab38 a écrit :

Tu as voté Macron au Premier Tour, non? Tu dis bien dans ton post que son programme te plaisait, son social-libéralisme te parlait, etc...
Et tu ne voteras pas pour lui donner la majorité qui lui permettrait de le mettre en place.
C'est ça que je ne comprends pas. Si c'est pour le decorum, quel est l'intérêt?


Évidemment je souhaite qu'il ait une majorité. Cependant tu auras noté que les législatives sont des élections locales. Je voterai donc pour le candidat PS que je connais. S'il ne passe pas le 1er tour et que le second tour oppose un candidat En Marche à un LR je voterai EM.

Maintenant je suis assez circonspect sur le confusionisme et le populisme soft entretenu par le "et droite et gauche" de En Marche. Ça me trouble...ce qui explique que je ne voterai pas EM aux municipales, sénatoriales, européennes, régionales, cantonales...
comment tu fais pour voter à des élections législatives régionales sachant que tu es domicilié au danemark ?
GuitaristeX
Skelter a écrit :
fab38 a écrit :

Tu as voté Macron au Premier Tour, non? Tu dis bien dans ton post que son programme te plaisait, son social-libéralisme te parlait, etc...
Et tu ne voteras pas pour lui donner la majorité qui lui permettrait de le mettre en place.
C'est ça que je ne comprends pas. Si c'est pour le decorum, quel est l'intérêt?


Évidemment je souhaite qu'il ait une majorité. Cependant tu auras noté que les législatives sont des élections locales. Je voterai donc pour le candidat PS que je connais. S'il ne passe pas le 1er tour et que le second tour oppose un candidat En Marche à un LR je voterai EM.

Maintenant je suis assez circonspect sur le confusionisme et le populisme soft entretenu par le "et droite et gauche" de En Marche. Ça me trouble...ce qui explique que je ne voterai pas EM aux municipales, sénatoriales, européennes, régionales, cantonales...


Donc j'arrive pas à comprendre.
Tu te rallies du côté de ceux que tu penses vainqueurs dès le premier tour ou t'as voté ps au premier tour ?

Et ensuite, localement tu gères via tes convictions.
Le tout pour donner une majorité présidentielle au président mais pas à l'assemblée ?

C'est quoi tes convictions et ta cohérence ? Je comprends pas. C'est hyper opportunistes et baisse du caleçon ta manière de faire non ?
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
GuitaristeX a écrit :
Les Marseillais ont placé dimanche Jean-Luc Mélenchon en tête de leurs suffrages. Dans une ville clairement découpée en trois blocs - quartiers nord, est et sud -, le leader de la France Insoumise est arrivé devant Marine Le Pen avec 24,82 % des voies contre 23,66 %. Emmanuel Macron termine troisième (20,44 %), François Fillon quatrième (19,81 %). Le PS, durement secoué localement par les affaires, passe tout juste la barre des 5 % (5,3 %), malgré une mobilisation importante des électeurs dont 73,99 % ont fait le déplacement jusqu'aux urnes.

C'est jouable.

Pas si simple il faudrait avoir la photo par circonscription. Et pas sur qu'aux législatives la FI emporte le même engouement qu'aux présidentielles.

Et sinon Gx, tu parles suédois ?
J'ai passé 4 jours en Suède, c'est quand-même assez curieux comme langue...
Skelter
  • Vintage Total utilisateur
fab38 a écrit :
Merci de ta réponse.


De rien. Au delà de ca ce que j'attendais de l'élection de Macron et d'En Marche c'était une recomposition de la gauche de gouvernement vers une offre social-libérale et social-démocrate, pas d'une disparition du PS et encore moins de l’avènement d'un blob informe "ni droite ni gauche".
L'idée c'était que le PS et En Marche fusionnent dans un parti démocrate à l’américaine.
Aujourd'hui je m’aperçois qu'En Marche devient un truc fourre-tout et populiste, sans colonne vertébrale idéologique, dont le but est de tuer les partis traditionnels. Cela ne m’intéresse pas. J'ai été, en fait je le suis toujours, militant PS. C'est ma famille politique et je ne souhaite pas sa disparition.

GuitaristeX a écrit :



Citation:
Les Marseillais ont placé dimanche Jean-Luc Mélenchon en tête de leurs suffrages. Dans une ville clairement découpée en trois blocs - quartiers nord, est et sud -, le leader de la France Insoumise est arrivé devant Marine Le Pen avec 24,82 % des voies contre 23,66 %. Emmanuel Macron termine troisième (20,44 %), François Fillon quatrième (19,81 %). Le PS, durement secoué localement par les affaires, passe tout juste la barre des 5 % (5,3 %), malgré une mobilisation importante des électeurs dont 73,99 % ont fait le déplacement jusqu'aux urnes.


C'est jouable.


Sur le papier oui mais la présidentielle n'est pas les législatives. Dans cette election locale la prime va souvent au deputé déjà implanté, et encore plus à Marseille. Ensuite les scores de Mélenchon sont dus à la faiblesse du candidat Benoit Hamon et à la bonne campagne des présidentielle de Melenchon. Depuis il a coulé beaucoup d'encre. Rien n'indique que les électeurs de gauche de cet arrondissement délaisseront leur depute pour se jeter dans les bras de Melenchon.
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
Skelter a écrit :
Je pense qu'il perdra à Marseille...


En tout cas Patrick Mennucci n'est pas content:
Citation:
Jean-Luc Melenchon a fait le choix d'être candidat à Marseille, dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône, circonscription dont je suis le député sortant et candidat pour un second mandat.
C'est une clarification.
Il clarifie la stratégie politique de Jean-Luc Melenchon : En effet en venant dans la seule circonscription de l'arc méditerranéen où le Front National n'a aucune chance d'être au second tour (14,3% au premier tour de la présidentielle), où la droite ne peut l'emporter (10,8% au premier tour de la présidentielle) il montre que son seul combat, le sens de son engagement politique est le combat gauche contre gauche. Il construit un affrontement avec un député qui a soutenu jusqu'au bout Benoît Hamon, qui s'est battu pour l'amnistie sociale des syndicalistes, contre la déchéance de nationalité pour les seuls bi-nationaux et contre la loi travail.
Il clarifie la vision de la démocratie de Jean-Luc Melenchon. Après avoir tenu des grands discours sans grande précision sur la 6ème République, nous découvrons maintenant qu'en réalité elle consiste à une reproduction en pire de la vieille politique : Parachutage, petits arrangements pour son propre intérêt, manœuvre dans le microcosme politique marseillais, ...
Son parcours plaide d'ailleurs dans ce sens et les observateurs avisés ne seront pas surpris : En l'espace de 8 ans il fut sénateur de l'Essone, député européen du sud-ouest, candidat aux législatives dans le Nord et maintenant candidat dans les Bouches-du-Rhône. A ce niveau ce n'est plus un homme politique mais bien un nomade électoral.
Il clarifie sa considération et son respect des électeurs. En cherchant à se faire élire dans une circonscription, une ville et un département où il n'a aucunement l'idée de s'installer, il démontre qu'il souhaite faire des citoyens du centre-ville de Marseille des instruments de son ambition personnelle. S'il est élu, jamais il ne reviendra dans cette circonscription, jamais il ne prendra à bras le corps les problématiques marseillaises comme j'ai pu le faire sur la métropole, les écoles ou encore la défense du commerce en centre-ville. Mais monsieur Melenchon doit savoir que Marseille n'est pas et ne sera jamais son marche pied.
Jean-Luc Melenchon fait une erreur fondamentale en candidatant à Marseille dans cette circonscription : Ici on ne joue pas avec le péril Front National, on ne met pas sur le même plan Macron et Le Pen. Ici on ne glorifie pas les frontières, on est attaché à la construction européenne et aux brassages des populations. Ici quand on parle des travailleurs étrangers on ne les accuse pas de voler le pain des travailleurs français comme l'a fait Jean-Luc Melenchon au parlement européen. Enfin ici, on n'a pas des pudeurs de gazelle au moment de parler des atrocités de Bachar El Assad et des crimes de Vladimir Poutine.
Les Marseillais devront faire un choix le 11 juin : Soit ils votent pour Jean-Luc Melenchon, un député plateau télé, qui sera invisible à l'Assemblée comme il l'est aujourd'hui au parlement européen, soit pour moi, élu député de l'année 2015, classé parmi les députés les plus actifs de l'Assemblée Nationale et auteur de nombreux rapports.
Les Marseillais doivent choisir un député qui leur est utile, qui connaisse leur réalité et qui veut se battre pour eux. Je pense avoir rempli cette mission durant ces cinq dernières années et m'engage à la poursuivre pour les cinq prochaines.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Skelter
  • Vintage Total utilisateur
fabh a écrit :

En tout cas Patrick Mennucci n'est pas content:


Ben on voit bien quelle est la stratégie de Mélenchon...il s'attaque à un symbole du PS. Mais je maintiens qu'il perdra
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

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Skelter a écrit :
fabh a écrit :

En tout cas Patrick Mennucci n'est pas content:


Ben on voit bien quelle est la stratégie de Mélenchon...il s'attaque à un symbole du PS. Mais je maintiens qu'il perdra


Non, Jean Luc Mélenchon l'emportera.
Invité


Le PS flippe de ressembler au PC ... tout comme LR ...
Dans tous les cas de figure, c'est une excellent chose que ces partis traditionnels se soient pris une telle raclée aux présidentielles ... et j'espère que ça va continuer... si le mouvement pouvait se diriger vers une disparition des politiciens de "profession" , on aurait au moins gagné ça
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
PP a écrit :
Bien dit, Patrick Mennucci.
Cet auto-parachutage grotesque, c'est le caniveau de la politique politicienne.


Ca rappelle un peu Hollande en Corrèze.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Skelter
  • Vintage Total utilisateur
En parlant de Francois...

Citation:
Au Parti socialiste, il lance avec Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard, les « transcourants », rebaptisés ultérieurement « Démocratie 2000 ». En 1985, il publie, aux côtés de Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Jean-Michel Gaillard et Jean-Pierre Mignard et sous le pseudonyme de Jean-François Trans (pour transcourants), un livre intitulé La Gauche bouge, qui appelle à la fondation d'un parti démocrate à l'américaine sur les bases d'un « consensus stratégique entre [le PS] et les courants démocratiques du pays, au-delà du clivage gauche-droite ». Les auteurs se présentent comme des « libéraux de gauche » et dénoncent les « rhumatismes de la vieille gauche ». En 1985-1986, il vante la « modernisation de nos marchés financiers » et juge incontestée la nécessité « de transférer une part des charges de l’entreprise sur les ménages, afin de favoriser l’investissement », et de davantage « de flexibilité ». Dans le même temps, il donne un cours d'économie à l'Institut d'études politiques de Paris en tandem avec Pierre Moscovici, enseignant d'après Ariane Chemin, « la désinflation compétitive, les vertus de l'ouverture des marchés et les bienfaits du réalisme économique ». En 1991, il souligne cependant que l'économie de l'offre a perdu « une large part de son lustre »


Source: wikipedia

Si Macron n'est pas l'héritier de Hollande avec ca
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fab38
  • Vintage Cool utilisateur
Skelter a écrit :
Aujourd'hui je m’aperçois qu'En Marche devient un truc fourre-tout et populiste, sans colonne vertébrale idéologique, dont le but est de tuer les partis traditionnels.


Je pense que c'est peut-être trop tôt pour en être sûr. Je dirais plutôt qu'aujourd'hui on n'a aucune véritable idée de ce que peut bien être En Marche!, car mis à part Macron, il n'y a pas de personne clairement identifiable susceptible de relayer une quelconque identité (le premier qui cite Bayrou va faire 457 pompes dans le jardin).
Skelter
  • Vintage Total utilisateur
fab38 a écrit :
Skelter a écrit :
Aujourd'hui je m’aperçois qu'En Marche devient un truc fourre-tout et populiste, sans colonne vertébrale idéologique, dont le but est de tuer les partis traditionnels.


Je pense que c'est peut-être trop tôt pour en être sûr. Je dirais plutôt qu'aujourd'hui on n'a aucune véritable idée de ce que peut bien être En Marche!, car mis à part Macron, il n'y a pas de personne clairement identifiable susceptible de relayer une quelconque identité (le premier qui cite Bayrou va faire 457 pompes dans le jardin).


Disons que le fait que des personnalités de droite aient adhéré à En Marche! entre sa création et le 1er tour de l'élection présidentielle ne me pose aucun problème, car elles l'ont fait pour le positionnement idéologique social-liberal, progressiste et libéral.

Bayrou, Berger, Dutreuil, Idrac, Delevoye, Arthus, Lemoine, Goulard, Lepage, etc. ont adhéré à une ligne idéologique, et je n'ai aucun problème avec leur presence aux cotes de Macron ou au gouvernement.

Maintenant ce qui est dérangeant ce sont les débauchages, ou tentatives de débauchages, à la Sarkozy, dont l'unique objet est d'assécher l'électorat de centre-droit, donc sans rapport avec l’idéologie. De l'autre côté les debauches et les autres élus LR qui font des propositions de service, le font par opportunisme. Et dans les deux cas c'est très moyen de voir des personnes qui ont combattu Macron, ou en étaient éloignés, idéologiquement, venir à la soupe. C'est ca qui brouille les cartes...
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

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