Actualité politique / Règles en page 1

est-ce que ça va jusqu'à dissocier le réel de la matière?

Je suis pas certain que l'intérêt des pauvres soit de voter à gauche

Au lieu d'attendre la becquée de la part des politiques (qui ne pensent qu'à leur gueule), les gens feraient mieux de s'unir en coopératives, entreprises, ... et créer eux-même leur richesse.

bonne idée, je vais dire à mon voisin de lancer sa coopérative de manutentionnaires, et à mes élèves de BTS de lancer une société de vendeurs d'articles de sports qui vendraient (sic) leurs services à Décathlon.

Vu que c'est le plus gros qui gagne et gagnera toujours tu peux leur dire d'aller mendier un job sous-payé chez un patron tyrannique et de se faire bais** jusqu'à leur mort par le capitalisme, les promesses électorales, le fisc, ... Et tu pourras les rassurer en les invitant à venir dénoncer ce même système sur un forum internet

Non : tu définis et circonscris à ta guise cette prétendue obsession, histoire de te donner bonne conscience face à ces dérangeantes questions de justice sociale

Bluesbarbu:

donc tu maintiens "pauvre = assisté qui attend la becquée"? tu sembles bien savoir qu'on peut être salarié et pauvre

Au contraire, pour moi quelqu'un de pauvre est quelqu'un qui veut s'en sortir.

Pour beaucoup à gauche, un pauvre est quelqu'un qui doit être assisté. Mais comme il ne pourra jamais l'être dignement c'est un problème insoluble.

Concrètement le gars qui aujourd'hui est au chômage, tu veux lui dire d'attendre que le bon candidat soit élu et qu'il change le monde (parce que le marché français ne suffit pas) pour qu'il ait de quoi vivre correctement ?

Moi je préfère lui dire de ne compter que sur lui et éventuellement sur d'autres personnes dans sa situation. C'est maintenant qu'il a besoin de gagner sa vie.

ça illustre bien qu'on a souvent des visions erronées du camp d'en face, je me reconnais pas du tout dans ta description de la pensée gauchiste.

En filigrane je vois la revendication de l'action et de la réalisation de soi-même qui serait l'apanage des gens de droite. Pourtant je connais pas mal d'entrepreneurs de gauche, des mecs qui se sont bougés le cul mais qui ont été ravis (comme d'autres gens qui sont de droite) de bénéficier d'aides au creux de la vague.

C'est ma faute, je me suis mal exprimé. Je ne voulais pas dire que c'était ton opinion, je voulais juste mieux expliquer la mienne

Je pense que la vie est courte, et que personne ne peut améliorer nos vies. Les politiciens ne font que la com et des mesurettes. Ils n'ont aucun pouvoir sur une société mondialisée.

Le capitalisme a gagné, les gens doivent utiliser ses armes contre lui. 10 chômeurs qui s'unissent pour créer leur boite seront plus efficaces et épanouis que 10 gars en interim ou en CDD à qui on promet quelques miettes de plus, un jour peut-être.

Je ne dis pas que c'est facile, je dis que je ne vois pas d'autres solutions pour celui qui doit vivre maintenant.

Pas exactement : le concept de matière se trouve n'avoir de sens que dans le langage commun et ne plus correspondre à rien de strictement défini dans le discours scientifique lui même .... ce n'est plus qu'un terme "commode" mais très approximatif

(quand tu penses que la masse est équivalente à l'énergie ... tu te dis que ce qu'on appelle couramment la masse ne doit plus trop coller à ce qu'on en croit)

On devrait partir de cet axiome

Ton message est intéressant. Je dois faire bref. Je suis d'accord avec ton image des 10 chômeurs. Le problème c'est que la véritable liberté d'entreprendre est sacrifiée sous la liberté de faire du bénéfice: la loi protège la propriété, la rente, le territoire institutionnel. Des mères de familles qui se mettent ensemble pour offrir un service de repas à midi pour les enfants dans un bled isolé, on leur reproche de ne pas avoir de diplômes et d'autorisation. Des gars qui veulent investir des locaux désaffectés depuis 10 ans pour monter une entreprise de réparation d'ordinateurs, le propriétaire des locaux veut conserver son droit à laisser vide ses locaux. Une ancienne équipe de jeunes chercheurs en biologie qui veulent monter une start-up à partir du projet qui les employait, abandonné par Nestlé. Nestlé leur fait barrage, et maintenant ça fait dix ans que rien n'a été fait. Trois exemple dont je connais des protagonistes. Il existe des millions d'exemples comme ça, ou l'entreprise est freinée, non par la fiscalité, la réglementation sociale, mais par les corporations, les propriétaires, les ayants-droits (ah tiens, ça me rappelle une histoire de reprise musicale qu'on a dû enlever de notre album).

Euh... le matérialisme est une théorie de sciences sociales, ça n'a aucun rapport avec la matière: dire que le poète a une conscience de lettré est un point de vue matérialiste, et pourtant un matérialiste s'en fiche qu'il écrive sur un papyrus, un parchemin, un papier ou un ordinateur.

je crois pas qu'on puisse dire ça. Que la masse soit équivalent à l'énergie nécessaire pour la créer ou la détruire, ok.... Mais le risque, dans ce que je comprends de ton message précédent en tout cas, c'est presque d'arriver à la vision ésotérique "tout est énergie, tout est vibration".

ben y'a des gros tout mous , ça a aucun sens ce que tu dis.

Mais dans quelle espèce de fac pourrie est-ce que t'as fait tes études ???
Purée, la moitié de mes profs étaient matérialistes athées (et marxistes) - et certains étaient vraiment des gens admirables d'ailleurs.... je peux dire que j'en ai entendu parler du matérialisme ...

https://www.wikiberal.org/wiki(...)lisme