cliclac a écrit :
Fandango a écrit :
Ces clivages ont toujours existé, rien de nouveau sous le soleil...
t'as pas tout compris ou tout lu le clivage gauche droite c'est estompé au profit d'un clivage progressiste réactionnaires ça permettait à la gauche et a la droite de se différencier.
Avec le retour de la question sociale MLP bouffe dans la gamelle de la FI et les GJ partent dans tous les sens, j'avais 18 ans en 68 je t'assure que ça n'avait rien a voir avec la situation actuelle.
C'est très intéressant ça. Je n'étais pas né en 68 (de toute façon ça comte pas, je suis pas français
) mais j'imagine que "en province" les avis étaient aussi partagés que maintenant. La différence, c'est que maintenant on est plus cantonnés au courrier des lecteurs du papier de sa région, tout le monde donne son avis sur facebook, et les avis c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un. Pourtant, pour avoir beaucoup étudié les mouvements sociaux, Lepen père a tout de suite essayé de récupérer les prolétaires, exactement comme sa fille ou ses sbires maintenant. Pour moi justement rien n'a changé: le prolo se rapproche de celui qui défend (ou prétend défendre, ce serait plus juste) ses intérêts et ambitions. Et le drame, je reviens là-dessus, c'est que "la gauche" a complétement abandonné "le prolo", depuis Mittérand le prolo c'est sale, ça rapporte pas. Il suffit de voir les intentions de vote des GJ, c'est pas que le PS est dernier, il n'est juste... pas repris dans le vote. On parle du parti de Jaurès! Ou sont les Hamon, les Montebourg,...? Disparus, invisibles. Même si un journaliste a la charité de leur tendre un micro personne ne clique sur l'article. A gauche, restent Mélenchon, disqualifié pour raison d'aigreur et de mégalomanie, et... Ruffin. Pour moi c'est le seul qui peut s'adresser "au peuple", il l'a déjà prouvé. C'est un des rares qui peut venir au devant d'une foule et ne pas les prendre pour des cons (et ça c'est rare). Malheureusement, Ruffin n'est pas vendeur dans les médias, il n'est ni beau ni charismatique, et surtout, plaie suprême, il préfère l'argumentation bien pensée à la "punch-line". Bref, c'est pas du tout un politique 2.0.