Mr Park a écrit :
TimeBomb a écrit :
(c'est par exemple MrPark qui nous explique que seul le communisme offre les conditions pour répondre à cette problématique).
J'ai pas tout à fait dit ça
Je vois 3 systèmes théorisés suffisamment pour être (très potentiellement) applicables: le capitalisme, le communisme et l'anarchisme. Le capitalisme tue la planète puisqu'il n'a pas vocation à se réguler, il faut de la croissance, c'est son essence. Il provoquera la fin de notre monde. L'anarchisme a pour vocation de ne pas se réguler, ce qui fait que la nature humaine fera tout de suite revenir certains instincts (appât du gain,...) qui arriveront à la même fin. Pour le communisme, lui,... je ne sais pas. C'est le seul système dont on ne connaît pas l'impact final sur la planète. Bien sûr l'URSS a fait des dégâts énormes, mais c'était une autre époque. Cuba, en revanche (et quoi qu'on pense de ce pays), fait beaucoup d'efforts dans des conditions très difficiles pour cause de 60 ans de blocus. Je ne sais pas honnêtement, je me questionne, comme tout le monde.
Je crois que de toute façon il n'y aura pas d'écologie sans un changement drastique de nos modes de vies. Et ce changement se fera par la force, ce que beaucoup d'entre nous ne sont pas prêts à admettre. Mais je dis ça, mais dans le fond je sais qu'il n'y aura pas de changement. Reste à aménager "la fin".
J'ai peut-être caricaturé ton point de vue. J’ai cherché un exemple dans les propos tenus sur backstage pour tenter d’illustrer mon propos.
Pour ma part, je pense que la question écologique transcende totalement les clivages idéologiques hérités des siècles derniers.
Quel que soit le « système » dans lequel on s’inscrit il y aura de fait une organisation économique et on poursuivra à exploiter les ressources de notre planète.
Si on se contente de leur conceptualisation théorique, il n’y a aucune raison de penser que le communisme offre plus de garanties que le capitalisme en matière écologique. Ni l’un ni l’autre ne se sont jamais préoccupés de la question. La seule porte de sortie que j’entrevois pour régler ce problème ne passe pas par un changement de système économique (ce qui n’empêche qu’on puisse le souhaiter pour d’autres motifs), mais bien par une prise de conscience de chacun du problème d’une part, et du rôle qu’il peut jouer pour contribuer à un monde meilleur d’autre part.
Donc comme toi je pense qu’il faut un changement drastique, mais je suis plus qu’effrayé par cette idée de plus en plus ouvertement défendue selon laquelle ce changement ne pourra s’imprimer qu’en renonçant à une part de nos libertés. De ton côté tu parles de « passage en force », je ne sais pas trop comment l’interpréter. Est-ce que tu cautionnes cette idée qu’il faut revoir nos libertés individuelles ou entends-tu par là – ce sur quoi je peux te rejoindre – que le cours naturel des choses nous contraindra à changer nos habitudes ?