TheSoulsRemain a écrit :
Si vous êtes un minimum objectif, vous pouvez pas dire qu'il est responsable de tout. La gestion de la crise on s'en sort sans trop de tracas...je parle pour les restaurateurs bars et intermittents etc etc.... OK tout n'est pas rose, mais globalement si on fait le bilan...
La planche a billet a tourné on est d'accord. Et cette même planche ne pouvait pas tourner pour des lits d'hôpitaux.
Qu'on soit d'accord : je le défend pas. J'essaye juste de mettre un peu de perspective dans les propos de certains.
il n'est pas responsable de tout bien sûr, mais il ne faut pas le dédouaner pour autant de sa gestion
CF. les auditions au Sénat sur l'utilisation massive des cabinets de conseils-powerpoint pour 3Mds en 5 ans !
Sa vision de petit investisseur carnassier que ce soit pour les services publics ou les bijoux de famille industriels initiée en tant que ministre de l'éco (coucou Alstom dépecé pour les copains... coucou ADP, française des jeux, EDF etc...)
Bref le principal problème c'est qu'avec une candidature à la con, une campagne qui n'en sera pas une, sans débats, sans programmes... l'abstention est pas prête de diminuer.
Pour illustrer l'Assemblée nationale avait lancé une consultation sur les raison de l'abstention l'année dernière (fallait la trouver mais bon...) : grosse participation. 95% d'avis favorables à la comptabilisation du vote blanc et une meilleure proportionnelle à l'assemblée. La réponse par les députés :
Citation:
La comptabilisation du vote blanc comme un suffrage exprimé est une proposition revenant régulièrement dans le débat public, comme en témoignent les huit propositions de lois ordinaires et organiques déposées, en ce sens, par des députés de sensibilités politiques très diverses depuis janvier 2020 ([103]). Une écrasante majorité (95,9 %) des répondants à la consultation menée par l’Assemblée nationale s’y déclare favorable ([104]).
L’argument principal des tenants de cette proposition tient à l’égalité de tous les citoyens qui se déplacent pour exprimer un suffrage et doivent être intégrés au résultat de l’élection ([105]).
La mission considère que le choix du vote blanc, comme l’abstention, doit être respecté. Cependant, décompter les votes blancs dans les suffrages exprimés revient à les intégrer dans le calcul des majorités. Pour prendre l’exemple de l’élection présidentielle, rappelons l’article 7 de la Constitution qui prévoit que « le Président est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés », au premier ou, à défaut, au second tour. Ainsi, un candidat arrivé en tête au second tour mais ne remportant pas strictement plus que les voix de son adversaire ajoutées aux votes blancs ne pourrait pas être élu.
Le risque d’une impasse est réel, obérant la confiance dans la capacité de notre démocratie à assurer la stabilité des institutions.
On vous demande votre avis, on se torche avec vos réponses.
le rapport en entier, franchement instructif :
https://www.assemblee-national(...)00046