chopino a écrit :
Ceci étant, un vrai leader politique dans le bon sens du terme, ça pourrait se trouver
(on se fout de son étiquette politique).
Non on s'en fout pas ! L'étiquette politique, c'est pas un label de supermarché, ça en dit long sur qui est la personne... D'une manière ou d'une autre. Perso j'étudie le CV politique de toutes celles et ceux pour qui je suis tenté de voter... C'est notamment pour ça que je me suis pas fait baiser par Mélenchon et son imposture.
dark lapinou a écrit :
d'ailleurs cette rumeur comme quoi les gens d'antan étaient beaucoup plus courageux, plus travailleurs et qu'ils se plaignaient jamais gnagnagna...Que dalle oui! Ca se plaignait pareil, ils avaient juste pas internet pour chouiner aux yeux de tous :p.
Avant ils se syndiquaient et faisaient grève, militaient au parti communiste ou à la SFIO (et se faisaient avoir), allaient aux réunions politiques... Maintenant les gens se moquent des syndicats et insultent les militants tout en se demandant pourquoi les acquis sociaux s'effondrent, et se plaignent "que font les syndicats ?" quand il y a un coup dur (entendu au boulot).
C'est plus confortable de gueuler sur internet, facebook etc... de prendre des postures contre ceci ou cela, de critiquer le grand capital, les patrons, etc... par contre dès qu'il y a un piquet de grève, de passer en douce, maudire les "gauchos qui nous empêchent de bosser" alors que ça coute rien de prendre une heure de grève... au boulot on s'est gelés le cul pendant plusieurs jours à l'entrée, y'en a même qui y ont passé la nuit, au final on a gagné, enfin, nous qui avons milité, mais quand la victoire a été annoncée c'était la liesse dans les services, tout le monde disait "on a gagné" alors que peu de gens s'étaient investis, beaucoup de défaitisme, d'individualisme et de "moi je"... J'ai bien repéré ceux qui étaient limite contre le mouvement car "ça sert à rien", "fais chier je dois me garer dans la rue à 100m du boulot et pas dans le service" etc... et qui aujourd'hui disent "on a gagné".
Citation:
Ce qui me choque le plus en France, c'est l'implication toujours à gauche des "artistes", c'est limite une obligation, quand tu es artiste (chanteur ou acteur), tu fais campagne pour la gauche.
Tu racontes vraiment des conneries, rien que Johnny Hallyday, Alain Delon, Michel Sardou, Fabrice Luchini et tout plein d'autres répètent à l'envi qu'ils sont de droite. Les artistes connus en France, ça se limite pas à Yannick Noah.
De toute façon les artistes en France quand ils se disent "de gauche" c'est pour défendre l'ingérence humanitaire qui est un concept de droite fort éloigné de l'internationalisme prolétarien. C'est de la charité maquillée en action politique.
La charité c'est un concept de DROITE. Tous ceux qui défendent la charité sont de droite. Tout ce qui n'est pas révolutionnaire est de droite.
Et pour répondre à l'ânerie que j'ai lu plus haut, la division gauche/droite a un sens. Déjà parce que c'est lié à comment les député d'après la révolution se posaient dans l'assemblée, on a hérité de ce clivage... ensuite parce que, quoi qu'on en dise, il y a bien une culture "de gauche" et une culture "de droite" revendiquée construite sur le rapport au capital, à la privatisation des moyens de production, aux valeurs morales, spirituelles, etc... Ce qui a changé c'est que le clivage s'est flouté avec une droitisation de la gauche molle (PS, "radicaux" qui n'en ont que le nom), mais si on regarde bien, depuis 1920 et le congrès de Tours, la SFIO (et donc le PS actuel) ont tourné le dos au marxisme et à la révolution pour la compromission avec le capital. Donc le PS est en fait depuis toujours un parti de droite.
Si on comprend que le PS est de droite, on comprend ensuite que tout ce qui est à droite du PS est de droite, le reste est plus ou moins à gauche, avec deux exceptions que sont les Verts et le FN qui échappent à ce clivage (le FN a des composantes de droite pure, d'autres plus floues, c'est normal pour un parti qui a toujours été hétéroclite). Les Verts ont une sensibilité social-démocrate donc de droite mais l'écologie n'a pas d'étiquette politique.