Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
j0k3335
"« Pouvez-vous quitter votre poste en plein mandat, et comment ça se passerait si vous le quittiez ? », lui demande Mélina, élève de quatrième, lors d’une rencontre à l’Elysée.

« Si tu le quittes, c’est qu’il peut y avoir une énorme crise et que tu es empêché », répond Emmanuel Macron.

« À ce moment-là, tu remets ton mandat aux Français, et le peuple vote à nouveau. »"

... voilà une idée qu'elle est bonne ...
Musician: Someone who puts $50,000 worth of gear into a $5,000 car to drive 100 miles to a $50 gig.
L'intelligence artificielle ne fait pas le poids face à la stupidité naturelle !
Nous sommes composés de 65% d'eau et de ... 35% de questions ...
... le moment est venu, quand l'heure est arrivée ...
Blow Up
Pour avoir Le Pen au pouvoir pas sûr que ce soit une si bonne idée.

Il faut plutôt une réforme structurelle profonde des institutions, la Ve République est à bout de souffle. Une majorité de gens commencent à le dire (et plus seulement des dangereux bolchéviks).
C'est une des seules options qui permettrait à Macron de sortir de la crise par le haut. Mais bon Macron, il parait quand même qu'il y pense, il flippe un peu de rester dans l'histoire comme le président éborgneur qui aura amené l'extrême droite au pouvoir en France.

Il peut se passer encore beaucoup de chose en 4 ans, on verra.
Lao
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    Lao
    le
“La peur est le chemin vers le côté obscur. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance.” Yoda.
PierredesElfes
Il faut , il faut !!!

Sauf que ca n'arrivera pas !!! Macron ira jusqu' au bout du bout pour emmerder les Francais et il refusera de changer quoi que ce soit a son delire et comme dans 4 ans il va certainement se barrer a l'etranger ....deja on va voir ce qu'il va se passer avec les 100 jours
Redstein
Les ultra-riches se gavent grâce à nous : qui sont les vrais parasites ?

Citation:
Obscènes et dangereux, les ultra-riches se gavent comme des porcs et renforcent les inégalités. On a parlé avec Nicolas Framont de sensibilité de classe, de langage et des raisons pour lesquelles les grandes fortunes de ce monde sont des nuisibles.




C’était l’une des grosses stats à retenir des deux premières années Covid : alors que pour beaucoup les revenus ont baissé à cause de la pandémie, la fortune des dix hommes les plus riches au monde avait plus que doublé. Autres observations, pour le plaisir : les riches polluent évidemment plus que les pauvres et les personnes qui subissent le plus les conséquences de la crise climatique en sont les moins responsables. Alors qu’on ne sait pas quoi faire de notre impuissance climatique et que l’augmentation du coût de la vie nous amène à bouffer moins (ou se soigner moins, se chauffer moins, s’amuser moins, la liste peut être longue), on voit les ultra-riches se gaver comme des porcs, plus que jamais.

La course à la rentabilité et la vision court-termiste des grosses fortunes et de leurs multinationales continuent de dérégler le monde. La balance est éclatée. Les privilèges des uns renforcent les inégalités que subissent d’autres. Pourtant, on s’évertue à justifier l’existence de ces inégalités et la domination de leur classe, à coups de discours prônant la méritocratie, pour ne citer que l’un des concepts les plus bancaux du monde moderne. Leur confort se construit pourtant sur un mode de production dont ils sont les seuls bénéficiaires, ainsi que sur le labeur d’une classe travailleuse dont les droits ne cessent d’être dégradés par leurs logiques néolibérales.

La notion de « réussite » est galvaudée, pervertie. On célèbre les mauvaises personnes, comme on fustige ceux qu’il ne faudrait pas. Qu’est ce que coûte la fraude aux prestations sociales à côté de l’évasion fiscale ? Pourtant, on ne parle jamais des évadés fiscaux comme des parasites. Au contraire, il est plutôt d’usage de pointer du doigt – pour leur prétendu « coût pour la société » – les personnes qui subissent le plus les mécanismes de domination : sans-papiers, sans-abri, chômeur·ses, etc.

Nicolas Framont (34 ans) est un sociologue français. En 2013, il a fondé la revue Frustration, un média d’opinion engagé, qui parle notamment de luttes sociales. Il a aussi publié plusieurs livres, et son quatrième vient de sortir. Parasites (Éditions Les Liens qui Libe?rent) pose d’entrée : « Les parasites ne sont pas ceux que l’on croit. » Dans le viseur : la classe bourgeoise, possédante, celle située au sommet du corps social, celle qui domine la classe travailleuse et la société en général. L’auteur développe en près de 300 pages pourquoi « cette classe ne nous apporte rien, nous coûte bien plus cher qu’elle ne nous rapporte et nous mène au désastre écologique. » Comme tout brûlot qui appelle à la révolte, Parasites donne envie de fracasser des crânes, mais il offre aussi des clés pour transformer la colère en action.

On a parlé avec lui de sensibilité de classe, de langage et des raisons pour lesquelles les grandes fortunes de ce monde sont les vrais nuisibles.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
ranez
  • Custom Cool utilisateur
Blow Up a écrit :
Pour avoir Le Pen au pouvoir pas sûr que ce soit une si bonne idée.

Il faut plutôt une réforme structurelle profonde des institutions, la Ve République est à bout de souffle. Une majorité de gens commencent à le dire (et plus seulement des dangereux bolchéviks).
C'est une des seules options qui permettrait à Macron de sortir de la crise par le haut. Mais bon Macron, il parait quand même qu'il y pense, il flippe un peu de rester dans l'histoire comme le président éborgneur qui aura amené l'extrême droite au pouvoir en France.

Il peut se passer encore beaucoup de chose en 4 ans, on verra.


Ce n'est pas une bonne idée du tout. Tous les francais rances qui n'ont pas lu le programme du RN et s'imaginent des lendemains qui chantent vont aller se soulager dans les urnes.
Redstein
Mëme les profs s'y mettent - c'est à pleurer.


*********************************************************************

Vraiment sympa, cette interview (lien ci-dessus) :

Citation:
VICE : On parle souvent des riches comme des « créateurs d’emploi », « faiseurs d'économie », « preneurs de risques »...


Citation:
Nicolas Framont : Je ne sais pas si vous avez remarqué mais ces formules ne sont généralement jamais suivies de démonstrations ou d’exemples concrets. Ce sont des évidences rarement interrogées. C’est pourquoi je l’ai fait dans Parasites. Quand on regarde le parcours et l’influence des grandes fortunes françaises actuelles, on se rend compte que ce sont des gens qui ont détruit des emplois – par exemple, la grande distribution qui a tué le petit commerce – ou les ont transformés, comme Amazon, Uber etc. Le bilan sur l’emploi est négatif : ou bien il s’est réduit – d’où l’existence d’un chômage de masse structurel – ou bien il s’est précarisé.


Citation:
Quant à l’investissement ou la « création de richesse », ce sont des fantasmes complets. Pour commencer, il n’y a que le travail qui crée de la richesse, et c’est parce que la bourgeoisie, depuis des générations, vole le fruit de notre travail qu’elle peut « investir » dans l’économie. Et quand on regarde ce qu’elle a réellement investi, on se rend compte que ce qu’elle gagne, elle se le verse d’abord sous la forme de dividendes. Depuis 2000, les actionnaires français se sont davantage rémunérés qu’ils n’ont émis d’actions nouvelles : ils nous coûtent plus cher qu’ils nous rapportent.
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Moxama
  • Special Top utilisateur
cliclac a écrit :
Moxama a écrit :
casseoreille a écrit :

Je crains fort que nous soyons la risée de tous les pays du monde

Alors qu'il suffit de se renseigner en dix minutes pour se rendre compte que l'occident entier donne raison au peuple français.

sauf qu'ils ont des régimes bien moins favorable que le notre, si nous avons raison pourquoi ne font ils pas la même chose.

Je suis désolé, mais je ne vois pas le rapport entre l'aspiration des peuples et ce que décident pour eux leurs dirigeants.

Il peut m'arriver d'admirer quelqu'un, ce qui n'est pas du tout la même chose que d'essayer de lui ressembler, ou d'y parvenir.
El Phaco


Je le vois en salle des profs. C'est assez catastrophique en effet.
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds Preampli 3 canaux Cicognani Triple Decker - 350€ : https://www.guitariste.com/for(...).html
Slyonline2
Redstein a écrit :


Vraiment sympa, cette interview (lien ci-dessus) :

Citation:
VICE : On parle souvent des riches comme des « créateurs d’emploi », « faiseurs d'économie », « preneurs de risques »...


Citation:
Nicolas Framont : Je ne sais pas si vous avez remarqué mais ces formules ne sont généralement jamais suivies de démonstrations ou d’exemples concrets. Ce sont des évidences rarement interrogées. C’est pourquoi je l’ai fait dans Parasites. Quand on regarde le parcours et l’influence des grandes fortunes françaises actuelles, on se rend compte que ce sont des gens qui ont détruit des emplois – par exemple, la grande distribution qui a tué le petit commerce – ou les ont transformés, comme Amazon, Uber etc. Le bilan sur l’emploi est négatif : ou bien il s’est réduit – d’où l’existence d’un chômage de masse structurel – ou bien il s’est précarisé.


Citation:
Quant à l’investissement ou la « création de richesse », ce sont des fantasmes complets. Pour commencer, il n’y a que le travail qui crée de la richesse, et c’est parce que la bourgeoisie, depuis des générations, vole le fruit de notre travail qu’elle peut « investir » dans l’économie. Et quand on regarde ce qu’elle a réellement investi, on se rend compte que ce qu’elle gagne, elle se le verse d’abord sous la forme de dividendes. Depuis 2000, les actionnaires français se sont davantage rémunérés qu’ils n’ont émis d’actions nouvelles : ils nous coûtent plus cher qu’ils nous rapportent.

Mais oui

Ce discours, comme celui de la fameuse théorie du ruissellement est une vaste escroquerie intellectuelle a laquelle se raccroche un capitalisme dont tous les fondements (c'est bon de le rappeler aussi) reposent sur la confiance.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Redstein
Développement du râble du capitaliste...
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PierredesElfes
Vu les premieres analyses du discours sur la feuille de route ^^ de Borne les 100 jours sont deja passés a la trappe et le 49.3 refait deja surface ....
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Redstein
TheSoulsRemain a écrit :
El Phaco a écrit :


Je le vois en salle des profs. C'est assez catastrophique en effet.


on y échappera pas.


Merci au présentateur de JT qui infeste actuellement l'Élysée...



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Citation:
Et la formule « On n’aime pas les gens qui réussissent » ?

Ben justement, non : on n’aime pas les gens qui échouent. Car précisément, entre les prétentions de la classe bourgeoise – à créer des richesses, de l’emploi, investir – et son action réelle, il y a un gouffre. Comment peut-on parler de réussite ? Son bilan social et écologique est calamiteux. On a bel et bien affaire à une classe de losers, qui plus est mythomanes.
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Slyonline2
Redstein a écrit :

Citation:
Et la formule « On n’aime pas les gens qui réussissent » ?

Ben justement, non : on n’aime pas les gens qui échouent. Car précisément, entre les prétentions de la classe bourgeoise – à créer des richesses, de l’emploi, investir – et son action réelle, il y a un gouffre. Comment peut-on parler de réussite ? Son bilan social et écologique est calamiteux. On a bel et bien affaire à une classe de losers, qui plus est mythomanes.


J'ai souvenir d'une émission radio de Là-bas s'y j'y suis ou Daniel Mermet interviewait des entrepreneurs qui se justifiaient en répétant jusqu'à la nausée "le courage d'entreprendre", "l'entreprise", "le risque d'entreprendre, d'investir".

....c'était pathétique et risible de les entendre répéter ces termes comme un mantra alors qu'ils sont loin d'être tous méritants.
Et la prise de risque, quand on n'a rien, ça n'existe pas ?

L'émission elle, n'existe plus et elle me manque.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...

En ce moment sur backstage...