Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Brigido
Blow Up a écrit :
Brigido a écrit :

Puisque vous ne baratinez pas, vous faites quoi ?
Ça m'intéresse.


Pareil, je l'ai fait mais je ne répond plus à cette question. Comme si il fallait un diplôme d'altérité pour faire de la critique sociale.


Ça ne me semble pas déconnant. Dans tout domaine, l'expérience apporte de la crédibilité auprès de ses interlocuteurs et donc forcément une meilleure écoute.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Mr Park
Blow Up a écrit :
Tiens, vu que ça parlait de politique belge. Je ne le connais pas, mais vous avez aussi des neuneus de droite de compétition chez vous.


gloup gloup

https://www.lalibre.be/belgiqu(...)HGMM/


Comme disait Desproges à propos de l'entartage de BHL (enfin, "un" des entartages), c'est très révélateur des cuistres. Et Bouchez, le premier truc qu'il fait après s'être pris une tarte, attend que deux gars maintiennent le type au sol et après va lui remettre de la tarte sur la tronche. Symboliquement ça dit beaucoup sur l'homme politique: lâche, sans courage. Ce type est plus proche du compost que de l'être humain, le droitard décomplexé dans toute sa splendeur qui dégomme "les woke" à longueur d'interviews pour aller piloter une bagnole de course et faire une émission de télé-réalité flamande après (il s'est fait virer après deux émissions).





Politiquement il se situe très précisément à la fin de cette vidéo:

Mr Park
Brigido a écrit :

Ça ne me semble pas déconnant. Dans tout domaine, l'expérience apporte de la crédibilité auprès de ses interlocuteurs et donc forcément une meilleure écoute.


Ah ben tu vois que t'es de droite
Brigido
Blow Up a écrit :
Le petit bourgeois est content, il va y avoir encore plus de pauvres qui vont dormir dans la rue cet hiver.


Ça, ça n'a pas trop de sens, mais pour le reste effectivement, la période est difficile (je travaille pour une collectivité). Les éléments majeurs de la crise ne sont pas trop de la responsabilité du gouvernement cependant.

C'est majoritairement la crise de l'énergie qui plombe les collectivités (c'est vite plusieurs millions d'euros pour des communes qui ont de gros équipements), le point d'indice + les régimes indemnitaires ça peut vite chiffer aussi. Et évidemment l'inflation, achat des matières premières (restaurations municipales), l'augmentation des coûts de tous les prestataires, les taux d'emprunt...

Les collectivités n'ont plus d'argent, donc aujourd'hui, la question est de savoir si tu augmentes les impôts (+20 % de la taxe foncière dans certaines communes), ou si tu réduits tes dépenses (services à l'usager, baisse des subventions aux associations notamment).

L'état ne peux plus suivre et enjoint les collectivités à réduire les dépenses "superflues"...bienvenue en politique.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Kandide
Brigido a écrit :
Les éléments majeurs de la crise ne sont pas trop de la responsabilité du gouvernement cependant.
Bah, néanmoins le gouvernement a des leviers pour agir !
Sinon à quoi sert un gouvernement ? C'est quoi la responsabilité du gouvernement alors ?
(réponse: atténuer les inégalités et donner une place à chacun)

Exemple:
Baisser la TVA sur la nourriture.
Augmenter drastiquement la TVA sur les produits de luxe, grosses voitures, yachts, etc.
Loi sur le droit au logement,
Taxer les superprofits,
Arrêter de donner des subventions aux grosses entreprises,
etc.
Brigido
Kandide a écrit :
Brigido a écrit :
Les éléments majeurs de la crise ne sont pas trop de la responsabilité du gouvernement cependant.
Bah, néanmoins le gouvernement a des leviers pour agir !
Sinon à quoi sert un gouvernement ? C'est quoi la responsabilité du gouvernement alors ?
(réponse: atténuer les inégalités et donner une place à chacun)

Exemple:
Baisser la TVA sur la nourriture.
Augmenter drastiquement la TVA sur les produits de luxe, grosses voitures, yachts, etc.
Loi sur le droit au logement,
Taxer les superprofits,
Arrêter de donner des subventions aux grosses entreprises,
etc.


C'est déja ce qu'il fait en partie.

Pour les entreprises, il faut de l'argent pour investir, pour maintenir les emplois, attention à la pression fiscale trop importante (la moitié des salariés français travaillent dans des PME et celles ci représentent une grande partie du tissus économique)...On n'est pas sur du CAC 40 là.
Si l'économie se casse la gueule, ce sera la fin des haricots...
L'emploi est le socle qu'il faut absolument préserver avant toute autre chose (enfin, c'est mon avis...).
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Blow Up
Brigido a écrit :
Blow Up a écrit :
Le petit bourgeois est content, il va y avoir encore plus de pauvres qui vont dormir dans la rue cet hiver.


Ça, ça n'a pas trop de sens


Evidement que ça a du sens, les litiges pour loyers impayés ça représente moins de 2% des logements mis en location. C'est toujours chiant d'avoir des chiffres récents, mais ça a un peu augmenter depuis le covid.

Pour être super large, et inclure les litiges qui impliquent le proprio (travaux non réalisés, dépôt de garantie non restitué etc...) on arrive à difficilement à 5%. C'est ultra marginal, les impayés locatifs en France et ça concerne majoritairement les bailleurs sociaux, et le phénomène de squat est encore plus marginal.
Par contre le non respect des lois sur le droit au logement opposable, et pour le pourcentage de logements sociaux dans les collectivité c'est bien moins marginal.
Les 3,8 millions de personnes sont non ou très mal logées (très mal logés ça veut dire insalubre, pas d'eau, de chauffage et d'électricité) et les 14 millions de personnes qui vivent dans des conditions de logement précaire, c'est pas marginal non plus (avec de plus en plus de familles et d'enfants dans la rue ou des taudis).

Hors bailleurs sociaux, 3,5% de la population possèdent 50% des logements mis en location. Si c'est pas une loi de caste pour les copains et qui va rassurer la petite bourgeoisie, c'est quoi

Pour le reste, c'est pas nouveau mais ça s'est accentué ces dernières années, c'est un grand classique d'aller piocher dans les finances locales pour rentrer dans les critères de convergences européens. Il y a aussi les effets pervers de la suppression de la taxe d'habitation, qui fait bondir la taxe foncière, ça va se répercuté sur les loyers, les charges des locataires et évidement la redistribution locale. La suppression de la CVAE ça va aussi être du fric en moins pour les collectivités locales.

Ca parle de 300 millions en plus pour maintenir les dotations, c'est une aumône vu la crise actuelle (il y a une note de Bercy qui a récemment fuité qui est d'un cynisme bien dégeue "on va faire une moyenne haute, en faisant une magouille comptable pour que le poids des très petites villes qui ont peut de frais de fonctionnement, montrent que les dotations augmentent)

Il y aurait des mesures simples à prendre sur rentrer dans les trucs de bolchéviks . Dotations indexées sur l'inflation, exonération ou baisse de TVA sur les contrats de prestations etc...
Mais bon, c'est là qu'on voit, quand on met les mains dans le cambouis, ce qu'est une politique de droite et une politique de gauche.

Brigido a écrit :


C'est déja ce qu'il fait en partie.

Pour les entreprises, il faut de l'argent pour investir, pour maintenir les emplois, attention à la pression fiscale trop importante (la moitié des salariés français travaillent dans des PME et celles ci représentent une grande partie du tissus économique)...On n'est pas sur du CAC 40 là.
Si l'économie se casse la gueule, ce sera la fin des haricots...


Non, c'est même plus en partie. Le gros de la masse monétaire des aides est captée par les grandes boites, alors que ce sont eux qui ont la fiscalité plus avantageuse.
Après la perfusion du quoi qu'il en coute, les effets pervers arrivent (quand les gens n'ont plus de fric, ça ne sert à rien de perfuser des boites qui ne vendent plus rien) et ça commence à être la fête du slip des faillites de petites boites +35% deuxième trimestre 2023.
Pendant ce temps là les marges des grosses boites, les dividendes et le CAC40 qui est toujours surévalué au dessus de 7000 points, se portent très bien.
Brigido
[quote="Blow Up"]
Brigido a écrit :


Hors bailleurs sociaux, 3,5% de la population possèdent 50% des logements mis en location. Si c'est pas une loi de caste pour les copains et qui va rassurer la petite bourgeoisie, c'est quoi

Il y aurait des mesures simples à prendre sur rentrer dans les trucs de bolchéviks . Dotations indexées sur l'inflation, exonération ou baisse de TVA sur les contrats de prestations etc...
Mais bon, c'est là qu'on voit, quand on met les mains dans le cambouis, ce qu'est une politique de droite et une politique de gauche.


En effet, même pour un centriste , je trouve que le système du déficit foncier est un peu limite (en gros tu augmentes ton capital tout en payant moins d'impôts). Après, pas besoin d'être Bernard Arnaud pour le faire. Une famille de classe moyenne + peut avoir recours à ce procédé pour limiter la casse sur les impôts et s'enrichir un peu (un peu d'épargne et on achète un petit T1 qu'on loue à un étudiant par exemple). Je dirais que c'est de bonne guerre, on n'est pas non plus dans l'exploitation des masses laborieuses là (enfin ce n'est pas une cible prioritaire pour rétablir la justice sociale ).

Après, sur l'actionnariat, les super profits, on passe un degré qui excède bien le cadre national. Personne ne nie l'existence de ces faits, même chez Macron. C'est là ou on rentre dans un cadre ou le pouvoir politique d'une seule nation ne suffit plus pour poser des règles (ou alors on se retrouve bien seuls avec les conséquences qui vont avec). Ça n'excuse rien, mais c'est une problématique qui se pose nécessairement, une équation plutôt difficile à résoudre (et là je reviens sur le sujet de la "real politic").

Et pour revenir sur la phrase polémique, "le petit bourgeois est content, il va y avoir plus de pauvres qui vont dormir dans la rue"...je voulais dire que toute personne normalement constituée (même un petit bourgeois ), n'a pas spécialement plaisir à voir une personne dormir dans la rue. C'est raccourci un peu rapide.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
KawaZ
  • Special Cool utilisateur
Brigido a écrit :


Et pour revenir sur la phrase polémique, "le petit bourgeois est content, il va y avoir plus de pauvres qui vont dormir dans la rue"...je voulais dire que toute personne normalement constituée (même un petit bourgeois ), n'a pas spécialement plaisir à voir une personne dormir dans la rue. C'est raccourci un peu rapide.


Si si, cela le rassure et de bien des façons.
le taux de chômage à 10% a bien arrangé les patrons, m^me les petits: combien de fois j'ai entendu "si tu n'est pas content, il y en a 4000 qui attendent à la porte", m^me ma femme l'a entendu de son patron, biologiste d'un petit labo d'analyse médicale. Bon depuis l'eau à coulé sous les ponts, son petit labo à changé 2 fois de mains, et ce n'est pas fini.
l'insécurité sociale, ce n'est ni plus ni moins qu'un moyen de pression, une épée de Damoclès qui plane au dessus de la tête de chaque salarié, un bon moyen que t'encaisses et que tu fermes ta gueule.
cela peut m^me aller plus loin, pour bon nombre de femmes seule avec des gosses, encaisser le harcelement.
harcelement et coups foireux présent aussi chez d'autres salariés, quand on n'a plus besoin de toi, ou que ta tronche ne revient pas, ou pas de la m^me obédience de vision de la société.
M^me les étrangers, les sans papiers: encore une manne de main d'oeuvre très bon marché et corvéable à merci.
Tellement pratique quand on commande un uber, son plateau repas par delivroo, ou son colis d'amazone. Pour ramasser nos poubelles, ou le ménage là ou on bosse.
Dans le BTP, combien de "contrat" si l'on peut dire à la journée? Combien attendent le matin à la sortie de dépot de fourniture de BTP, au black bien sure.
Ou tout simplement en presque toute légalité, faire appel à des travailleurs déplacés, sous conditions de boîtes à l'étranger aux protections sociales et salaires bien moins avantageux : qui viennent par bus entier pour un chantier de quelques semaines. Cela se passe dans les sociétés de transports, du BTP, ou de simples sociétés de prestations de services, tous ce qui est chantiers en clientèles.
Bref, il y en a qui viennent pour les prestations sociales, c'est sure, mais un paquet qui rament pour une misère, le tout en reversant une fortune à des marchands de sommeils.
Cela arrange pas mal de gens qui en font leur beurre.
c'est sure, ce n'est pas le gros pourcentages des petites boites et petits patrons, ou moyen et PME, en grande partiie honnêtes et respectueux des règles.
mais bon, la misère arrange pas mal de monde qui en tire des bénéfices substantiels.
sans oublier les grossses boites, qui à leurs échelles exploitent de la m^me manière en les essorants jusqu'à la dernière goutte, des petites boites et artisans. (s'en foutent, là aussi il y en a 4000 qui attendent derrière).
Même les entreprises, de la plus petite à la plus grosse ne sont devenu que des bien de spéculations:
je l'ai entendu lors d'un entretien d'embauche, créer un boite dans le but de la revendre, et ça en gros tous les 5 ans (on rachète, on dégraisse, et à peine à l'équilibre ou plutôt simplement une augmentation du CA, et on revend pour encaisser la plus value). presque rien à foutre de ce qui est produit, en biens ou services, des clients ou des salariés qui font partie du package et une simple variable d'ajustement. M^me pas une valeur ajoutée par le savoir faire et la qualité: de toutes façons il suffit de cocher des croix dans les cases de normes de "contrôle qualité" et des procédures qui vont avec. voilà tu as ton papier!
Du vent quoi.
Il reste bien Saint Loto, ou bon nombre y vont verser leur obole dans l’espoir d'obtenir un miracle, comme d'autres vont bruler un cierge à l’église, ou un pèlerinage dans un lieu "saint".
Oui, effectivement dans le panier de crabes, la "real politique" est digne d'un western.

l'essentiel c'est d'avoir un emploi: en fait une laisse, un placard qui te rassures.
casseoreille
En raison du taux de natalité extrêmement bas, et des départs à la retraite, les offres d'emplois n'ont jamais été aussi importantes. Je ne comprends pas que 5 millions de français ne trouvent pas un emploi, et ce, d'autant plus que faute de candidats, certains employeurs se voient contraints d'augmenter leurs propositions salariales, pour la survie de leur entreprise.
Mr Park
Brigido: ne t'embête pas à nous faire des pavés, tu nous as dit l'essentiel: tu penses que seuls des gens éduqués (ou formés) peuvent s'adonner à la critique sociale. Tu es donc pour l'exclusion de tous les plus faibles de la politique. Or, sans eux dans les années 20 à 40, tu bosserais encore le dimanche.

Tout ce que tu peux dire d'autre est nul et non-avenu: on sait à qui on parle maintenant, à un petit mec de droite sans arguments.
KawaZ
  • Special Cool utilisateur
Cela doit bien faire 10 ans que l'on vante aux jeunes le statut d'auto-entrepreneur... puis bon, pour les postes vacants qui ne trouvent pas preneurs, peut être que le boulot est bien nase et franchement pas motivant côté salaire.
Si tu prends la restauration, après 2 ans de COVID, cela leur a donné l'occasion d'aller voir ailleurs, et de découvrir que l'herbe est plus verte, et surtout des conditions de travail et des horaires bien plus cool. Les coupures, bosser quand les autres s'amusent jusqu'à 23H, si en plus c'est saisonnier...pas sûr de retrouver sa place l'année suivante.
C'est vrai que les jeunes ont une vision bien différente du monde du travail, bien plus opportuniste. Comment les blâmer ?
Les patrons cherchent-ils vraiment ? Parcequ'ils restent accrochés à une vision assez has been de l'employé idéal.
Au point qu'à mon boulot ( pourtant un jeune patron), cela fait plus d'un an qu'ils " cherchent" pour le SAV. J'y suis depuis 2 ans, embauché à 56 ans, un autre jeune arrivé juste après moi. Il se tire dans une semaine, étonné qu'il ne l'ai pas fait avant. Moi je n'ai pas le choix, comme l'autre technicien qui reste, un asiatique qui doit avoir 62 ou 63 ans, et qui est là pour encore 2 ans pour gratter un peu de retraite. Le boulot est bien nase, ultra répétitif, en fait la même tâche chaque jours. Voilà ce que l'on peut espérer pour finir sa carrière, pour 1500 balles à peine.
Pour ma femme, un peu pareil : elle s'en tire mieux avec ses 35 ans d'ancienneté dans la même boîte, mais il n'y a que des " vielles". Elle a vu son métier évoluer années après années, pas dans le bon sens. De technicienne de labo, les tâches techniques ont disparues les unes après les autres, pour ne faire plus que de l'accueil client, du secrétariat et du prélèvement. Le technique a été regroupé sur de grands plateaux techniques, et peut être que les plateaux techniques finiront en Roumanie ou en Inde, qui sait ?
Alors les jeunes qui sortent de l'école, ce n'est pas vraiment ce qu'on leur a vendu, pas étonnant qu'ils ne reste pas, parfois ne se pointent même pas à leur premier jour de boulot sans même un signe de vie. Trouvant facilement mieux ailleurs, et alternant périodes de chômages ( on leur a aussi bien vendu la précarité !). Cela ne les fait pas rêver les jeunes, de voir des vieux qui ont commencé avec le même niveau qu'eux, faire le même taf qu'on leur propose en début de carrière, à effectuer des tâches ne nécessitant aucune compétence particulière, ou si peu.( Et un taf que je n'aurais jamais accepté à leur âge !).
Si je continue ? Simplement qu'après 40 ans je suis " conditionné", formaté, plus le choix, et plus la niaque pour espérer quoique ce soit.
De toute façon ils ne croient plus à la retraite non plus, alors à quoi bon cotiser ? Du cash et tout de suite, et les promesses et et slogans de winners, bla,bla bla...
Des fois tu hallucines quand tu écoutes des recruteurs, les mecs croient encore à leurs baratin de bonimenteur, persuadés d'avoir le jeux en main et offrir une place à Disneyland, et que tu es prêts à te mettre à genoux devant eux tel un gourou en espérant attraper la queue du Mickey.
Slyonline2
KawaZ a écrit :
Cela doit bien faire 10 ans que l'on vante aux jeunes le statut d'auto-entrepreneur... puis bon, pour les postes vacants qui ne trouvent pas preneurs, peut être que le boulot est bien nase et franchement pas motivant côté salaire.
Si tu prends la restauration, après 2 ans de COVID, cela leur a donné l'occasion d'aller voir ailleurs, et de découvrir que l'herbe est plus verte, et surtout des conditions de travail et des horaires bien plus cool. Les coupures, bosser quand les autres s'amusent jusqu'à 23H, si en plus c'est saisonnier...pas sûr de retrouver sa place l'année suivante.
C'est vrai que les jeunes ont une vision bien différente du monde du travail, bien plus opportuniste. Comment les blâmer ?
Les patrons cherchent-ils vraiment ? Parcequ'ils restent accrochés à une vision assez has been de l'employé idéal.
Au point qu'à mon boulot ( pourtant un jeune patron), cela fait plus d'un an qu'ils " cherchent" pour le SAV. J'y suis depuis 2 ans, embauché à 56 ans, un autre jeune arrivé juste après moi. Il se tire dans une semaine, étonné qu'il ne l'ai pas fait avant. Moi je n'ai pas le choix, comme l'autre technicien qui reste, un asiatique qui doit avoir 62 ou 63 ans, et qui est là pour encore 2 ans pour gratter un peu de retraite. Le boulot est bien nase, ultra répétitif, en fait la même tâche chaque jours. Voilà ce que l'on peut espérer pour finir sa carrière, pour 1500 balles à peine.
Pour ma femme, un peu pareil : elle s'en tire mieux avec ses 35 ans d'ancienneté dans la même boîte, mais il n'y a que des " vielles". Elle a vu son métier évoluer années après années, pas dans le bon sens. De technicienne de labo, les tâches techniques ont disparues les unes après les autres, pour ne faire plus que de l'accueil client, du secrétariat et du prélèvement. Le technique a été regroupé sur de grands plateaux techniques, et peut être que les plateaux techniques finiront en Roumanie ou en Inde, qui sait ?
Alors les jeunes qui sortent de l'école, ce n'est pas vraiment ce qu'on leur a vendu, pas étonnant qu'ils ne reste pas, parfois ne se pointent même pas à leur premier jour de boulot sans même un signe de vie. Trouvant facilement mieux ailleurs, et alternant périodes de chômages ( on leur a aussi bien vendu la précarité !). Cela ne les fait pas rêver les jeunes, de voir des vieux qui ont commencé avec le même niveau qu'eux, faire le même taf qu'on leur propose en début de carrière, à effectuer des tâches ne nécessitant aucune compétence particulière, ou si peu.( Et un taf que je n'aurais jamais accepté à leur âge !).
Si je continue ? Simplement qu'après 40 ans je suis " conditionné", formaté, plus le choix, et plus la niaque pour espérer quoique ce soit.
De toute façon ils ne croient plus à la retraite non plus, alors à quoi bon cotiser ? Du cash et tout de suite, et les promesses et et slogans de winners, bla,bla bla...
Des fois tu hallucines quand tu écoutes des recruteurs, les mecs croient encore à leurs baratin de bonimenteur, persuadés d'avoir le jeux en main et offrir une place à Disneyland, et que tu es prêts à te mettre à genoux devant eux tel un gourou en espérant attraper la queue du Mickey.


Très bien décrit KawaZ
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
cliclac
  • Vintage Total utilisateur
Mr Park a écrit :
Brigido: ne t'embête pas à nous faire des pavés, tu nous as dit l'essentiel: tu penses que seuls des gens éduqués (ou formés) peuvent s'adonner à la critique sociale. Tu es donc pour l'exclusion de tous les plus faibles de la politique. Or, sans eux dans les années 20 à 40, tu bosserais encore le dimanche.

Tout ce que tu peux dire d'autre est nul et non-avenu: on sait à qui on parle maintenant, à un petit mec de droite sans arguments.

Un homme de droite, voire modéré genre centriste, ne peut être qu’un abruti qui n’a rien compris ou majoritairement un égoïste qui ne pense qu’au fric, c’est pas un peu simpliste même si c’est une pensée rassurante ?
J’en ai rencontré des gens de droite et d’autres bien à gauche, il y avait des égoïstes et des sales types des deux côtés hélas.
PierredesElfes
&ab_channel=Brut
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Mr Park
cliclac a écrit :

J’en ai rencontré des gens de droite et d’autres bien à gauche, il y avait des égoïstes et des sales types des deux côtés hélas.


C'est évident. J'ai été militant politique à gauche, j'ai rencontré des gens parmi les pires de ma vie.

Mais c'est pas la question: le "permis" de critiquer (et puis de voter? Cercle dangereux), en plus d'être con, c'est vraiment une idée de droite.

En ce moment sur backstage...