Brigido a écrit :
Et pour revenir sur la phrase polémique, "le petit bourgeois est content, il va y avoir plus de pauvres qui vont dormir dans la rue"...je voulais dire que toute personne normalement constituée (même un petit bourgeois
), n'a pas spécialement plaisir à voir une personne dormir dans la rue. C'est raccourci un peu rapide.
Si si, cela le rassure et de bien des façons.
le taux de chômage à 10% a bien arrangé les patrons, m^me les petits: combien de fois j'ai entendu "si tu n'est pas content, il y en a 4000 qui attendent à la porte", m^me ma femme l'a entendu de son patron, biologiste d'un petit labo d'analyse médicale. Bon depuis l'eau à coulé sous les ponts, son petit labo à changé 2 fois de mains, et ce n'est pas fini.
l'insécurité sociale, ce n'est ni plus ni moins qu'un moyen de pression, une épée de Damoclès qui plane au dessus de la tête de chaque salarié, un bon moyen que t'encaisses et que tu fermes ta gueule.
cela peut m^me aller plus loin, pour bon nombre de femmes seule avec des gosses, encaisser le harcelement.
harcelement et coups foireux présent aussi chez d'autres salariés, quand on n'a plus besoin de toi, ou que ta tronche ne revient pas, ou pas de la m^me obédience de vision de la société.
M^me les étrangers, les sans papiers: encore une manne de main d'oeuvre très bon marché et corvéable à merci.
Tellement pratique quand on commande un uber, son plateau repas par delivroo, ou son colis d'amazone. Pour ramasser nos poubelles, ou le ménage là ou on bosse.
Dans le BTP, combien de "contrat" si l'on peut dire à la journée? Combien attendent le matin à la sortie de dépot de fourniture de BTP, au black bien sure.
Ou tout simplement en presque toute légalité, faire appel à des travailleurs déplacés, sous conditions de boîtes à l'étranger aux protections sociales et salaires bien moins avantageux : qui viennent par bus entier pour un chantier de quelques semaines. Cela se passe dans les sociétés de transports, du BTP, ou de simples sociétés de prestations de services, tous ce qui est chantiers en clientèles.
Bref, il y en a qui viennent pour les prestations sociales, c'est sure, mais un paquet qui rament pour une misère, le tout en reversant une fortune à des marchands de sommeils.
Cela arrange pas mal de gens qui en font leur beurre.
c'est sure, ce n'est pas le gros pourcentages des petites boites et petits patrons, ou moyen et PME, en grande partiie honnêtes et respectueux des règles.
mais bon, la misère arrange pas mal de monde qui en tire des bénéfices substantiels.
sans oublier les grossses boites, qui à leurs échelles exploitent de la m^me manière en les essorants jusqu'à la dernière goutte, des petites boites et artisans. (s'en foutent, là aussi il y en a 4000 qui attendent derrière).
Même les entreprises, de la plus petite à la plus grosse ne sont devenu que des bien de spéculations:
je l'ai entendu lors d'un entretien d'embauche, créer un boite dans le but de la revendre, et ça en gros tous les 5 ans (on rachète, on dégraisse, et à peine à l'équilibre ou plutôt simplement une augmentation du CA, et on revend pour encaisser la plus value). presque rien à foutre de ce qui est produit, en biens ou services, des clients ou des salariés qui font partie du package et une simple variable d'ajustement. M^me pas une valeur ajoutée par le savoir faire et la qualité: de toutes façons il suffit de cocher des croix dans les cases de normes de "contrôle qualité" et des procédures qui vont avec. voilà tu as ton papier!
Du vent quoi.
Il reste bien Saint Loto, ou bon nombre y vont verser leur obole dans l’espoir d'obtenir un miracle, comme d'autres vont bruler un cierge à l’église, ou un pèlerinage dans un lieu "saint".
Oui, effectivement dans le panier de crabes, la "real politique" est digne d'un western.
l'essentiel c'est d'avoir un emploi: en fait une laisse, un placard qui te rassures.