Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Mr Park
cliclac a écrit :

J’en ai rencontré des gens de droite et d’autres bien à gauche, il y avait des égoïstes et des sales types des deux côtés hélas.


C'est évident. J'ai été militant politique à gauche, j'ai rencontré des gens parmi les pires de ma vie.

Mais c'est pas la question: le "permis" de critiquer (et puis de voter? Cercle dangereux), en plus d'être con, c'est vraiment une idée de droite.
KawaZ
  • Special Cool utilisateur
Ce n'est pas faux: c'est pour cela qu'il faut un cadre, des barrières, et le " contrat social" en était un.
Croire que le libre échange, sans contraintes, ni limites , ni barrières, la loi de la jungle avec l'élimination des " non viables" ( tout en les mettant sous perfusion pour éviter l'écroulement total de ce château de cartes) à conduit à la situation actuelle, et ne peut que déboucher sur des mauvaises solutions extrêmes.
La fête du slip peut avoir lieu des 2 côtés avec tous ses excès... mais à croire qu'il faut régulièrement en passer par là pour remettre les pendules à l'heure.
L'ère de l'Ego et du chacun pour soi, surtout le moi ( Hein, Ma Gueule) que les autres est peut-être terminé ?
Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #76007
  • Publié par
    Lao
    le
Une des calamités de ce système que les états (capitalistes) ont autorisé ce sont les systèmes bancaires comme le fast-trading, la spéculation boursière, la création de monnaie via le système prêt-emprunt, ..., il y a des sommes faramineuses d'argent virtuel dans le monde totalement décorrélées d'une production réelle de biens ou de services. Autant dans les non-productifs on peut admettre que les administrations et l'état ont un rôle qui leur a été délégué par la population (pour administrer la vie sociale) autant toute cette caste mondialisée de financiers (dont Macron fait partie) me parait comme une sangsue nuisible sur le dos de la population. Ils ont réussi à mettre en place des lois et des mécanismes qui leur sont favorables et détiennent un pouvoir incroyable quoique que peu visible sur l'économie (remarque il n'y a pas complot, ces gens-là se tirent aussi la bourre entre-eux).

A l'autre bout de la chaîne, tout en bas, il y a le monde agricole, censé nourrir toute cette population. Eux ne travaillent pas dans le virtuel.

Citation:
Un milliard est l'entier naturel qui suit
neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf
ou
neuf cent nonante-neuf millions neuf cent nonante-neuf mille neuf cent nonante-neuf
et précède un milliard un
"Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme,
mais pas assez pour assouvir son avidité." Gandhi
Blow Up
cliclac a écrit :

J’en ai rencontré des gens de droite et d’autres bien à gauche, il y avait des égoïstes et des sales types des deux côtés hélas.


Ce que les mecs de droite (comme cliclac :mrgreen on vraiment du mal à intégrer, c'est que quand on parle politique à gauche on s'attache plus aux idées et aux structures qu'aux personnes. (sauf évidement pour des cas cliniques comme le clown belge évoqué plus haut )
KawaZ
  • Special Cool utilisateur
Sangsues, tu es gentil,un véritable cancer, engeance, les 7 plaies d'Égypte réunis.
Le pire c'est que l'on a besoin des banques, nécessaire pour un emprunt à la base de tous projets ( achat immobilier, créer une entreprise, outils de productions, ou pour l'agriculteur acheter les machines , les terres).
Mais cela fait un bail que les financiers ont oublié la base du capitalisme : à savoir ne pas confondre capital , C.A et bénéfices. Même capital ne veut plus rien dire, entouré de monnaies de singes. Seul l'appât du gain compte, par n'importe quel moyen et de préférence par la spéculation, plus rapide et bien moins fatiguant (jusqu'à créer une monnaie virtuelle en parallèle avec la vraie, de la fausse monnaie en dehors de tous cadre légal dans une partie de poker géante)..et quand tu perds dans ce jeux, toujours les contribuables, donc le seul subsiste de l'état, sont toujours là pour payer les pots cassés.
Redstein
Privatisation des bénéfices, mutualisation des pertes : c'est le capitalisme en roue libre.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Kandide
KawaZ a écrit :

le taux de chômage à 10% a bien arrangé les patrons, m^me les petits: combien de fois j'ai entendu "si tu n'est pas content, il y en a 4000 qui attendent à la porte", m^me ma femme l'a entendu de son patron, biologiste d'un petit labo d'analyse médicale. Bon depuis l'eau à coulé sous les ponts, son petit labo à changé 2 fois de mains, et ce n'est pas fini.
l'insécurité sociale, ce n'est ni plus ni moins qu'un moyen de pression, une épée de Damoclès qui plane au dessus de la tête de chaque salarié, un bon moyen que t'encaisses et que tu fermes ta gueule.
cela peut m^me aller plus loin, pour bon nombre de femmes seule avec des gosses, encaisser le harcelement.
harcelement et coups foireux présent aussi chez d'autres salariés, quand on n'a plus besoin de toi, ou que ta tronche ne revient pas, ou pas de la m^me obédience de vision de la société.
M^me les étrangers, les sans papiers: encore une manne de main d'oeuvre très bon marché et corvéable à merci.
Tellement pratique quand on commande un uber, son plateau repas par delivroo, ou son colis d'amazone. Pour ramasser nos poubelles, ou le ménage là ou on bosse.
Dans le BTP, combien de "contrat" si l'on peut dire à la journée? Combien attendent le matin à la sortie de dépot de fourniture de BTP, au black bien sure.
Ou tout simplement en presque toute légalité, faire appel à des travailleurs déplacés, sous conditions de boîtes à l'étranger aux protections sociales et salaires bien moins avantageux : qui viennent par bus entier pour un chantier de quelques semaines. Cela se passe dans les sociétés de transports, du BTP, ou de simples sociétés de prestations de services, tous ce qui est chantiers en clientèles.
Bref, il y en a qui viennent pour les prestations sociales, c'est sure, mais un paquet qui rament pour une misère, le tout en reversant une fortune à des marchands de sommeils.
Cela arrange pas mal de gens qui en font leur beurre.
c'est sure, ce n'est pas le gros pourcentages des petites boites et petits patrons, ou moyen et PME, en grande partiie honnêtes et respectueux des règles.
mais bon, la misère arrange pas mal de monde qui en tire des bénéfices substantiels.
sans oublier les grossses boites, qui à leurs échelles exploitent de la m^me manière en les essorants jusqu'à la dernière goutte, des petites boites et artisans. (s'en foutent, là aussi il y en a 4000 qui attendent derrière).
Même les entreprises, de la plus petite à la plus grosse ne sont devenu que des bien de spéculations:
je l'ai entendu lors d'un entretien d'embauche, créer un boite dans le but de la revendre, et ça en gros tous les 5 ans (on rachète, on dégraisse, et à peine à l'équilibre ou plutôt simplement une augmentation du CA, et on revend pour encaisser la plus value). presque rien à foutre de ce qui est produit, en biens ou services, des clients ou des salariés qui font partie du package et une simple variable d'ajustement. M^me pas une valeur ajoutée par le savoir faire et la qualité: de toutes façons il suffit de cocher des croix dans les cases de normes de "contrôle qualité" et des procédures qui vont avec. voilà tu as ton papier!
Du vent quoi.
Il reste bien Saint Loto, ou bon nombre y vont verser leur obole dans l’espoir d'obtenir un miracle, comme d'autres vont bruler un cierge à l’église, ou un pèlerinage dans un lieu "saint".
Oui, effectivement dans le panier de crabes, la "real politique" est digne d'un western.

l'essentiel c'est d'avoir un emploi: en fait une laisse, un placard qui te rassures.
Kandide
Lao a écrit :
Une des calamités de ce système que les états (capitalistes) ont autorisé ce sont les systèmes bancaires comme le fast-trading, la spéculation boursière, la création de monnaie via le système prêt-emprunt, ..., il y a des sommes faramineuses d'argent virtuel dans le monde totalement décorrélées d'une production réelle de biens ou de services. Autant dans les non-productifs on peut admettre que les administrations et l'état ont un rôle qui leur a été délégué par la population (pour administrer la vie sociale) autant toute cette caste mondialisée de financiers (dont Macron fait partie) me parait comme une sangsue nuisible sur le dos de la population. Ils ont réussi à mettre en place des lois et des mécanismes qui leur sont favorables et détiennent un pouvoir incroyable quoique que peu visible sur l'économie (remarque il n'y a pas complot, ces gens-là se tirent aussi la bourre entre-eux).

A l'autre bout de la chaîne, tout en bas, il y a le monde agricole, censé nourrir toute cette population. Eux ne travaillent pas dans le virtuel.

Citation:
Un milliard est l'entier naturel qui suit
neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf
ou
neuf cent nonante-neuf millions neuf cent nonante-neuf mille neuf cent nonante-neuf
et précède un milliard un
Kandide
Citation:
ce don de 10 millions d’euros « dit quelque chose de la mutation d’un modèle : c’est l’État providence qui ne tient plus ses promesses » et compte sur le privé pour corriger ses failles.

Et ce geste en dit long sur la politique fiscale de l’État, analyse celle qui y voit clairement l’expression du charity business, modèle très développé aux États-Unis.


Citation:
« Bernard Arnault n’est pas un généreux donateur que le gouvernement doit féliciter, mais un évadé fiscal ! Qu’il paye sa juste part d’impôt ! », dénonce également sur X Attac France, rappelant que l’affaire des Paradise Papers a « révélé qu’il détient des avoirs dans six paradis fiscaux ».

L’homme d’affaires paye 2 % d’impôts en France, mais pas d’ISF.

« Si Bernard Arnault n’avait rien donné, personne n’aurait réagi. Là, il donne, et tout le monde lui tombe dessus. Or, 10 millions, c’est un montant important. Peut-être vaudrait-il mieux être content, au final, pour les Restos du Cœur ».


https://actu.fr/societe/restos(...).html
Brigido
Mr Park a écrit :
Brigido: ne t'embête pas à nous faire des pavés, tu nous as dit l'essentiel: tu penses que seuls des gens éduqués (ou formés) peuvent s'adonner à la critique sociale. Tu es donc pour l'exclusion de tous les plus faibles de la politique. Or, sans eux dans les années 20 à 40, tu bosserais encore le dimanche.

Tout ce que tu peux dire d'autre est nul et non-avenu: on sait à qui on parle maintenant, à un petit mec de droite sans arguments.




Ah bon, j'ai dit ça ?
"Nul et non avenu". C'est un peu flippant ta vision de la démocratie
Tu me condamnes à combien d'années de camp de redressement ?

Si j'étais un poète je t'aurais répondu :

"Je voudrais m'insérer dans le vide absolu
Et devenir le non-dit
Le non-avenu, le non-vierge
Par manque de lucidité
La lucidité se tient dans mon froc"

Léo Ferré (La solitude).
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Mr Park
Brigido a écrit :

"Nul et non avenu". C'est un peu flippant ta vision de la démocratie
Tu me condamnes à combien d'années de camp de redressement ?


Tu bottes en touche, tu me fais déjà le point Staline après 5 posts. Tu parles de la complexité du système politique, mais tu arrives en disant que les médias sont "de gôche", tu parles de "police de la bien-pensance 2.0",... C'est franchement populiste et ça ne rend pas compte de ta vision de la complexité de la politique. En gros tu es comme des dizaines d'autres avant toi (non, tu n'as rien de spécial): tu passes ton temps à dire qu'on ne peut plus rien dire.

Amène un début d'idée, même de droite, on pourra parler. Mais tes platitudes du style: "l'expérience du pouvoir amène l'humilité" on dirait l'épreuve du bac philo.

Et au passage, dire à des gens de gauche: "vous faites quoi concrètement?" quand on est au centre (l'endroit de l'échiquier politique qui n'a concrètement jamais rien fait de son propre chef, attendant de voir la tournure des événements pour décider si il faut pisser pour ou contre le vent) c'est limite vexant.
ZePot
  • Vintage Total utilisateur
On peut prendre la question à l'envers. Les gens de gauche ne sont pas forcément engagés concrètement, mais les gens engagés concrètement, qui bossent dans l'humanitaire, le social etc., sont quand même généralement de gauche... (ou alors cathos, mais ça doit pas faire grand monde)...
PierredesElfes
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Brigido
Mr Park a écrit :
Brigido a écrit :

"Nul et non avenu". C'est un peu flippant ta vision de la démocratie
Tu me condamnes à combien d'années de camp de redressement ?


Tu bottes en touche, tu me fais déjà le point Staline après 5 posts. Tu parles de la complexité du système politique, mais tu arrives en disant que les médias sont "de gôche", tu parles de "police de la bien-pensance 2.0",... C'est franchement populiste et ça ne rend pas compte de ta vision de la complexité de la politique. En gros tu es comme des dizaines d'autres avant toi (non, tu n'as rien de spécial): tu passes ton temps à dire qu'on ne peut plus rien dire.

Amène un début d'idée, même de droite, on pourra parler. Mais tes platitudes du style: "l'expérience du pouvoir amène l'humilité" on dirait l'épreuve du bac philo.

Et au passage, dire à des gens de gauche: "vous faites quoi concrètement?" quand on est au centre (l'endroit de l'échiquier politique qui n'a concrètement jamais rien fait de son propre chef, attendant de voir la tournure des événements pour décider si il faut pisser pour ou contre le vent) c'est limite vexant.


Tu es malheureusement à l'image de certains représentants de la gauche radicale, dont personne ne veux, et ce n'est même pas une question d'idées, c'est une question de posture. Tu es agressif et outrancier, comme si tu avais des comptes à régler avec je ne sais qui (mais en tous cas pas avec moi, car on ne se connait pas, ce n'est donc pas la peine de me cracher ta bile de la sorte).
Avec des gens comme toi, la gauche n'est pas prête de retrouver le pouvoir, ça c'est sûr. Il va falloir être un peu plus mesuré, un peu plus détendu...Faire de la politique, c'est avant tout convaincre, c'est donc à la base dialoguer, écouter et respecter l'autre à minima (les structures, pas les personnes ).
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
KawaZ
  • Special Cool utilisateur
ZePot a écrit :
On peut prendre la question à l'envers. Les gens de gauche ne sont pas forcément engagés concrètement, mais les gens engagés concrètement, qui bossent dans l'humanitaire, le social etc., sont quand même généralement de gauche... (ou alors cathos, mais ça doit pas faire grand monde)...


ben oui, jésus était on va dire "de gauche", en tous cas certainement pas à droite...alors comment l'Eglise a viré à droite? Tout en disant que l'argent, c'est sale.
Quand tu lis les textes, c'est Marx avant l'heure, peut être pour cela qu'il a fini au pilori, cloué comme une chouette à la porte d'une grange. En avoir fait ensuite un des pilier du pouvoir faut oser quand m^me. Les moins opportuns , qui ont encore quelques convictions, pratiquent "la charité" qui est quand m^me la base du truc.
Encore de la réal politique, par la récupération , la re interprétation jusqu'à l'entourloupe (et ce depuis des lustres).
Brigido
KawaZ a écrit :
ZePot a écrit :
On peut prendre la question à l'envers. Les gens de gauche ne sont pas forcément engagés concrètement, mais les gens engagés concrètement, qui bossent dans l'humanitaire, le social etc., sont quand même généralement de gauche... (ou alors cathos, mais ça doit pas faire grand monde)...


ben oui, jésus était on va dire "de gauche", en tous cas certainement pas à droite...alors comment l'Eglise a viré à droite? Tout en disant que l'argent, c'est sale.


Là, c'est plus une question qui se situe sur d'autres valeurs : la foi, la famille, la morale (pas nécessairement sur la solidarité). Il y a tout un tas de nuances sur ces sujets, il y a des cathos de gauche contre la GPA, il y a des cathos de droite pour la messe en latin, il y a des gauchistes anti curés (mais qui ont de la complaisance pour les islamistes) etc...Bref, encore une fois c'est complexe.

C'est comme dire que l'écologie c'est de gauche (smiley paquet de chips)...

Et il y en a plein d'autres comme ça :

La GPA : gauche ou droite ?
La laïcité : gauche ou droite ?
Le communautarisme : gauche ou droite ?
L'hymne national : gauche ou droite ?
Le travail : gauche ou droite ?
Le nucléaire : gauche ou droite ?

etc. etc.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...

En ce moment sur backstage...