casseoreille a écrit :
Mes propos choquent certainement les défenseurs des opprimés qui ne remarquent même pas que notre pays fait de plus en plus appel aux migrants pour de nombreux emplois, ils donnent généralement entière satisfaction car ils sont motivés et travailleurs!
Ce qui me choque, c'est que tu as l'air de découvrir le recours aux travailleurs émigrés.
( je suis sûre que tu dois être une IA pour un institut de sondage, 100 balles dans le bastringue à chacune de tes interventions, puis avoir un tel raisonnement juste pas possible, on dirait Bécassine sortie de son livre).
Cela ne date pas d'aujourd'hui, les mineurs polonais, les maçons, femmes de ménage, gardiens / consierges d'immeubles portugais, les antillais aux PTT, aux hôpitaux, matons de prison, dans la fonction publique,( Puis tu avais aussi les bretons, les auvergnats,...).ect...
Tu vois, que des métiers ou à une époque donnée il y avait peine à recruter car il faut le dire, des métiers de merde et mal payés.
Et déjà à l'époque on traitait les français,qui ne voulait pas faire ces métiers, de fainéant.
Giscard à ouvert la voie, la vanne pendant sa présidentielle, pour abreuver le BTP ou les chaînes de Renault.
Même ton discours sent la naphtaline.
" ils sont motivés et travailleurs", et surtout ils n'ont pas le choix.
C'est surtout ce dernier point qui plaît à la bourgeoisie et les patrons.
" c'est dure de nos jours de trouver du petit personnel qui fait du bon travail," tous des bons à rien, partisans du moindre effort.
Cette phrase pourrait avoir 2 siècle .
Puis franchement, de quoi se plaignent ils?
Il ne faut pas abuser des " largesses" de l'entreprise ( je l'ai entendu !), et de la société.
Une niche, une couche, une gamelle, une chaîne et basta !
La première fois que j'ai bossé, un job d'été en 1984, comme manutentionnaire préparateur de commande. La cantine j'avais halluciné : il y avait la cantine pour les cadres et employés de bureau, et la cantine pour ceux de l'entrepôt, les sales, les cols bleus.
Je me suis dit, nous ne sommes pas aux USA avec les bus et les chiottes pour les Gens de couleurs, ni en Afrique du sud sous l'apartheid.
Non en France, les années 80.
Bon le coup des cantines pour torchons et chemises, j'ai vu cela à l'armée aussi, même 3 cantines différentes. On disait " le mess',
"Le mess désignait au xiiie siècle un plat cuisiné ou liquide (comme la bouillie ou la soupe), puis au xve siècle un groupe de personnes mangeant ensemble."
alors mess hommes du rangs ou " mess troupe" ( franchement, pourquoi pas la bétaillère ?)mess sous officier, et mess officiers ( là tu avais carrément l'argenterie, nappes serviettes et larbins avec soupières et torchon sur la manche, on se serait cru à la cantine du sénat). Pour l'armée rien d'étonnant : tu arrives, tu n'es rien. Et le but te faire marcher au pas, ne discutant pas les ordres,ect.
En sortant tu étais fin mûr pour entrer dans le monde du travail, Je veux dire au service du patronat.
Comme un clébard, tu dois juste remuer la queue, faire une lèche et obéir.
Alors un bon migrant dans la merde! Comme si tu allais le chercher à la SPA.En plus cela les valorisent, persuadés de faire de l'humanitaire.