Mr Park a écrit :
Des morts dans les fêtes de village j'en ai toujours connu.
Ouais, le fameux bal tragique à Colombey de Hara-Kiri lors du décès de De Gaulle, c'était pas une vanne sortie de nulle part. Les bastons et les morts du week end, c'était une rubrique dans les journaux depuis l'après guerre. Les années 50 c'était une des pires périodes pour les homicides. Dans les années 80, Paris était une ville bien plus dangereuse qu'aujourd'hui, les bastons entre skinheads et zulus ou bandes de banlieues étaient ultraviolentes, il valait mieux éviter certains quartiers si on ne voulait pas se faire dépouiller, ne pas aller seul à certains concerts, faire gaffe aux fringues et aux badges qu'on portait (c'est là qu'on voit qu'on est sur un forum de vieux, plus personne ne porte de badge
)
La violence dans les quartiers elle s'est cristallisée autour du trafic de drogue en plus de la pauvreté. Il y a une organisation maffieuse à l'italienne qui s'est créée en France depuis quelques années (les kalashs elles viennent de là), avec des parrains et de caïds multimillionnaires (il faudrait demander à Dupont-Moretti qui est allé acheter une Maserati avec de l'argent liquide sur un parking ce qu'il en pense
), ça rapporte des fortunes, avec de plus en plus de concurrence, donc de violence et des délinquants de plus en plus jeunes.
Dans le quartier de la Monnaie, il y a 4000 personnes qui vivent, une centaine qui fout la merde et une dizaine qui gère le business. En y mettant peu de moyens, c'est très simple de régler le problème plutôt que d'aller sucer Zemmour ou Le Pen sur les plateaux de télés. Mais régler le problème que temporairement, tant qu'il y aura des ghettos de pauvres il y aura de la délinquance, temps qu'il y aura une politique débile sur les stupéfiants en France, il y aura des caïds qui vont faire fortune.
Pour gros lardon et ses copains, ce ne sont pas des citoyens lambdas. Il y avait dans le lot des fichés S (c'est pour ça qu'il y avait autant de flics ce soir là) et avec les habituelles conneries néonazis trouvés dans leurs téléphones, on sent bien qu'ils étaient là par solidarité pour les victimes.