Lao a écrit :
Donc avec des parts sociales on reste dans une économie réelle, celles des produits alors qu'avec les actions on s'envole allègrement vers une économie financiarisée virtuelle qui n'a plus aucune réalité économique (en gros c'est du délire).
Oui, mais les parts sociales, même si elles ne sont pas soumises aux fluctuations de l'offre et de la demande, elles peuvent conduire aux mêmes gouvernances toxiques que l'actionnariat. Pour faire un max de dividendes, ce sont les mêmes recettes qui marchent, délocalisation , optimisation, fusion, lobbysme contre les réglementations etc...
Les marchés financiers, c'est la plus grosse arnaque de l'humanité. L'argent c'est la seule ressource vraiment non rare de l'économie, elle est même illimitée (à part peut être quelques cryptos qui sont programmées pour être limitées, mais là on été plus proche du Ponzi que de la monnaie, ça tient juste grâce à la massification des échanges) la contrainte financière c'est même la dernière des contraintes économiques "ce que l'on peut faire, on peut se le payer."
On est au cœur de l'argent magique, et même si ils disent le contraire, tous les banquiers (surtout d'affaires) savent que l'argent magique existe.
Si on veut de la croissance chaque année, c'est a dire plus de richesses produites et achetées, il faut de l'argent magique, la masse monétaire augmente grâce à la création de crédit, l'argent c'est principalement de la dette.
La bonne question à se poser c'est, qui a le pouvoir de créer, d'utiliser cet argent magique, et sous quelles conditions et réglementation.
Généralement ce sont les gens qui disent que l'argent magique, pour les entreprises c'est de l'investissement, pour les Etats de la dette.