fabh a écrit :
PP a écrit :
Bertrand69 a écrit :
PP a écrit :
l'autre soir sur la 2, pas grand-monde n'a regardé Juppé (chiffres d'audience calamiteux), là je le regarde sur la 15, c'est quand même pas possible que des gens envisagent de voter pour lui, même Ruth Elkrief le met en difficulté sur des questions à peine méchantes... y a un enfumage avec les sondages actuels, c'est pas possible autrement...
j'ai pas tout regardé de l'entretien de juppé sur BFM, ça a donné quoi ?
pour moi, pas grand-chose, on sent le type verbeux, autoritaire, un peu dur de la feuille (il fait répéter certaines questions), méprisant et fragile ; par exemple elle lui fait remarquer : "Dans votre programme, vous prévoyez la retraite à 65 ans. Vous-même vous êtes parti en retraite à 57 ans."
et là, une réponse gênée, maladroite, confuse, et dans son regard tu lis juste : "Mais pourquoi m'avez-vous posé cette question ?" comme si c'était un piège voire de l'insolence.
si ce type devient président...
son discours est presque aussi vide et mal improvisé que celui que Hollande.
Je ne cherche pas du tout à défendre Juppé, et ma remarque tiens pour n'importe quel candidat(e), mais je ne vois pas en quoi être "mauvais" en interview/répartie ait quoi que ce soit à voir avec être un bon président ou non.
Une fois élu, le type aura des dizaines de collaborateurs l'aidant pour chaque décision, tout sera longuement réfléchi, il ne sera jamais "tout seul".
Etre bon en débat ne fait pas forcément un bon président. Il me semble qu'on en a eu la preuve par le passé.
c'est vrai, mais faut au moins qu'il soit bon à ça pour donner envie.
on peut pas dire qu'au long de sa carrière Juppé se soit illustré par sa communication ; que serait-il d'ailleurs sans Chirac et ses louanges ?
et puis fuir les réponses, prendre de haut ses intervieweurs/contradicteurs, c'est peut-être mieux d'attendre d'avoir été élu pour se le permettre...
en plus, quand je l'écoute, j'ai pas l’impression qu'il a un programme mûri et réfléchi comme peuvent en donner le sentiment Fillon ou Lemaire ; j'ai (peut-être à tort) le sentiment qu'il se dit opportunément "C'est mon tour, c'est ma chance" sans trop s'être cassé le cul et qu'on va encore, grosso modo, s'il est élu, naviguer à vue, sans réelle vision, pendant les cinq années à venir.