Le débat identitaire est un piège dans lequel la gauche finit toujours par tomber par ses réponses finalement.
Quand on aborde l'identité nationale en France soit on y pense dans le cadre d'une réflexion nationale soit on y passe des heures de débat. La droite part du principe que si certains "sauvageons" ne respectent pas le travail, la famille ou pire la patrie, c'est que les valeurs républicaines ou les valeurs de notre identité nationale française ne sont pas connues ou respectées.
Évidemment on ne part pas là sur une réflexion politique profonde qui pourrait certes être intéressante : qu'est ce qui fait d'un individu un Français, notamment lors d'un siècle qui voit une identité européenne se former?
La gauche va sans doute encore une fois rester dans le rôle que veut lui laisser la droite dans le débat. La droite va passer pour la défenderesse des valeurs de notre République, la gauche va vouloir se donner un côté progressiste et intégrationniste ... et la question pourra être remisée jusqu'au prochain scrutin.
Au delà du clivage naturel de la politique française, on peut néanmoins se demander, de façon intelligente, si la notion d'identité nationale a encore sa place sur un continent où l'on essaie de transcender les frontières dans de très nombreux domaines. C'est peut être par l'abolition des frontières que nous sommes un continent sans guerre (tout du moins sans guerres internationales) car n'oublions pas que l'Europe a été un théâtre des opérations particulièrement meurtri jusqu'à il y a encore moins d'un siècle.
Alias : "le Déboutanté"
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