Constitution européenne: Le 29 mai!

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liolio a écrit :
Quelqu'un peut m'expliquer la necessité de paradis fiscaux???
(C pas une blague, ils sont necessaires....)

Non, il n'y a aucune nécessité aux paradis fiscaux.
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Bito,

il y a plusieurs approches pour la valorisation d'un actif. La valeur nette comptable est une photographie de l'entreprise sans réel intérêt. Quelque soit le modèle, il y a un cacul d'actualisation des revenus futurs de l'entreprise, soit deux données inconnues aujourd'hui (revenus et taux d'intérêts futurs).
Dans ces conditions, la valeur d'une action peut se décomposer en deux parties : valeur présente + valeur spéculative.

En conclusion, la valeur d'un bien est toujours en partie spéculative. L'aspect spéculatif est inhérent à la valeur de toute chose échangeable.

Ce principe s'applique à des choses très simples (le prix d'une Gibson), comme des contrats complexes (futures et options).
flomarceau
Que le monde soit dirigé par des hommes je suis d'accord. Mais personne n'a l'impression que ces hommes sont plus soucieux de la santé de la bourse que de celle de leurs concitoyens ?
"she said I'll throw myself away..."
Bito
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PATRICK LARBIER a écrit :
Bito,

il y a plusieurs approches pour la valorisation d'un actif. La valeur nette comptable est une photographie de l'entreprise sans réel intérêt. Quelque soit le modèle, il y a un cacul d'actualisation des revenus futurs de l'entreprise, soit deux données inconnues aujourd'hui (revenus et taux d'intérêts futurs).
Dans ces conditions, la valeur d'une action peut se décomposer en deux parties : valeur présente + valeur spéculative.

En conclusion, la valeur d'un bien est toujours en partie spéculative. L'aspect spéculatif est inhérent à la valeur de toute chose échangeable.

Ce principe s'applique à des choses très simples (le prix d'une Gibson), comme des contrats complexes (futures et options).


Je suis d'accord avec ce que tu dis la (a vrai dire j'ai un peu divergé).
Il est vrai que l'actif net comptable n'a pas grand interet en soi mais bon t'as explicite le fait que l'on peut dissocier la valeur d'un titre entre une part de valeur "objective" et un part liee a la speculation.
Je disais juste que le fait de trop rechercher a optimiser la valeur speculative a tendance ces derniers temps à faire prendre des decisions desastreuses sur le plan social.

Je me demandais juste si (bon je vais schematiser a l'extreme, tout cela n'est pas trop clair dans ma tete il faut l'avouer) en rendant la speculation moins interressante (en taxant plus fortement les cessions d'actions par exemple), une part des speculteurs existant disparaitrait, l'influence generale de la speculation sur les titres serait moins presente, ce qui aurait peut etre tendance a dissuader les decideurs des entreprises a avoir des politiques aussi orientees vers l'optimisation de la valeur d'echange des titres..

Bon il est tres probable aussi que je dise des conneries monstrueuses
Bito
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flomarceau a écrit :
Que le monde soit dirigé par des hommes je suis d'accord. Mais personne n'a l'impression que ces hommes sont plus soucieux de la santé de la bourse que de celle de leurs concitoyens ?


Ben disons que je pars de l'hypothese que l'homme est relativement egoiste.
A partir de la, si l'homme a plus interet a ce la bourse aille bien que a ce que ses concitoyens aillent bien, il aura tendance a agir en faveur de la bourse..
Quand Ford a decide d'augmenter les salaires de ses employes ce n'etait pas a vocation philanthorpique, c'est car ainsi il distribuait des revenus qui allaient servir a acheter sa production a terme..Il a cree ses propres consommateurs..ce qui n'a pas eu un impact foncierement mauvais sur la societe pour autant.

Je pense que pour rendre le capitalisme plus humain, il faut tout simplement faire comprendre aux decideurs que ils ont plus interet eux meme a distribuer des revenus qu'a optimiser la valeur d'un titre.
gorillaz
Citation:
Que le monde soit dirigé par des hommes je suis d'accord. Mais personne n'a l'impression que ces hommes sont plus soucieux de la santé de la bourse que de celle de leurs concitoyens ?


T' a jamais pensé que la santé des hommes découlait en grande partie dans le monde d' aujourd' huis de la santé de la bourse ?? faut arreter de dire n' importe quoi !!!
flomarceau
T'iras dire ca au bénin, en yougoslavie et en irak, et en rentrant tu passeras par l'équateur, on verra après.
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Shmotz
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gorillaz a écrit :
Citation:
Que le monde soit dirigé par des hommes je suis d'accord. Mais personne n'a l'impression que ces hommes sont plus soucieux de la santé de la bourse que de celle de leurs concitoyens ?


T' a jamais pensé que la santé des hommes découlait en grande partie dans le monde d' aujourd' huis de la santé de la bourse ?? faut arreter de dire n' importe quoi !!!


C'est peut etre valable pour les pays dits "riches", et encore. Je serais d'accord avec toi dans le sens ou quand la bourse sera tres mal, alors tout le monde sera tres mal. La réciproque n'est pas vraie, quand la bourse va bien, y'a des pays c'est toujours, voire encore plus, la merde.
Invité
Bito a écrit :

Je me demandais juste si (bon je vais schematiser a l'extreme, tout cela n'est pas trop clair dans ma tete il faut l'avouer) en rendant la speculation moins interressante (en taxant plus fortement les cessions d'actions par exemple), une part des speculteurs existant disparaitrait, l'influence generale de la speculation sur les titres serait moins presente, ce qui aurait peut etre tendance a dissuader les decideurs des entreprises a avoir des politiques aussi orientees vers l'optimisation de la valeur d'echange des titres..

Bon il est tres probable aussi que je dise des conneries monstrueuses
Ca ne me semble pas etre des conneries monstrueuses.
Pour moi, il y a differents problemes qui se melangent.
La speculation est un facteur de liquidite. Par contre, en s'emballant, on risque parfois d'avoir des emballements de type pyramidal : la bulle speculative de la fin des annees 90.
Lutter contre la bulle speculative releve autant de la politique des taux d'interet de la banque centrale que des directives reglementaires donnees au analystes financiers. Quand Greenspan tire la sonnette d'alarme, ca fait partie du dispositif anti-bulle financiere.
Mais lutter de front en decidant d'augmenter des taxes me semble vain. Le mecanisme des echanges financiers est trop complexe pour y repondre simplement par des taxes.

Maintenant, il y a le probleme des objectifs des decideurs :valoriser le titre boursier, ou bien avoir une vision long terme de l'entreprise.
Ca, c'est un probleme sacrement complique. Car a la base, en decidant de se financer sur les marches, les entreprises decident en partie de privilegier la valorisation du titre a la strategie long terme.
En fait, a mon sens, il faudrait plus reflechir a la structure du capital pour que l'entreprise ait toujours une vision long terme : se financer par l'epargne des marches, oui, mais dans des proportions qui ne depassent pas un certain seuil.

En meme temps, on peut retorquer qu'en se financant sur les marches, les entreprises se creent des garde-fous de leur gestion. Plus question de faire n'importe quoi. Et finalement, la gestion long terme peut etre assimilee a une repetition sans fin de la gestion court terme/moyen terme imposee par les marches.

Bref, ce n'est pas simple.

Mais dans tous les cas, une chose est certaine : les marches financiers sont un moteur extrement puissant au developpement economique, et donc au bien-etre individuel. Et la speculation est un facteur de cette reussite.
Purple Haze
Citation:
Qui nous a fait chier pendant 2 moins avec le plan B et la renégociation ? Qui a tiré des plans sur la comète ULTRA HASARDEUX, en faisant croire au peuple que le NON français permettrai une renégociation avec les autres pays votant NON, sans leur dire que ces pays votaient NON pour les raisons inverses de celles des Français....


Justement, le plan B ne serait-ce pas le plan Blair ??
ori
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le fameux plan B...

Il tarde a se montrer celui la...
Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...
ori
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le monde ce matin:
Citation:
e duel s'annonce épique entre Paris et Londres lors du sommet européen jeudi et vendredi. De passage hier à Paris, le premier ministre Tony Blair a répété qu'il n'était pas question de toucher au chèque britannique, le rabais au budget européen dont Paris réclame la disparition progressive. Il a aussi dit tout le mal qu'il pensait de la Politique agricole commune (PAC), sur laquelle Paris exclut justement de négocier. «Il est difficile d'imaginer combler ces différences, a commenté Tony Blair, mais bien sûr nous continuons à discuter».

Le Premier ministre achevait hier une tournée européenne qui l'a conduit à Moscou, Berlin, Luxembourg et Paris. Londres est en effet au coeur du drame qui se noue à la veille du Conseil européen, le premier sommet après le séisme qu'ont représenté les deux non, français puis néerlandais, à la Constitution. Pour la présidence luxembourgeoise de l'UE, et nombre de dirigeants européens, un accord sur le budget communautaire 2007-2013 ­ à l'ordre du jour du Conseil, avec la crise institutionnelle ­ est capital afin de montrer que l'Union peut rebondir. Mais pour y parvenir, un geste de Londres paraît indispensable.

Financement en question. «Concernant le financement de l'Union, c'est très difficile», nous avons «un désaccord aigu», a expliqué Tony Blair. L'entretien d'une heure et demie avec le président Jacques Chirac, n'a donc pas permis le moindre rapprochement. Prudents, les deux hommes n'avaient pas prévu de conférence de presse commune. A l'issue de leur rencontre, Blair, très souriant, a toutefois reçu les journalistes à l'ambassade britannique, dissertant sur la nécessité de changer la façon de gouverner l'Europe. Le porte-parole de l'Elysée se contentait, lui, de rappeler, laconique, que Paris souhaitait un accord «raisonnable et équitable» et que chacun devait y «prendre sa part».

Soutenue par l'Allemagne, et dans une moindre mesure par les autres membres de l'UE, la France est partie en guerre contre le chèque britannique, jugé dépassé. Il avait été arraché en 1984 par Margaret Thatcher alors que la Grande-Bretagne était en crise. Mais aujourd'hui, son économie est l'une des plus florissantes de l'Union et le poids de ce rabais pèse sur les autres membres.

C'est faux, a répliqué Blair : la Grande-Bretagne est le deuxième contributeur net après l'Allemagne et les raisons de ce chèque restent valables. Pour lui, si l'on veut revoir les règles de fonctionnement de l'Europe, il faut tout revoir, et avant tout la PAC. «Je comprends qu'un pays veuille subventionner son agriculture», a-t-il lancé, allusion à la France. «Mais lorsque l'Europe engloutit 40 % de son budget dans un secteur qui emploie 2 % de la population, comment s'étonner que les Européens disent : "L'Europe, ça n'a rien à voir avec nous"», a-t-il ajouté. Et de regretter que l'Union dépense ainsi «dix fois plus pour l'agriculture que pour la science, la technique, la recherche, l'innovation». A Londres, on semble donc vraiment prêt à un bras de fer sur ce thème, malgré la promesse arrachée fin 2002 par Chirac d'un maintien de la PAC jusqu'en 2013. Excluant de renoncer à leur chèque, les Britanniques pourraient jouer la montre ­ et le départ de Chirac ­ en acceptant seulement un budget intérimaire de deux ans, à renégocier en 2007.

Sur l'autre grand sujet du Conseil, la crise institutionnelle, les positions semblent plus conciliables. Tony Blair appelle à une «pause de plusieurs mois» dans le processus de ratification de la Constitution qui permettrait une remise à plat des problèmes et des inquiétudes. Afin de permettre à tous les peuples de s'exprimer, Paris prône la poursuite des ratifications mais plaide pour que s'engage une vaste réflexion.

Le Premier ministre britannique, dont le pays va présider l'Union à partir du 1er juillet, paraît décidé à jouer l'intransigeance face à un Chirac affaibli par le non au référendum, au plus bas de sa popularité. Interrogé sur la fragilité de l'axe franco-allemand, il a expliqué qu'«il ne devait pas être le seul moteur de l'Europe». «Ce qui a changé, a-t-il asséné, c'est qu'il n'est plus possible de diriger l'Europe comme auparavant.»

Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...
ori
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20 century boy a écrit :
Bien fait!


pour qui?
Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...
20th Century Boy
ori a écrit :
20 century boy a écrit :
Bien fait!


pour qui?

Ben pour nous tous ( vu qu'on est tout dans le même bateau!).
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
ori
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20 century boy a écrit :
ori a écrit :
20 century boy a écrit :
Bien fait!


pour qui?

Ben pour nous tous ( vu qu'on est tout dans le même bateau!).


c'est bien ce que je pensais.....

Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...

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