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Sa diatribe contre le juge (en fait les juges) qui ont remis en liberté le récidiviste est profondément ridicule et montre : 1) soit une totale ignorance du dossier (ce dont je doute), 2) soit la volonté de prendre toutes les occasions pour faire du populisme de bas étage
Sarkozy a été avocat donc on peut supposer qu'il connait bien le monde judiciaire.
Mais bon ce que tu viens de dire, sur le changement du monde judiciaire, on en est tous responsables.
Lorsque l'on voit les médias culpabilisé le bagagiste de Roissy et oublier un des principes les + élémentaires, la presemption d'innocence. Puis aprés de renvoyé la balle sur "C'est toi qui a commencé à le culpabiliser, non, moi je n'ai fait que te suivre" ...
. Karl Zéro avec l'Affaire Alègre, la critique de la décision de justice pour Juppé, etc ......
On peut aussi ajouter que des qu'il s'agit d'un homme politique, ce dernier principe n'existe plus, mais bon pour certains ça parait normal.
Que tu le veuilles ou non, la présemption de culpabilité et le plaider-coupable c'est nous qui sommes entrain de la mettre en place .....
Mais on peut le voir aussi sous une optique de la poursuite d'un populisme judiciaire qui ne fait que jouer avec les sentiments de ces citoyens ....
Puis, pour faire dans le cynisme, pourquoi on condamne un médecin et pas un juge
Qu'est ce que l'on considère être un bon avocat ? Quelqu'un qui arrive à défendre une personne que l'on pourrait qualifier "d'indéfendable" ou bien quelqu'un qui défend que des causes justes
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De plus, sans se réclamer d'un extrême, il est dans une tactique de récupération de l'électorat d'extrême droite.
Ce serait trop simpliste d'affirmer, que si on vote d'extrème droite on est qu'un facho notoire ..... c'est + complexe que cela ....
Pour revenir, voici un article qui révèle la gueule de bois de certains partisans du non et son lot d'optimisme aveugle ...
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A Martigues (Bouches-du-Rhône), les militants de gauche qui ont mené campagne contre la Constitution européenne veulent, un mois après la victoire du non, continuer sur leur lancée et fourbissent leurs armes contre "l'Europe ultralibérale" et Tony Blair.
Au moment où le Premier ministre britannique prend la présidence tournante européenne pour six mois, ces militants tentent de mobiliser pour une "autre Europe", et pour une alternance politique en France, en 2007.
"Blair, je lui fais pas confiance, c'est pas la gauche, il vient pas du peuple. Son idée derrière la tête c'est d'imposer le libéralisme à l'américaine", explique Eric Durand, un fonctionnaire de 35 ans, qui se décrit comme "communiste post-moderne".
Dans la région de Marseille, frappée de plein fouet par la désindustrialisation, le non l'a emporté largement, avec plus de 60% des suffrages lors du référendum sur la Constitution européenne. A Martigues, une municipalité communiste de 45.000 habitants, le non a atteint 71%.
"Blair veut produire un +discours moderne+. Mais sa logique n'est pas européenne, elle est capitaliste et financière", explique Fabrice Aubert, un économiste de 47 ans militant de l'organisation altermondialiste Attac.
Autour de lui sont réunis ce jour là une poignée de militants de Martigues, communistes, écologistes, issus du milieu associatif, qui veulent poursuivre sur la lancée de la victoire "historique" du 29 mai.
Leur objectif est de "construire une alternative antilibérale en France et en Europe". On y évoque pêle-mêle Blair "l'ultra-libéral", la spéculation immobilière des fonds de pension américains et surtout la fête locale à organiser à la rentrée où l'on discutera encore d'Europe.
A l'image de celui de Martigues, plusieurs centaines de collectifs de ce type ont vu le jour en France. Leurs animateurs promettent une "mobilisation" exceptionnelle pour les prochains sommets européens.
"Pour le moment, les opposants du non ne présentent pas un programme commun", reconnaît le maire communiste de Martigues, Paul Lombard. "Il faut pousser l'avantage, et arriver à des Etats généraux de ce que les gens veulent".
A quelques kilomètres de là, à Port-de-Bouc (18.000 habitants), une des villes les plus pauvres de la région, le non a atteint 85%.
La fermeture des chantiers navals en 1966 a porté un coup terrible à cette ville ouvrière, bastion du Parti communiste. Quelques affiches appelant à voter non achèvent de se délaver au pied d'immeubles défraîchis, entre une voie ferrée et une autoroute.
Les rues et les bâtiments portent les noms de poètes ou de héros du Panthéon communiste. C'est dans la salle Youri Gagarine qu'a été lancée, lundi, une "assemblée communale" pour continuer la mobilisation du 29 mai.
"Je suis européenne, mais pour une autre Europe, pas une Europe à la Blair", explique la maire communiste de 33 ans, Patricia Fernandez.
"Ici nous voyons une accélération de cette Europe marchande qui oublie les plus faibles. Il faut résolument réorienter l'Europe en écoutant ce que dit le peuple".
"L'Europe, à ma petite échelle, je vois pas ce que ça a apporté de bon ici", explique Paul, un retraité de 68 ans en train de pêcher.
"Les fils du pays, qu'est ce qu'ils ont? Le chômage, des boulots de merde, de l'intérim, des emplois de caissières de supermarché à mi-temps, dit-il. Et maintenant, ça va être pire, avec Blair et ces gars des pays de l'est qui bossent pour que dalle. Moi je dis qu'il faut changer tout ce système pendant qu'il est encore temps".
Faudrait juste leur rappeler que l'Europe, ce n'est pas la France .....