Constitution européenne: Le 29 mai!

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
  • Invité
De grâce ! a écrit :
Si Sarko est élu en 2007, on risque bien d'être intégré à cette alliance.



Un Risque ou une Chance . "That is the question!!!!".

Et trés sincérement pour tout vous dire, ca commence à ne plus trop m'interresser, je penses que l'Avenir de notre planéte est nettement plus préoccupant que ces querelles Gauche/Droite.
De grâce !
nowhere man a écrit :
De grâce ! a écrit :
Si Sarko est élu en 2007, on risque bien d'être intégré à cette alliance.



Un Risque ou une Chance . "That is the question!!!!".

Et trés sincérement pour tout vous dire, ca commence à ne plus trop m'interresser, je penses que l'Avenir de notre planéte est nettement plus préoccupant que ces querelles Gauche/Droite.


l'avenir de la planête dépend quand même de ceux qui la dirigent, non?
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
20th Century Boy
l'avenire de la planète ou celui de la race humaine? Parceque la planête, à mon avi, elle s'en tirera!
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
Invité
De grâce ! a écrit :
nowhere man a écrit :
De grâce ! a écrit :
Si Sarko est élu en 2007, on risque bien d'être intégré à cette alliance.



Un Risque ou une Chance . "That is the question!!!!".

Et trés sincérement pour tout vous dire, ca commence à ne plus trop m'interresser, je penses que l'Avenir de notre planéte est nettement plus préoccupant que ces querelles Gauche/Droite.


l'avenir de la planête dépend quand même de ceux qui la dirigent, non?



ben justement, j'ai pas l'impression que cela soit une priorité pour eux.
Purple Haze
mrfloyd a écrit :
A la tête de gouvernements affaiblis, Gerhard Schröder, Tony Blair, Silvio Berlusconi et Jacques Chirac, pour ne citer qu'eux, représentent désormais une «compagnie des faibles», dont on ne peut pas attendre grand-chose.


Un gouvernement affaibli où 3/4 des anglais approuvent la position européene de Tony Blair

Citation:

Si Sarko est élu en 2007, on risque bien d'être intégré à cette alliance.


On peut aussi voir la situation telle que "A t'on vraiment d'autres choix ?" actuellement ....

Et si vous préférez, si on tombe dans la caricature USA/Russie, vous retrouvez avec un axe Moscou-Paris ....

Aprés tout ce serait dans la logique des choses, puisque la Russie est aujourd'hui un pays qui à enclencher la marche arrière et avec comme leader le trés impérialiste et révisionniste Poutine ...

Puis Sarko, c'est l'homme à la langue de fer qui tranche une langue de bois qui durent en France depuis + de 30 ans ....
Heureusement, il n'appartient pas à un extrème .....

Un p'tit lien sur les intentions de vote à l'heure actuelle :
http://www.ifop.com/europe/son(...)7.asp
Freaky Vai
nowhere man a écrit :
De grâce ! a écrit :
nowhere man a écrit :
De grâce ! a écrit :
Si Sarko est élu en 2007, on risque bien d'être intégré à cette alliance.



Un Risque ou une Chance . "That is the question!!!!".

Et trés sincérement pour tout vous dire, ca commence à ne plus trop m'interresser, je penses que l'Avenir de notre planéte est nettement plus préoccupant que ces querelles Gauche/Droite.


l'avenir de la planête dépend quand même de ceux qui la dirigent, non?



ben justement, j'ai pas l'impression que cela soit une priorité pour eux.


+1
Fabienm
Purple Haze a écrit :

Puis Sarko, c'est l'homme à la langue de fer qui tranche une langue de bois qui durent en France depuis + de 30 ans ....
Heureusement, il n'appartient pas à un extrème .....


c'est plutôt la parole en l'air. beaucoup de bla bla et de show devant la caméra, mais rien derrière. Il nous sert en ce moment exactement le même discours que quand il est arrivé à l'intérieur il y a deux ans. Il n'a pas réussi à "nettoyer" à l'époque ?
Sa diatribe contre le juge (en fait les juges) qui ont remis en liberté le récidiviste est profondément ridicule et montre : 1) soit une totale ignorance du dossier (ce dont je doute), 2) soit la volonté de prendre toutes les occasions pour faire du populisme de bas étage
De plus, sans se réclamer d'un extrême, il est dans une tactique de récupération de l'électorat d'extrême droite.
Adagio Management
management@adagio-online.com
+33 686 15 86 89
Purple Haze
Citation:
Sa diatribe contre le juge (en fait les juges) qui ont remis en liberté le récidiviste est profondément ridicule et montre : 1) soit une totale ignorance du dossier (ce dont je doute), 2) soit la volonté de prendre toutes les occasions pour faire du populisme de bas étage


Sarkozy a été avocat donc on peut supposer qu'il connait bien le monde judiciaire.

Mais bon ce que tu viens de dire, sur le changement du monde judiciaire, on en est tous responsables.
Lorsque l'on voit les médias culpabilisé le bagagiste de Roissy et oublier un des principes les + élémentaires, la presemption d'innocence. Puis aprés de renvoyé la balle sur "C'est toi qui a commencé à le culpabiliser, non, moi je n'ai fait que te suivre" ... . Karl Zéro avec l'Affaire Alègre, la critique de la décision de justice pour Juppé, etc ......
On peut aussi ajouter que des qu'il s'agit d'un homme politique, ce dernier principe n'existe plus, mais bon pour certains ça parait normal.

Que tu le veuilles ou non, la présemption de culpabilité et le plaider-coupable c'est nous qui sommes entrain de la mettre en place .....
Mais on peut le voir aussi sous une optique de la poursuite d'un populisme judiciaire qui ne fait que jouer avec les sentiments de ces citoyens ....

Puis, pour faire dans le cynisme, pourquoi on condamne un médecin et pas un juge

Qu'est ce que l'on considère être un bon avocat ? Quelqu'un qui arrive à défendre une personne que l'on pourrait qualifier "d'indéfendable" ou bien quelqu'un qui défend que des causes justes

Citation:
De plus, sans se réclamer d'un extrême, il est dans une tactique de récupération de l'électorat d'extrême droite.


Ce serait trop simpliste d'affirmer, que si on vote d'extrème droite on est qu'un facho notoire ..... c'est + complexe que cela ....


Pour revenir, voici un article qui révèle la gueule de bois de certains partisans du non et son lot d'optimisme aveugle ...

Citation:
A Martigues (Bouches-du-Rhône), les militants de gauche qui ont mené campagne contre la Constitution européenne veulent, un mois après la victoire du non, continuer sur leur lancée et fourbissent leurs armes contre "l'Europe ultralibérale" et Tony Blair.

Au moment où le Premier ministre britannique prend la présidence tournante européenne pour six mois, ces militants tentent de mobiliser pour une "autre Europe", et pour une alternance politique en France, en 2007.

"Blair, je lui fais pas confiance, c'est pas la gauche, il vient pas du peuple. Son idée derrière la tête c'est d'imposer le libéralisme à l'américaine", explique Eric Durand, un fonctionnaire de 35 ans, qui se décrit comme "communiste post-moderne".

Dans la région de Marseille, frappée de plein fouet par la désindustrialisation, le non l'a emporté largement, avec plus de 60% des suffrages lors du référendum sur la Constitution européenne. A Martigues, une municipalité communiste de 45.000 habitants, le non a atteint 71%.

"Blair veut produire un +discours moderne+. Mais sa logique n'est pas européenne, elle est capitaliste et financière", explique Fabrice Aubert, un économiste de 47 ans militant de l'organisation altermondialiste Attac.

Autour de lui sont réunis ce jour là une poignée de militants de Martigues, communistes, écologistes, issus du milieu associatif, qui veulent poursuivre sur la lancée de la victoire "historique" du 29 mai.

Leur objectif est de "construire une alternative antilibérale en France et en Europe". On y évoque pêle-mêle Blair "l'ultra-libéral", la spéculation immobilière des fonds de pension américains et surtout la fête locale à organiser à la rentrée où l'on discutera encore d'Europe.

A l'image de celui de Martigues, plusieurs centaines de collectifs de ce type ont vu le jour en France. Leurs animateurs promettent une "mobilisation" exceptionnelle pour les prochains sommets européens.

"Pour le moment, les opposants du non ne présentent pas un programme commun", reconnaît le maire communiste de Martigues, Paul Lombard. "Il faut pousser l'avantage, et arriver à des Etats généraux de ce que les gens veulent".

A quelques kilomètres de là, à Port-de-Bouc (18.000 habitants), une des villes les plus pauvres de la région, le non a atteint 85%.

La fermeture des chantiers navals en 1966 a porté un coup terrible à cette ville ouvrière, bastion du Parti communiste. Quelques affiches appelant à voter non achèvent de se délaver au pied d'immeubles défraîchis, entre une voie ferrée et une autoroute.

Les rues et les bâtiments portent les noms de poètes ou de héros du Panthéon communiste. C'est dans la salle Youri Gagarine qu'a été lancée, lundi, une "assemblée communale" pour continuer la mobilisation du 29 mai.

"Je suis européenne, mais pour une autre Europe, pas une Europe à la Blair", explique la maire communiste de 33 ans, Patricia Fernandez.

"Ici nous voyons une accélération de cette Europe marchande qui oublie les plus faibles. Il faut résolument réorienter l'Europe en écoutant ce que dit le peuple".

"L'Europe, à ma petite échelle, je vois pas ce que ça a apporté de bon ici", explique Paul, un retraité de 68 ans en train de pêcher.

"Les fils du pays, qu'est ce qu'ils ont? Le chômage, des boulots de merde, de l'intérim, des emplois de caissières de supermarché à mi-temps, dit-il. Et maintenant, ça va être pire, avec Blair et ces gars des pays de l'est qui bossent pour que dalle. Moi je dis qu'il faut changer tout ce système pendant qu'il est encore temps".



Faudrait juste leur rappeler que l'Europe, ce n'est pas la France .....
Born to run
Purple Haze a écrit :

Pour revenir, voici un article qui révèle la gueule de bois de certains partisans du non et son lot d'optimisme aveugle ...

Citation:
A Martigues (Bouches-du-Rhône), les militants de gauche qui ont mené campagne contre la Constitution européenne veulent, un mois après la victoire du non, continuer sur leur lancée et fourbissent leurs armes contre "l'Europe ultralibérale" et Tony Blair.

Au moment où le Premier ministre britannique prend la présidence tournante européenne pour six mois, ces militants tentent de mobiliser pour une "autre Europe", et pour une alternance politique en France, en 2007.

"Blair, je lui fais pas confiance, c'est pas la gauche, il vient pas du peuple. Son idée derrière la tête c'est d'imposer le libéralisme à l'américaine", explique Eric Durand, un fonctionnaire de 35 ans, qui se décrit comme "communiste post-moderne".

Dans la région de Marseille, frappée de plein fouet par la désindustrialisation, le non l'a emporté largement, avec plus de 60% des suffrages lors du référendum sur la Constitution européenne. A Martigues, une municipalité communiste de 45.000 habitants, le non a atteint 71%.

"Blair veut produire un +discours moderne+. Mais sa logique n'est pas européenne, elle est capitaliste et financière", explique Fabrice Aubert, un économiste de 47 ans militant de l'organisation altermondialiste Attac.

Autour de lui sont réunis ce jour là une poignée de militants de Martigues, communistes, écologistes, issus du milieu associatif, qui veulent poursuivre sur la lancée de la victoire "historique" du 29 mai.

Leur objectif est de "construire une alternative antilibérale en France et en Europe". On y évoque pêle-mêle Blair "l'ultra-libéral", la spéculation immobilière des fonds de pension américains et surtout la fête locale à organiser à la rentrée où l'on discutera encore d'Europe.

A l'image de celui de Martigues, plusieurs centaines de collectifs de ce type ont vu le jour en France. Leurs animateurs promettent une "mobilisation" exceptionnelle pour les prochains sommets européens.

"Pour le moment, les opposants du non ne présentent pas un programme commun", reconnaît le maire communiste de Martigues, Paul Lombard. "Il faut pousser l'avantage, et arriver à des Etats généraux de ce que les gens veulent".

A quelques kilomètres de là, à Port-de-Bouc (18.000 habitants), une des villes les plus pauvres de la région, le non a atteint 85%.

La fermeture des chantiers navals en 1966 a porté un coup terrible à cette ville ouvrière, bastion du Parti communiste. Quelques affiches appelant à voter non achèvent de se délaver au pied d'immeubles défraîchis, entre une voie ferrée et une autoroute.

Les rues et les bâtiments portent les noms de poètes ou de héros du Panthéon communiste. C'est dans la salle Youri Gagarine qu'a été lancée, lundi, une "assemblée communale" pour continuer la mobilisation du 29 mai.

"Je suis européenne, mais pour une autre Europe, pas une Europe à la Blair", explique la maire communiste de 33 ans, Patricia Fernandez.

"Ici nous voyons une accélération de cette Europe marchande qui oublie les plus faibles. Il faut résolument réorienter l'Europe en écoutant ce que dit le peuple".

"L'Europe, à ma petite échelle, je vois pas ce que ça a apporté de bon ici", explique Paul, un retraité de 68 ans en train de pêcher.

"Les fils du pays, qu'est ce qu'ils ont? Le chômage, des boulots de merde, de l'intérim, des emplois de caissières de supermarché à mi-temps, dit-il. Et maintenant, ça va être pire, avec Blair et ces gars des pays de l'est qui bossent pour que dalle. Moi je dis qu'il faut changer tout ce système pendant qu'il est encore temps".



Faudrait juste leur rappeler que l'Europe, ce n'est pas la France .....


ah cette fameuse "autre Europe"!!!
ce fameux refus de "l'Europe libérale" et des ultra-libéraux...

un mois après le referendum, l'extreme gauche française garde toujours son magifique élan de force de proposition...


Vive la France, Vive l'Europe, Vive L'Internationalisme !!!
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!
Purple Haze
Puis si on suit la logique de ce discours, il suffirait de ne pas faire bosser les pays qui n’appliquent pas nos règles salariales et sociales.
Donc on en reviendrait à instaurer un protectionnisme étanche entre les nations, que chacune doit se débrouiller avec son marché intérieur, sans rien exporter, sans rien importer...

Puis eux qui s'estiment être les défenseurs de la veuve et l'orphelin, et d'être un ultra-libéral si on est opposé à leur idées, faudrait leur expliquer que si on suit cette logique, bien on en reviendrait à la situation des pays de l'Est, tant rejeté par ces personnes ...

C'est ce qu'on appelle la lutte des classes .. La classe de la peur injustifié de l'autre .....


PS: Iter et Cadarache, c'est prés de Martigues, non

Citation:

un mois après le referendum, l'extreme gauche française garde toujours son magifique élan de force de proposition...


Une sorte de mix de Don Quichotte-Candide-Gavroche ....

Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Blair,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à Sarko

Si vous avez une idée de rime avec Merkel ....

Citation:

Certains nous promettent avec force une europe plus libérale du fait du non !!! alors que Blair propose moins de ronds pour les vaches et plus pour l'emploi ! pas fastoche à suivre tout ça quand même;


Je ne sais pas si ta phrase est ironique, mais faut il rappeler que 15 % des emplois en France touchent de prés ou de loin les domaines d'activité aidés par la PAC ..... la réforme ne jouerai pas en notre faveur et risque de supprimer des emplois, mais aprés tout on a que nos yeux pour pleurer puisque les domaines concernés étaient maintenu en vie à l'aide d'un compte goutte qu'est la PAC, le non n'est pas responsable de tout, mais il a pas mal aidé à perforer la perfusion .... et Blair-Merkel vont remplacer la perf française par du Barbituric dans le pire des scénarios.....
Cycofredo
Citation:

Eric Durand, un fonctionnaire de 35 ans, qui se décrit comme "communiste post-moderne".




Le plombier polonais trimme pour 600 euros, toi tu tailles les crayons et t'exiges ta revalorisation annuelle. Même la logique communiste des choses voudrait qu'on inverse les salaires (en URSS un mineur touchait plus qu'un employé de bureau).

On refuse de partager malgré la fraternité affichée et les "oui aux polonais.... mais seulement quand ils auront les mêmes droits sociaux que nous" -> en attendant dehors quoi, on ne veut pas de vous. L'hypocrisie est totale.

Vive Bolkestein. Vive le plombier polack.
Purple Haze
Cycofredo a écrit :
Citation:

Eric Durand, un fonctionnaire de 35 ans, qui se décrit comme "communiste post-moderne".




Le plombier polonais trimme pour 600 euros, toi tu tailles les crayons et t'exiges ta revalorisation annuelle. Même la logique communiste des choses voudrait qu'on inverse les salaires (en URSS un mineur touchait plus qu'un employé de bureau).

On refuse de partager malgré la fraternité affichée et les "oui aux polonais.... mais seulement quand ils auront les mêmes droits sociaux que nous" -> en attendant dehors quoi, on ne veut pas de vous. L'hypocrisie est totale.

Vive Bolkestein. Vive le plombier polack.



Et ça révèle surtout du national communisme .... bizarre pour des gens qui se prétendent être internationaliste .....

Puis ça peut se comprendre que les communistes français n'aiment pas les pays de l'Est, pays laissé aux mains de Staline en 1945, car ces derniers ne font pas la différence entre le nazisme et le communisme (ça se comprend aisément quand on constate le massacre des "blouses blanches"...) ...

Oh là, je m'égare du sujet ...

Oh là, je m'égare ...

Pour en revenir au sujet .. :

Des partisans du Non s'apercoivent qu'ils étaient dans le même camp que le FN et n'apprécient qu'on le leur rapelle ....

Citation:
Citation:
Consultations Villepin: la polémique sur la venue du FN éclipse l'Europe

Un mois après la victoire du non au référendum, Dominique de Villepin a consulté lundi à Matignon les partis sur l'avenir de l'Europe, un ordre du jour éclipsé par la venue du FN, une première depuis 1993, et le boycott du PS qui dénonce une "banalisation de l'extrême droite".

Pour tirer les leçons du 29 mai et évoquer les pistes de "l'Europe des projets" qu'il appelle de ses voeux, le Premier ministre avait invité les représentants des formations politiques représentées à l'Assemblée nationale, au Sénat ou au Parlement européen, favorables au oui ou au non.

Se sont ainsi succédé dans la matinée Nicolas Sarkozy (UMP), François Bayrou (UDF), Charles Pasqua (RPF) et Marie-George Buffet (PCF). Après un déjeuner avec les eurodéputés de la majorité, il a reçu Philippe de Villiers (MPF), Jean-Pierre Chevènement (MRC), Carl Lang (FN) qui représentait son président Jean-Marie Le Pen, en déplacement en Russie, et Yann Wehrling (Verts).

Bas débit Haut débit
Le numéro un du PS François Hollande, qui devait fermer le ban, a annulé son rendez-vous en accusant le gouvernement de "courtiser le populisme" et de "faire des ronds de jambe à l'extrême droite".

La venue du FN constitue à ses yeux "une rupture par rapport aux règles pratiquées depuis dix ans", qui limitaient les invitations aux responsables des seuls partis représentés au Parlement français.

La dernière visite du FN à Matignon remonte à 12 ans, sous Edouard Balladur. Il n'a plus été reçu depuis, rue de Varenne, par ses successeurs (Juppé, Jospin, Raffarin), ni à l'Elysée par Jacques Chirac depuis son élection de 1995.

M. de Villepin a aussitôt "regretté" la décision des socialistes. "J'aurais aimé entendre les représentants du PS sur l'Europe comme toutes les formations politiques qui ont participé à la campagne référendaire", a-t-il insisté.

Dans son entourage, on a souligné que le PS n'avait pourtant émis aucune objection en août dernier quand il avait été reçu par M. de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, au lendemain d'une rencontre de ce dernier avec le FN.

Jugeant la venue du FN normale, M. Sarkozy a estimé qu'il fallait "recevoir tous les élus, pas seulement ceux qui vous plaisent", tandis que l'UMP a vu dans l'attitude du PS "un aveu de faiblesse" visant à "masquer sa panne d'idées et d'unité".

Même son de cloche chez l'un des hérauts du non, Philippe de Villiers (MPF), pour qui "tout est bon quand on est dans un trou pour faire parler de soi".

Et chez M. Chevènement, qui a estimé que le PS n'est pas venu "parce qu'il n'a pas grand chose à dire. Il est venu en d'autres circonstances où je crois que le Front national était invité".

Le principal intéressé, Carl Lang, a dénoncé à sa sortie de Matignon une "gauche française" qui "reste la plus bête du monde, la plus sectaire et la plus intolérante".

"Dans une démocratie moderne, il est évident que toutes les opinions doivent être entendues, écoutées", a-t-il dit, soulignant que le FN "représente des millions d'électeurs".

Bas débit Haut débit
Tout aussi hostile que le PS à la venue du FN, Mme Buffet a "préféré faire le choix de venir dire en face au Premier ministre (sa) colère de cette invitation". Comme M. Hollande, elle a rapproché cette entrevue avec le FN des propos "populistes" tenus à La Courneuve par M. Sarkozy, qui avait évoqué la nécessité de "nettoyer au Kärcher" la cité des 4.000.

De même, M. Wehrling a vu dans la venue du FN à Matignon des "signes inquiétants", établissant lui aussi "un parallèle" avec les propos de Nicolas Sarkozy.

M. de Villepin achèvera ses consultations mardi avec le PRG. La LCR a décliné l'invitation, qualifiant la concertation de "plaisanterie".
kayoulesage
ouloulou.... j'arrive un peu tard sur ce topic!! c'est trop tard pour essayer de convaincre?


moi j'ai voté oui... et chûu fierh!


mais il existait une solution:
je crois que c'est JoeStrummer qui avait dit que si il était élu 1er ministre(UK), ca premiere réforme serait d'offrir une gratte à la majorité!

MusicMan Silhouette Speciale, RIVERA chubster, H&K 4x12, Sansamp GT2, Guyatone OD2, CryBaby,DigitechGNX3... questions about? No soucy!

Site de mon groupe "MadeInChina" http://julien.kayou.free.fr
Purple Haze
Bon et bien le RU prend la présidence de l'UE aujourd'hui et veut "moderniser l'Union européenne".....

Citation:
La présidence britannique de l'Europe, un défi difficile pour Blair

Dans une Europe en crise, c'est à Tony Blair qu'échoit le 1er juillet la présidence de l'Union européenne, un défi difficile pour le Premier ministre britannique qui appelle à un "débat fondamental" mais restera stigmatisé pour l'échec du sommet de Bruxelles.

Jusqu'au bout, M. Blair a refusé de céder sur le rabais britannique, sauf à obtenir en échange la garantie d'une réforme du budget européen dans son ensemble.

M. Blair a notamment appelé à de nouvelles "priorités budgétaires" pour s'adapter aux défis de la mondialisation, critiquant une fois encore une politique agricole commune chèrement défendue par la France, qui engloutit 40% du budget communautaire.

Les traits tirés aux petites heures du jour, il a précisé qu'il présenterait cette semaine le programme de la présidence britannique de l'Europe au parlement européen, et sa "vision de l'avenir de l'Europe".

Jean-Claude Juncker, président en exercice de l'UE auquel va donc succéder M. Blair pour six mois, a ironisé, amer après l'échec. "La présidence britannique présente son programme le 23 juin, je ne serai pas à l'écoute parce que c'est la fête nationale du Luxembourg". Sa remarque a été saluée par des applaudissements en salle de presse.

Car le Royaume Uni, pays traditionnellement eurosceptique, aura fort à faire pour convaincre, même si Tony Blair l'a décrit "au coeur de l'Europe".

Samedi, la presse britannique appelait M. Blair à prendre la tête des réformes économiques en Europe.

Mais les divisions sont profondes et le bras de fer avec Jacques Chirac devrait encore se durcir.

Le budget européen a férocement opposé les deux hommes, la Turquie est une nouvelle échéance difficile. Tony Blair souhaite que les négociations sur son adhésion commencent en octobre, M. Chirac a semblé plus réservé depuis l'échec du référendum sur la Constitution en France.

M. Blair a également pris le risque, en restant intraitable sur son rabais, de voir les dix pays de l'Est entrés l'an dernier dans l'UE prendre leurs distances. Ils ont tout fait à Bruxelles pour arracher un compromis, proposant même à la dernière minute de réduire leurs recettes attendues dans le cadre des transferts entre pays riches et pays pauvres.

"La Grande-Bretagne a torpillé un sommet qui devait rapporter des dizaines de milliards d'euros à l'Europe de l'Est" dénonçait samedi le quotidien libéral polonais Rzeczpospolita.

Tony Blair pourtant veut croire qu'il ne restera pas isolé. Quatre autres pays - les Pays-Bas, la Suède, la Finlande et l'Espagne - ont également rejeté l'offre d'accord budgétaire à Bruxelles.

Et le Premier ministre britannique espère aussi beaucoup des élections de septembre en Allemagne, où la favorite pour succéder au chancelier Gerhard Schröder est la conservatrice Angela Merkel.

Jeudi, Mme Merkel avait apporté son soutien à la volonté de M. Blair de lier réforme de la PAC et remise en cause du rabais britannique.


Et elle avait réclamé un "signal de détermination" des dirigeants européens: "Un simple +continuons comme ça+ détruira cette Europe", avait-elle ajouté.


Et :

Citation:
Système social dépassé

Jugeant le système social en vigueur en Europe comme dépassé, Tony Blair a appelé à sa réforme: "Voulez-vous me dire quel est ce modèle social dans lequel l'Europe compte 20 millions de chômeurs, il y a des taux de productivité en baisse par rapport à ceux des Etats-Unis, un système qui permet qu'il y ait davantage de diplômés en science en Inde qu'en Europe", a dit Blair avant de souligner que "sur les 20 plus grandes universités dans le monde aujourd'hui, seules deux sont en Europe".
Pour Tony Blair, l'UE doit avoir une politique concrète pour combattre le chômage.
"L'investissement dans le savoir, les capacités, dans des politiques volontaires du travail (...) dans l'enseignement supérieur, dans le renaissance du tissu urbain, dans l'aide aux petites entreprises (...) tout cela c'est une politique sociale moderne, et non pas la réglementation et la protection de l'emploi", a encore dit Tony Blair.


C'est pas à l'opposé des revendications entendues pendant la campagne...
Je pense que le gouvernement devrait créer un impôt sur les paradoxes des français, car il serait tout de suite auto-suffisant ...
Invité
c'est clair qu'il y va y avoir des lendemains de "victoire" douloureux pour les partisans du Non. Mais tout compte fait je ne suis pas mécontent de la victoire du Non , car sans cela nous serions encore resté des années et des années avec notre systeme sclérosé de toute part et qu'ainsi sous l'impulsion et la pression des pays réformateurs nous allons être obligé de changer ou de crever. J'espere que nos dirigeants pour une fois auront la lucidité de faire le bon choix, ce dont je doute fort avec cette couille molle de Chirac, putain encore 2 ans.......
Cycofredo
Lu ce matin dans 20 minutes (donc à prendre quand même avec des pincettes vu leur amateurisme) :

4 M€ : contribution européenne versée par Londres après avoir touché son rabais.
1,9 M€ : solde net de la contribution française en 2002 (le reste retourne dans notre poche par la PAC).

Ces salauds de libéraux cotisent plus que nous... mais on n'est plus à une contradiction près

En ce moment sur backstage...