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Je crois que le gouvernement a un peu compris. De Villepin est le premier premier ministre depuis longtemps à faire quelque chose. Les effets sur l'emploi ne seront pas énormes, je pense (ne rêvons pas,
c'est un fidèle de Chirac), mais il a agi.
J'ai envie de dire " Jusqu'à quand ?" ...
Car en politique, on ne loue jamais allégance puis vu ses récentes déclarations, je pense qu'il va vouloir se tourner vers le futur, Sarko.... et poignarder dans le dos Chirac en 2007, comme qui vous savez en 95 ....surtout quand on voit comment a fini "le meilleur d'entre nous"
PS: Ce n'est que du ressentiment ....
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Purple Haze:
- oui, ma sortie sur Blair était bien entendu ironique. je suis un déçu du "
blairisme", après avoir sans doute attendui beaucoup trop de la "troisième gauche". finalement, la "deuxième gauche" (rocard, delors, bérégovoy, jospin souvent) est ce qui me paraît à gauche être le positonnement qui a apporté les meilleurs résultats dans l'ensemble, c'est à dire y compris économiques
L'actualité au PS doit te décevoir j'imagine ....:
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Fabius met en garde contre un "changement d'alliances" à gauche
Le député PS de Seine-maritime Laurent Fabius a prôné samedi, chez lui au Grand-Quevilly, "l'esprit d'équipe et le rassemblement à gauche", deux préalables au "changement politique" en 2007, mettant en garde la direction du parti contre tout "changement d'alliances".
Au cours d'un "grand banquet de l'amitié" devant 2.000 cadres et militants socialistes réunis après une journée de travail de ses partisans à Canteleu, tout près de là, l'ancien Premier ministre a énuméré ses "lignes d'action" pour les mois à venir: "Une République nouvelle, un Etat à l'autorité tranquille, une Europe politique et solidaire, un PS porteur d'un projet volontaire et crédible pour progreser et protéger, une gauche rassemblée".
A la table d'honneur avaient pris place, outre des fabiusiens de longue date, les anciens ministres Marie-Noëlle Lienemann et André Laignel, qui ont rallié M. Fabius.
A quatre mois du congrès du PS, sans doute au Mans, le dirigeant socialiste a critiqué "les attaques injustes contre d'autres formations" de gauche venues du PS pendant la campagne référendaire, sans citer nommément le premier secrétaire François Hollande.
"Si on pense vraiment que ses propres alliés sont des passéistes, des populistes, voire des xénophobes, alors avec qui bâtira-t-on le rassemblement?", s'est interrogé l'ex-numéro 2 du PS, évincé de la direction le 4 juin dernier.
Selon M. Fabius, "ces comportements peuvent inquiéter s'ils indiquent un flottement stratégique, ils inquièteraient encore davantage s'ils annonçaient un changement d'alliances".
L'ex-Premir ministre a fait un pas vers le courant d'Arnaud Montebourg et Vincent Peillon (Nouveau Parti socialiste) en se prononçant pour "un référendum insitutionnel organisé dès le premier semestre de la nouvelle législature", en cas de victoire en 2007. M. Fabius veut notamment voir "le rôle du Premier ministre et du parlement accru" par rapport au chef de l'Etat.
Promettant, par opposition à Lionel Jospin en 2002, que "notre projet sera...socialiste", Laurent Fabius a proposé que "l'essentiel du projet" du PS tienne "en quelques termes : un emploi, un logement, un savoir". Il a brocardé le gouvernement de Villepin, dont "l'échec est déjà inscrit au bout du chemin".
Mais il d'abord cité, comme la première chose à faire, une "progression du pouvoir d'achat" et "des ratrapages salariaux dans le secteur public comme dans le privé".
M. Fabius a prôné "un Etat actif, fort, efficace et réellement porteur de sécurités", faisant plusieurs fois référence aux "ouvriers, employés, chômeurs".
Au passage, il a refusé, en matière d'immigration, "le recours à des quotas, ce qui serait à mes yeux inacceptable".
Le dirigeant socialiste s'est aussi fait l'avocat de "la social-écologie, c'est-à-dire la prise en compte simultanée des exigences sociales, économiques et environnementales pour bâtir un développement vraiment durable".
Réaffirmant, à propos de la construction européenne, ses positions défendues pendant la campagne référendaire, il a demandé à "certains dirigeants" de ne pas "chercher à justifier a posteriori leur propre 'oui' par un blocage envers envers toute solution alternative future".
A son arrivée dans la salle, l'élu local avait été ovationné aux cris de "Laurent, Laurent!", mais aussi de "Fabius, président".
Il est encore + demago que ceux qu'il fustige ...
Puis quand je lis cela, je ne peux pas m'empécher de penser qu'avec Fabius comme président, ce sera la parfaite continuité de Chirac ....
Fabius : Le type qui est pour une baisse des impots, pour l'allègement fiscal des stocks-options, qui avait bien avant Raffarin eu l'idée de la suppression d'un jour férié (alors qu'il se permettait de fustiger ce dernier ...), qui est le ministre PS de l'économie le + libéral, et quand on voit son disours totalement à l'opposé de ces idées puisque c'est un opposant aux "dépensophiles de l'Etat français", qui soutient Blair et qui marque ostentiblement son mépris à Zappatero lors de sa conférence à l'Assemblée Nationale, en lisant un livre d'art et quittant l'hémicycle avant la fin du discours....
Si c'est ça être un socialiste moderne
Les nonistes ont voté non à une UE libérale et ils soutiennent Fabius
Euh, faut qu'on nous explique là
.....
A moins que le paradoxe serait une spécialité du PS à l'heure actuelle
Surtout Mélanchon qui soutient Fabius, le type qui ne s'est pas pris une veste au référendum mais qui retourne sa veste d'une telle manière ...8O Puis quand on le voit dire fièrement, que si Besancenot a fait des progés en tant qu'orateur pdt la campagne c'est grace à lui .... Pfff ....
Et désolé, mais tout ceci ne me fait que renforcer mes convictions pour 2007, à moins que DSK émergent .... mais bon