Cycle Stanley Kubrick sur Arte

Règle d'or : Chez Kubrick tout ce que tu peux voir n'est que pretexte.

Et c'était terrible !

Et sinon, en Français, ta phrase vide, elle veut dire quoi ?

C'etait une version remasterisée ? L'image etait super nette j'ai l'impression...

edit : je m'ecoute la BO là, ça claque... J'adore la petite musique medievale lorsqu'il est devant les ministres pour prouver que le traitement à marché.

Ah bah je l'ai loupé, pfffffff

En voilà une qui a regardé france 2 à 23h15

Je suis tout à fait d'accord. Même si je suis un grand fan de Kubrick, je comprends tout à fait que ses films puissent ne pas plaire. La plupart ne sont pas faciles (c'est tout, sauf du grand public...), tant par la façon dont est traité le thème que par la mise en scène, le montage... Donc on n'a le droit de ne pas aimer Kubrick...
Perso, Orange Mécanique n'est vraiment pas mon préféré...

J'ai regardé le générique de fin d'Orange mécanique.
Jolies couleurs.

Ben merde moi aussi ... celui que je voulais absolument voir en plus

Me rappelle plus si c'est de la musique savante occidentale ou du Wendy Carlos à ce moment-là.

En tout cas ce film est vraiment bien foutu, ça c'est clair !
Et j'étais bien content qu'ils le passent en V.O sur Arte !

Bon... je pensais que t'aurais compris du premier coup buddy boy.
Je veux pas dire qu'il faut forcément aimer le film, ou Kubrick, mais ce n'est pas en faisant le décompte des scènes, et dire que telle ou telle scène était bien fichue, une autre non, qu'on saisit le sens d'une oeuvre de Kubrick.
Comme l'a dit Oliolo plus haut, parfois quand on est pas sensible à quelque chose c'est peut être qu'on a pas saisit le sens d'une oeuvre ou l'intention de l'auteur. Toutes les images, ne parlons pas des dialogues qui en général se réduisent au minimum syndic, ne sont que prétextes à des réflexions qui sont amenées à des degrés bien supérieurs à que ce qu'on peut simplement voir. Le ressenti général, parfois bien a posteriori, est tout aussi important.

Mais bon comment on peut débattre avec quelqu'un qui affirme qu'il ne se passe rien dans ces films.

Tu te rends compte de la façon dont tu expliques les choses ? C'est gerbant de suffisance et de mépris. On dirait un bobo à la noix (que tu es peut être d'ailleurs).

Quand on est persuadé de détenir la vérité universelle, c'est certain que la discussion est impossible. Malheureusement, tout le monde n'a pas ta culture, ton esprit d'analyse ou ta pertinence.

Je précise (pour la 27e fois) que j'aime Kubrick, MAIS que je comprends qu'on puisse ne pas tout comprendre et ne pas apprécicer. Et pour un spectateur lambda (tu sais le français moyen, celui qui est bien plus con que toi), ce ne sont pas des films d'action où ça bouge dans tous les sens et ça peut être profondément emmerdant.

J'estime que quand on dit qu'il ne se passe rien dans 2001 qui est à mon sens le film le plus dense de Kubrick, c'est qu'on a pas percuté grand chose.

Sinon t'as bien résumé la situation.

Dites les enfants, vous savez, Kubrick ça fait des années qu'il est sulfureux. C'est bien de débattre, continuez, car le jour où il sera con sensuel Rome ne sera plus dans Rome ni Tome Cruise dans Nicole Kidman.
Je vois que certains ici font preuve d'arguments relevant de l'histoire de l'art pour expliquer leur attirance. D'autres diront que ça les emmerde profondément avec tout autant d'arguments. (Presque un débat sur le shred quand on y pense)

Il n'y pas une lecture d'une oeuvre d'art puisque celle-ci fait appel à la subjectivité du jugement.

Bref continuez à vous étriper, vous participez au culte du sieur Stanley, et entre nous, on l'aime ou on le déteste....parce qu'il le vaut bien.

Moi perso, ça a mis du temps pour que je change d'opinion et me mette vraiment à l'apprécier. Je crois qu'il faut s'éduquer à Kubrick comme on s'éduque par exemple à la musique classique contemporaine. Ce qui me bloque encore chez lui, c'est cette manie de faire des fables et de te donner la petite morale qui va bien (Ex: Barry Lindon, mais aussi Orange mécanique...).

Sinon pour les plus rétifs, "comment j'ai appris à aimer la bombe" c'est ce soir

Pas d'accord: je trouve au contraire que les interprétations sont très ouvertes et que Kubrick n'impose jamais sa morale (suffit de voir le nombre d'interprétations d'Orange mécanique ou encore plus de 2001!). Au spectateur d'en tirer ses conclusions, et les tiennes ne sont peut-être pas celles de Stanley (pour peu qu'il en ai une d'ailleurs).
Même dans Barry Lyndon: certes c'est une critique de l'arrivisme à tout prix, mais Kubrick ne nous montre t'il pas aussi que ce monde ne vaut guère mieux - au point qu'à la fin, le personnage pourtant peu recommendable de Lyndon est presque plus sympathique que ses "victimes".

Au passage le heros d'"Orange mécanique" est aussi présenté comme quasi sympathique en fait, c'est ce qui je crois a posé le probleme du film d'ailleurs, une vision artistique et presque "agreable" de la violence.

Quant à 2001, je trouve que c'est un peu court comme argument de dire "il faut voir la globalité, t'as rien compris". Le monde entier, à l'exception des cinéphiles avertis et de 2 ou 3 prix nobels, s'est fait royalement chier à regarder 2001 en tentant d'en décripter le message.J'exagere a peine en fait, ca me rappelle le dialogue de "PROFS" sur les films d'Altman.