Dramas et films de Corée du Sud et du Japon

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C'est méchant... pour les épagneuls !!
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- Bon... j'ai abandonné Mr. Plankton à la moitié du 2ème épisode, surtout parce que le personnage masculin est antipathique. Mais encore une fois, Netflix a foiré la bande-annonce parce que c'est pas vraiment une série comique, ni même une rom-com habituelle.... pas la première fois que le N rouge fait n'importe quoi pour promouvoir ses séries.

- Moyennement convaincu pour l'instant par Gangnam B-Side sur Disney+... mais j'y crois encore ! Le problème c'est que 91% des dialogues se résument à Shibal, shibal... aish Shibal... bref fuck/fuck/fuck ça limite le développement des personnages !


- Je suis sauvé par VIKI et l'excellente série "médico-policière" FACE ME. L'association étonnante d'un chirurgien esthétique et d'une jeune enquêtrice... les enquêtes sont très bien conçues, la série se veut plutôt sérieuse avec une trame principale sombre qui s’entremêle parfaitement aux autres affaires qui en règle général s'étalent sur deux épisodes.

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J'ai terminé les 8 épisodes disponibles de la série TV adaptée du manga OSHI NO KO, disponible sur Prime en VOST (cherchez Oshinoko). Grosse production japonaise qui surfe sur les succès du manga et de l'anime du même nom. Une plongée dans le monde du showbiz nippon, sans être trop glauque la série met en lumière le côté obscur du monde des idols (ces chanteuses adolescentes qui chante de la J-Pop abominable).
Par rapport au manga, la série TV a préféré se concentrer sur la partie contemporaine de l'histoire avec ces personnages, les jumeaux Aqua et Ruby qui entrent dans le business pour secrètement trouver des réponses au drame qu'ils ont vécu dans l'enfance (difficile de ne pas spoiler). La série utilise quelques flashback dans les derniers épisodes pour mieux contextualiser l'histoire, mais il vaut mieux connaitre le dessin animé (dispo sur Netflix) pour vraiment apprécier la série TV.
Le casting est excellent... et quoi de mieux que des ex-idols pour incarner les chanteuses. Asuka Saito est bluffante dans le rôle de Ai Hoshino ! On y retrouve aussi la chanteuse farfelue ANO dans un rôle qui lui correspond tellement... Sans détailler tout le casting, j'ai adorer la performance de Nanoka Hara dans le rôle de Kana Arima, la seule actrice qui n'a pas de passé d'idol est vraiment parfaite dans ce rôle, aussi bien dans les séquences drôles que les moments difficiles.

Seul regret, le final de la série sera diffusé en format film le 20 décembre uniquement au Japon... malheureusement aucune date de diffusion pour le reste du monde. Il aurait été plus simple de proposer une version internationale de la série TV en découpant le final en 2 épisodes supplémentaires, la série aurait été bien plus cohérente avec 10 épisodes.




Poussant le délire jusqu'au bout le vrai/faux groupe d'idols de la série (B-Komachi) a le droit à des clips (kitsch totalement assumé )





Teaser du final :
Doc Loco
J'ai d'abord parlé de "Perfect Days" (2022) dans le topic Films de backstage parce qu'il s'agit d'une oeuvre de Wim Wenders, quoique se passant au Japon, en japonais, avec un casting entièrement japonais.
Mais voilà que je réalise qu'en plus le film est co-produit par un japonais et surtout a été sélectionné par le Japon pour les représenter aux Oscars 2022 !!!

Bref: même réalisé par Wim Wenders, c'est un film plus japonais que japonais - que j'ai adoré.

Prix d'interprétation masculine à Canne 2023 pour Koji Yashuko et qu'est-ce que c'est mérité! Aussi, un petit rôle (mais marquant) d'Aoi Yamada (danseuse contemporaine/actrice vue notamment à la cérémonie de clôture des JO de Tokyo, et aussi aux côtés d'Aina The End) en jeune fascinée par la voix de Patti Smith. Elle crève l'écran évidemment et confirme (on l'avait déjà vue dans "First Love") qu'elle est aussi une bonne actrice.

Tout le casting est nickel de toute façon. Tout comme la bande-son (le titre "Perfect days" est évidemment une allusion directe au titre "Perfect Day" de Lou Reed).

Film feelgood (sans les défauts du genre!) dont je suis sorti apaisé - Wenders n'a rien perdu de son talent singulier qui s'accorde à merveille avec le Japon, qu'il connaît très bien de toute évidence.

In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
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Ce film est d’ailleurs disponible sur Canal + actuellement !
izzyU2
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Autant commencer à en parler ici parce que ça va faire le buzz dans quelques jours, la saison 2 de SQUID GAME débarque sur Netflix le 26 décembre. Pour être honnête, je n'ai.......... aucun enthousiasme à voir la suite de la série coréenne à succès (malgré la qualité du casting) !!!


J'ai surtout peur du syndrome "la casa de papel". Tant que c'était une série espagnole (les 2 premières saisons sur Netflix) c'était sympa, mais dès que les américains s'en sont emparé, en finançant massivement les producteurs espagnols pour faire une suite qui n'était pas prévue initialement, c'est devenu du grand n'importe quoi, tout dans l'exagération et la surenchère.

Pour SQUID GAME j'ai vraiment la crainte de voir la même chose se produire... ce n'est pas un secret, face au succès massif de la série, NETFLIX à commandé en urgence une suite (qui n'est pas habituel dans les séries coréennes) et surtout les américains ont déversé des millions de dollars sur les producteurs de cette saison 2.... malheureusement tous les curseurs seront poussé au max et j'ai peur que la série ne sombre dans la surenchère de violence pour faire le buzz.

Plus généralement, nos médias vont tomber dans le piège et on peut déjà imaginer le nombre d'articles qui vont fleurir dans la presse pour critiquer l'ultra-violence supposée des séries coréennes.... alors oui, Squid Game comme The 8 Show il y a quelques mois, sont des séries violentes... mais elles ne sont pas représentative de l'ensemble de la production coréenne. Connaissant nos médias, tout va être jeté dans le même panier et on va avoir le droit à un "korea bashing" ridicule (en y ajoutant les scandales de la K-Pop en bonus)... alors que le gros du marché des séries coréennes est dominé par les comédies +/- romantiques (qui respectent les règles de censure de la TV coréenne qui excluent les scènes ultra-violentes et le sexe) devant les séries policières/politiques... et loin derrière on trouve des productions comme Squid Game.

Doc Loco
J'ai les mêmes appréhensions et surtout ... la première saison se suffisait à elle-même! Sauf justement les dernières minutes qui semblaient avoir été rajoutées au dernier moment (quand le succès de la série s'était déjà confirmé?) pour justifier une suite. Sans celà, ça aurait été un des meilleurs "one shot" de l'histoire des séries TV !

Surtout, je n'ai aucune confiance dans les suites non prévues au départ, et notamment lorsqu'il s'agit d'une fiction coréenne - j'ai trop d'exemples de ratages complets en tête!

Tout autre chose: j'ai commencé DANDADAN (Netflix/anime japonais) que je ne connaissais absolument pas ... et c'est parfaitement délirant . Thème d'ouverture par CREEPY NUTS (on pouvait pas trouver plus raccord ):



Recommandé uniquement si vous êtes sensible au WTF nippon surréaliste poussé à l'extrême, avec talent!
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
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Les K-dramas bons pour la santé !


https://www.rtbf.be/article/le(...)79858

Un article belge… j’ai l’impression qu’il n’y a que les médias français qui passent à côté du phénomène des séries coréennes ou la "Hallyu" en général ?
izzyU2
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- J'ai appris un nouveau terme : "Makjang"

C'est un genre typique des séries coréennes, j'ai demandé à une IA d'en faire une définition en français :

Le terme "makjang" est utilisé en Corée du Sud pour désigner un genre de drame télévisé caractérisé par des intrigues exagérées, des rebondissements improbables, et des situations souvent extrêmes ou scandaleuses. Les "makjang dramas" abordent des thèmes tels que les vengeances, les complots familiaux, les amours interdits, et les secrets profondément enfouis, le tout dans un contexte souvent très émotionnel et dramatique.

Ce type de série est connu pour captiver l'audience grâce à son côté surprenant et souvent melodramatique. Bien que parfois critiquées pour leur manque de réalisme, ces séries restent très populaires parmi les téléspectateurs qui aiment être surpris par des retournements de situation inattendus.




Eh bien.... "Quand le téléphone sonne" sur Netflix correspond parfaitement à la définition !!! On fermera les yeux sur ce dernier épisode complètement débile et quelques séquences à la crédibilité plus que douteuse... mais sinon c'était une série passionnante, je vais dire que 11 épisodes sur 12 valait le coup. L"histoire rapidement, c'est un homme politique, porte parole du gouvernement, reçoit des menaces par téléphone d'un psychopathe qui vient d'enlever sa femme...sauf qu'à partir de là, l'histoire part dans des directions très étonnantes, entre mensonge, trahison et complot familial XXL... cerise sur le gâteau, la femme est devenue muette suite à un traumatisme dans l'enfance... mais... vous verrez bien !!


Casting excellent à tous les niveaux, en particulier le couple principal avec l'acteur Yoo Yeon Seok qui à 40 ans est considéré comme un "sénior" dans la profession (sérieux !? ) et la charmante actrice Chae Soo Bin... dont le regard de chien battu est absolument incroyable !!!








- Je ne sais pas ce qu'ils fument les scénaristes coréens... mais hier j'ai démarré "Demandes aux étoiles" toujours sur Netflix... Coke, LSD, ecsta... ils ont certainement pris la totale, parce que je n'ai jamais vu un début de série aussi excentrique !!!
Une série qui se passe en partie dans l'espace et qui aura eu besoin de plus d'un an de post-production, la réalisation est impressionnante... mais alors, le scenario m'a l'air complétement dingue !!

izzyU2
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Une comédie avec des zombies et Jisoo des BlackPink… ok, je signe !!

Newtopia, le 7 février sur Prime :

Doc Loco
izzyU2 a écrit :
- Je ne sais pas ce qu'ils fument les scénaristes coréens... mais hier j'ai démarré "Demandes aux étoiles" toujours sur Netflix... Coke, LSD, ecsta... ils ont certainement pris la totale, parce que je n'ai jamais vu un début de série aussi excentrique !!!
Une série qui se passe en partie dans l'espace et qui aura eu besoin de plus d'un an de post-production, la réalisation est impressionnante... mais alors, le scenario m'a l'air complétement dingue !!



Ah, il est sur ma liste, rien que les deux lignes de résumé de Netflix font craindre le truc improbable
In rod we truss.

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Doc Loco a écrit :


Ah, il est sur ma liste, rien que les deux lignes de résumé de Netflix font craindre le truc improbable



Tu vas en apprendre des choses sur la vie sexuelle des mouches…
izzyU2
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Hirokazu Kore-Eda est de retour sur Netflix, 2 ans après Makanai : dans la cuisine des Maiko, le célèbre réalisateur japonais propose dès demain la série ASURA. Remake d'une série TV de NHK diffusé en 1979 (Asura No Gotoku) et adaptation d'un livre écrit par Kuniko Mukoda.

L'histoire se déroule aussi en 1979, 4 sœurs se retrouvent en famille et soupçonne que leur père aurait une liaison et même un enfant caché.... ça fait évidement penser au film de Kore-Eda Notre petite sœur et la présence de l'actrice Suzu Hirose (la "petite soeur" du film) renforce cette impression, mais les histoires n'ont rien à voir. Une mini-série en 7 épisodes seulement :

Doc Loco
izzyU2 a écrit :
Hirokazu Kore-Eda est de retour sur Netflix, 2 ans après Makanai : dans la cuisine des Maiko, le célèbre réalisateur japonais propose dès demain la série ASURA. Remake d'une série TV de NHK diffusé en 1979 (Asura No Gotoku) et adaptation d'un livre écrit par Kuniko Mukoda.

L'histoire se déroule aussi en 1979, 4 sœurs se retrouvent en famille et soupçonne que leur père aurait une liaison et même un enfant caché.... ça fait évidement penser au film de Kore-Eda Notre petite sœur et la présence de l'actrice Suzu Hirose (la "petite soeur" du film) renforce cette impression, mais les histoires n'ont rien à voir. Une mini-série en 7 épisodes seulement :



Oooooooooh . On sait que je suis un énorme fan de Kore-Eda, et "Notre petite soeur" est dans mon panthéon personnel (un de ces merveilleux films où "il ne se passe rien" ... sauf la vie, décrite de la plus belle et la plus délicate des manières).

... reste à prier pour que la malédiction belge ne se confirme pas une fois de plus (alleluia - pour une fois, non! ).
In rod we truss.

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Doc Loco
ASURA commencé hier et je sais déjà que je l'aurai fini (dévoré) dans trois jours. Evidemment, l'histoire (c'est un remake) était taillée sur mesure pour Kore-Eda, c'est le genre d'histoire dans lesquelles il évolue comme un poisson dans l'eau. Comme souvent chez lui, on se demande dans le premier quart d'heure où on va, avant que les éléments se mettent solidement en place.

Tous les personnages sont merveilleusement campés par un casting hors catégorie, pas un acteur ou actrice à la traîne (et ceux qui sont familiers des dramas savent que c'est au final rarement le cas!), tous sont l'incarnation de leur personnages. Un plaisir particulier de retrouver ici le légendaire Jun Kunimura - bien sûr son nom ne vous dira sans doute rien mais je vous garanti que vous l'avez déjà vu de multiples fois, et sa tronche burinée ne s'oublie pas! Bien sûr chez Kore-Eda, mais aussi dans Kill Bill (boss Tanaka), Audition, Ichi The Killer, Black Rain, Midway et même Kate (oui, le film avec Band-Maid).

Les 4 soeurs sont plus vraies que nature dans ce cadre late seventies - on ne sent pas le côté "reconstitution d'époque" trop souvent artificiel - pas ici! C'est particulièrement bienvenu parce qu'il s'agit d'une époque du Japon post-guerre finalement peu représentée chez nous (les seventies), et qui représente un vrai basculement tant au niveau industriel (on est vraiment à l'époque où le Japon explose au niveau mondial) que social - c'est là que le Japon moderne commence à vraiment apparaître.

Bref, si vous aimez Kore-Eda et un jeu d'acteur digne de ses films, aucune chance d'être déçu. Si vous espérez de l'action trépidante et des combats au sabre ... qu'est-ce que vous faite encore ici?
In rod we truss.

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rapideyemove
izzyU2 a écrit :
Hirokazu Kore-Eda est de retour sur Netflix, 2 ans après Makanai : dans la cuisine des Maiko, le célèbre réalisateur japonais propose dès demain la série ASURA.




Oui, une perle !

Idem Doc

Alors que je n’ai toujours pas pu effacer de ma mémoire Makanaï et ses figures radieuses.

Dans la généalogie récente de Kore-eda Hirokazu, et je crois bien avoir tout vu de lui depuis la lumière fantôme de Maborosi en 1995, encore plus ineffaçable que l’extraordinaire Nobody Knows de 2004, Notre petite sœur de de 2015, ou une Affaire de famille en 2018, dans mon panthéon intérieur je laisse une place aussi récente que dominante à ce chef-d’œuvre qu’est Kaibutsu, en gros Monstre (ou Monster, pour Cannes 2023 et pays anglophones, enfin c’est comme on veut), sorti bizarrement en salles françaises sous le titre L'Innocence, titre aussi passe-partout que paradoxal, en tout cas si on se réfère au titre japonais voulu clairement, dès l’origine, par Kore-eda.
Ce monstre-là, je ne m’en suis toujours pas remis…

Alors oui, et on spoilera plus tard pour tenter d’approcher par l’analyse et mettre en valeur le vieux génie de l’ami Hirokazu, Asura est bien une perle, profonde, simple et rare



«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.

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