izzyU2 a écrit :
Hirokazu Kore-Eda est de retour sur Netflix, 2 ans après
Makanai : dans la cuisine des Maiko, le célèbre réalisateur japonais propose dès demain la série
ASURA.
Oui, une perle !
Idem Doc
…
Alors que je n’ai toujours pas pu effacer de ma mémoire
Makanaï et ses figures radieuses.
Dans la généalogie récente de Kore-eda Hirokazu, et je crois bien avoir tout vu de lui depuis la
lumière fantôme de
Maborosi en 1995, encore plus ineffaçable que l’extraordinaire
Nobody Knows de 2004,
Notre petite sœur de de 2015, ou une
Affaire de famille en 2018, dans mon panthéon intérieur je laisse une place aussi récente que dominante à ce chef-d’œuvre qu’est
Kaibutsu, en gros
Monstre (ou
Monster, pour Cannes 2023 et pays anglophones, enfin c’est comme on veut), sorti bizarrement en salles françaises sous le titre
L'Innocence, titre aussi passe-partout que paradoxal, en tout cas si on se réfère au titre japonais voulu clairement, dès l’origine, par Kore-eda.
Ce monstre-là, je ne m’en suis toujours pas remis…
Alors oui, et on spoilera plus tard pour tenter d’approcher par l’analyse et mettre en valeur le vieux génie de l’ami Hirokazu,
Asura est bien une perle, profonde, simple et rare
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.