2pattesnon a écrit :
La cause, il a lu deux phrases d'un copie colle de Jules Albert
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De Natura rerum, Two P no, Four L yes...
D'ailleurs, dans son Journal, Bertolt Brecht, alors tout à son exil californien, ne notait-il pas avec sa sobriété de routine :
«Aujourd'hui, Lucrèce redevient lisible» (Bof, je cite de mémoire).
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Au cas où il faudrait quand même le préciser, j'ai la faiblesse de préférer cet ordre à l'autre, soit De Rerum natura, quelles qu'en fussent les raisons.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.