L'euthanasie

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mabuto
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    le 26 Mai 2013, 01:41
Doc Loco a écrit :

Comme cous le constatez, on est à des années-lumières des fantasmes eugénistes des détracteurs de l'euthanasie. Le cadre est extrêmement strict (et d'ailleurs lourd dans la pratique, car toutes ces conditions doivent être respectée à la lettre) de façon à éliminer tout risque de dérapage.

Discutez.


Le processus respecte tous le sujets sensibles, légaux et moraux. L'étape de l'annonce aux proches est peut-être délicat car ceux-ci peuvent vouloir l'empêcher via une mise sous tutelle précipitée je suppose?

Pour ma part, je suis "pour" car on ne peut juger la souffrance de l'autre et surtout il est de la liberté de chacun de pouvoir disposer de sa vie en phase terminale. De plus, c'est un choix fait en conscience qu'il faut respecter. Enfin, l'acte est encadré par des médecins.

Je le vois comme un acte d'amour. Le tout et de trouver des âmes assez courageuses pour soulager leurs souffrances. Sur ce sujet, fut-il envisager que l'administration soit effectuée par un proche volontaire, en présence d'un médecin?

Par contre, je vois pas le rapport avec l'eugénisme?
"La musique souvent me prend comme une mer."
"La vraie musique suggère des idées analogues dans des cerveaux différents."
Charles Baudelaire
Doc Loco
_Hazard_ a écrit :
J'ai deux questions pour toi doc.

D'abord comment appréhendes tu la possibilité qu'un patient pourrait te demander de pratiquer cet acte sur lui?


J'appréhende, le mot est correct. Il faudrait être idiot, inconscient ou justement inapte à pratiquer cet accompagnement pour ne pas appréhender cette demande. Ceci dit, si on veut pratiquer un métier pépère qui n'implique pas de prise de responsabilité parfois douloureuse, on ne choisit pas la médecine.

Citation:
Penses-tu qu'un patient qui serait en phase terminale mais totalement responsable pourrait demander et obtenir le droit de prendre du LSD avant d'être euthanasié (je me réfère aux travaux du Dr Sidney Cohen sur ce sujet)?


Question intéressante - je n'aurais rien contre mais mon expérience personnelle (et celle de mes confrères) m'indique que, étrangement peut-être, les gens préfèrent de loin être tout à fait lucide à ce moment ultime - peut-être parce que justement ils ont pris leur décision en toute conscience, lucidité et sérénité?

mabuto a écrit :


Par contre, je vois pas le rapport avec l'eugénisme?


C'est juste un des délires habituels des opposants les plus extrémistes qui font instantanément un lien avec le nazisme etc etc ...
In rod we truss.

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Raphc
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J'ai des questions pour ceussent qui sont du coté de la frontière ou on peut décider comment caner sans demander au juge ou au curé.
- Quid si vous etes dans l'incapacité de juger de votre état ? Est-ce que ca peut se prévoir à l'avance comme une extension du "ne pas ré-animer" ou une carte de donneur d'organes.
- Qui décide in fine, j'imagine que ce n'est pas un seul médecin et son patient ? En France j'avais vu un reportage sur les interruptions de grossesse tardives il faut moins de monde pour décider de bombarder un pays...
- Ou se situe la limite/définition de l'incurable. Certains "hardliners" considerent la grande viellesse comme un naufrage et désirent décider au même du moment de leur mort.

Je vois qu'un des fers de lance du mouvement est JL Romero, rien que sa photo doit donner des boutons à Jesus Bot et à d'autres...
lico
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Seth Rotten a écrit :
Ouais enfin faut pas déconner non plus, toutes les maisons de retraite ne sont pas des mouroirs à personnes grabataires. J'y ai un peu zoné pendant mes stages, ya aussi plein de gens en relative bonne santé qui y sont car un peu chaud pour eux de vivre seuls et besoin de soins médicaux ou infirmiers réguliers.

Pour les soins palliatifs dans la pratique c'est pas mal mais l'aura de christianisme bon teint qui les englobe est un peu pénible.

Je corrige ce que j'ai dit, ou plutôt je le précise:
Je ne remets absolument pas en cause le dévouement des personnels, même si l'on sait tous que des brebis galeuses existent, idem pour les soins palliatifs, mais c'est Ma vision du truc. Je ne veux pas pour moi de cette fin de vie dans une maison de retraite, dans laquelle j'aurais l'impression d'attendre la mort quelque soit la qualité du personnel.
OSEF
—————————————————————————————————-
« les gens comme vous » :phrase prononcée par CasseOreille le 11/01/2019, pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui.
Invité
Doc Loco a écrit :

En Belgique, la loi existe depuis 2002 et je suis témoin privilégié pour constater que ça n'a donné lieu à aucun abus, comme le craignent et le clament les esprits mal informés.


Tiens c'est marrant, on dirait un copié-collé de tes arguments sur le mariage gay.

A croire que la Belgique est un phare dans la nuit pour l'Occident

Merci pour nous.

(Sinon pour revenir sur le débat je suis pour l'euthanasie)
Starfucker Inc.
On parle "d'aucun abus", j'ai personnellement entendu dans plusieurs congrès des professionnels belges des soins palliatifs témoigner de la force de leur loi, mais aussi d'abus qui ont pu être constatés. C'est fallacieux de dire qu'absolument aucun abus n'a été constaté. Aucune loi n'est jamais parfaite, surtout lorsqu'il s'agit d'encadrer la prise en soin de souffrances humaines...

Sinon en parlant d'abus, voilà ce qu'un système dingue peut donner en matière de fin de vie :
Citation:
Dans le Quotidien du médecin paru en septembre 2008, deux histoires du jour ont retenu notre attention. La première s’intitule Bien assurés [2 et reprend l’idée des assureurs consistant à garantir en priorité des personnes en bonne santé, capables par exemple de marcher huit kilomètres par jour. Mais le système d’assurance dans l’Oregon aux États-Unis a franchi un pas supplémentaire en refusant par courrier la prise en charge de leur chimiothérapie à deux patients atteints de cancer dont la chance de survie à cinq ans était évaluée à 5 %. On leur proposait en revanche un suicide médicalement assisté, légal dans l’Oregon, en le justifiant en tant que… soin palliatif ! Comme l’a sobrement commenté l’une des deux patientes, « dire à quelqu’un : “Nous vous payons pour mourir, mais nous ne paierons pas pour que vous viviez” est cruel [3] ».

Source : Roland Gori - De la société de la norme à une conception managériale du soin



On parle de liberté et de choix, mais quand l'économie, la logique comptable et l'administration se mettent là dedans voilà ce que ça peut donner.


Pour expliquer certains liens faits avec le nazisme (raisonnement que je n'approuve pas), il faut s'intéresser au programme T4
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aktion_T4

L'argument premier de cette démarche était d'accorder une mort miséricordieuse aux handicapés dont on savait qu'on ne pourrait les guérir (et qui accessoirement coutait un max à l'état).


« Cet homme atteint d'une maladie héréditaire coûtera à la communauté 60 000 marks tout au long de sa vie. Citoyens, il s'agit aussi de votre argent.»
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"J'ai l'impression que certains ici ne prennent pas la guitare assez au sérieux... J'en ai surpris en train de s'amuser... Dommage..." - Zepot

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Doc Loco
Raphc a écrit :
J'ai des questions pour ceussent qui sont du coté de la frontière ou on peut décider comment caner sans demander au juge ou au curé.
- Quid si vous etes dans l'incapacité de juger de votre état ? Est-ce que ca peut se prévoir à l'avance comme une extension du "ne pas ré-animer" ou une carte de donneur d'organes.
- Qui décide in fine, j'imagine que ce n'est pas un seul médecin et son patient ? En France j'avais vu un reportage sur les interruptions de grossesse tardives il faut moins de monde pour décider de bombarder un pays...
- Ou se situe la limite/définition de l'incurable. Certains "hardliners" considerent la grande viellesse comme un naufrage et désirent décider au même du moment de leur mort.


question 1/ il y'a effectivement possibilité de rédiger une déclaration anticipée (qui a une validité de cinq ans, au-delà de laquelle elle doit être renouvelée); il est à noter que les autres critères de validité de la demande restent impératifs (la demande seule ne suffit pas)

question 2/ lorsque la demande du patient remplit les conditions, le médecin qui a accepté d'éventuellement pratiquer l'euthanasie doit consulter un autre médecin indépendant qui remettra un rapport; il y'a aussi nécessité d'entretenir l'équipe soignante du patient et sa famille; enfin, un rapport destiné à vérifier la légalité de l'acte doit impérativement être rempli et remis à la commission fédérale de contrôle et d'évaluation de la loi

question 3/ les limites/définitions de termes comme la maladie, la souffrance, l'incurabilité etc etc ... seront toujours remis en question (et effectivement, on constate que leur définition évolue au cours des âges, et c'est sain); d'où l'intérêt d'un cadre extrêmement strict, ne se satisfaisant pas uniquement d'une définition mais prenant en compte tous les aspects du problème
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Seth Rotten
Et ouais.
Voilà ce qu'il peut y avoir derrière. Vous coutez cher, vous êtes plus productif, votre vie doit être horrible, PAN !

C'est pour ça qu'il faut être vigilants.
Doc Loco
Starfucker Inc. a écrit :
On parle "d'aucun abus", j'ai personnellement entendu dans plusieurs congrès des professionnels belges des soins palliatifs témoigner de la force de leur loi, mais aussi d'abus qui ont pu être constatés. C'est fallacieux de dire qu'absolument aucun abus n'a été constaté. Aucune loi n'est jamais parfaite, surtout lorsqu'il s'agit d'encadrer la prise en soin de souffrances humaines...



Soyons clair, ce n'est pas mon intention de présenter la loi belge comme "parfaite", "idéale" ou nécessairement un exemple à suivre!

Dans le cadre d'un débat qui s'invitera inévitablement en France, je fournis des éléments de discussion basés sur l'expérience belge de ces 11 dernières années, point.

Concernant, les "abus", à ma connaissance aucun vrai abus n'a été constaté à ce jour parmi les euthanasies exercées dans le cadre de la loi - il y'a eu certaines imperfections liées au caractère extrêmement compliqué de la procédure, mais aucune qui ait mené à une euthanasie abusive! Si tu as des éléments étayant des ouï-dires, je serai heureux de les consulter.

Autre problème est celui de l'euthanasie "sauvage": l'euthanasie existant depuis toujours, la loi a justement été pensée et promulguée pour essayer de la réduire le plus possible en instaurant un cadre strict: il est évident que ce n'est pas la loi qui provoquerait des abus et dérapages, c'est son absence!
Qu'on ne se leurre pas, chaque jour des euthanasies sont pratiquées en France: sans contrôle, dans la clandestinité. Se masquer les yeux ne les fera pas disparaître.

Etant moi-même formé en soins palliatifs, je ne comprend pas que dans certains pays comme la France, on oppose systématiquement ces derniers à l'euthanasie - comme si l'un excluait automatiquement l'autre?!?

A titre personnel, je pense que le problème réside surtout dans le fait que les soins palliatifs sont accepté, soutenu et souvent organisés par les milieux catholiques (souvent mais très loin d'exclusivement - je suis néanmoins souvent amené à collaborer avec des services de soins palliatifs catholiques et je connais bien le milieu) et qu'ils ne veulent tout simplement pas considérer l'euthanasie, pour des raisons purement religieuses. Ce qui abouti à ce clivage absurde et artificiel entre soins palliatifs et euthanasie. A noter: en Belgique, les deux lois (concernant d'une part l'organisation des soins palliatifs et de l'autre la dépénalisation partielle de l'euthanasie) ont été votées le même jour (après de très longs débats).
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Seth Rotten
Doc Loco a écrit :

A titre personnel, je pense que le problème réside surtout dans le fait que les soins palliatifs sont accepté, soutenu et souvent organisés par les milieux catholiques (souvent mais très loin d'exclusivement - je suis néanmoins souvent amené à collaborer avec des services de soins palliatifs catholiques et je connais bien le milieu) et qu'ils ne veulent tout simplement pas considérer l'euthanasie, pour des raisons purement religieuses.


En France c'est vrai et ce coté "religieux" impreigne totalement jusqu'à la formation des infirmiers et aides-soignants sur les SP. Pourtant formé dans une école publique j'ai noté que le module SP avait une connotation parfois un peu gênante à ce sujet....
Raphc
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Doc Loco a écrit :
Raphc a écrit :
J'ai des questions pour ceussent qui sont du coté de la frontière ou on peut décider comment caner sans demander au juge ou au curé.
- Quid si vous etes dans l'incapacité de juger de votre état ? Est-ce que ca peut se prévoir à l'avance comme une extension du "ne pas ré-animer" ou une carte de donneur d'organes.
- Qui décide in fine, j'imagine que ce n'est pas un seul médecin et son patient ? En France j'avais vu un reportage sur les interruptions de grossesse tardives il faut moins de monde pour décider de bombarder un pays...
- Ou se situe la limite/définition de l'incurable. Certains "hardliners" considerent la grande viellesse comme un naufrage et désirent décider au même du moment de leur mort.


question 1/ il y'a effectivement possibilité de rédiger une déclaration anticipée (qui a une validité de cinq ans, au-delà de laquelle elle doit être renouvelée); il est à noter que les autres critères de validité de la demande restent impératifs (la demande seule ne suffit pas)

question 2/ lorsque la demande du patient remplit les conditions, le médecin qui a accepté d'éventuellement pratiquer l'euthanasie doit consulter un autre médecin indépendant qui remettra un rapport; il y'a aussi nécessité d'entretenir l'équipe soignante du patient et sa famille; enfin, un rapport destiné à vérifier la légalité de l'acte doit impérativement être rempli et remis à la commission fédérale de contrôle et d'évaluation de la loi

question 3/ les limites/définitions de termes comme la maladie, la souffrance, l'incurabilité etc etc ... seront toujours remis en question (et effectivement, on constate que leur définition évolue au cours des âges, et c'est sain); d'où l'intérêt d'un cadre extrêmement strict, ne se satisfaisant pas uniquement d'une définition mais prenant en compte tous les aspects du problème


Thanks. Au passage c'est combien de personnes par an ?

Edit, j'ait trouve, 1133 pour 2011. Ca fait quand même du monde.
Starfucker Inc.
Citation:

Soyons clair, ce n'est pas mon intention de présenter la loi belge comme "parfaite", "idéale" ou nécessairement un exemple à suivre!

Dans le cadre d'un débat qui s'invitera inévitablement en France, je fournis des éléments de discussion basés sur l'expérience belge de ces 11 dernières années, point.

Concernant, les "abus", à ma connaissance aucun vrai abus n'a été constaté à ce jour parmi les euthanasies exercées dans le cadre de la loi - il y'a eu certaines imperfections liées au caractère extrêmement compliqué de la procédure, mais aucune qui ait mené à une euthanasie abusive! Si tu as des éléments étayant des ouï-dires, je serai heureux de les consulter.


Je referai les recherches concernées, mais de mon dernier congrès sont resortis plusieurs points:
1- la loi belge a pour force de ne pas dire ce qu'il faut faire, mais "protège" les médecins.
2- certains patients peuvent avoir tendance à détourner ou tordre la loi en insistant auprès de certains médecins: "c'est dans la loi, vous vous devez de la respecter et d'appliquer ce que je demande"
3- Dans les abus, ce n'est pas forcément du coté des patients qu'il faut les chercher.
Des établissements ou lieu historiques pro ou anti euthanasie ont tendance à exercer une pression envers les nouveaux professionnels engagés pour qu'il s'inscrive dans le mouvement de groupe.


Citation:
Qu'on ne se leurre pas, chaque jour des euthanasies sont pratiquées en France: sans contrôle, dans la clandestinité. Se masquer les yeux ne les fera pas disparaître.


Là encore il est important de faire une distinction de voabulaire.
Qu'est ce que l'euthanasie, le suicide médicalement assisté, le suicide tout court ...

Encore une fois : il est impératif d'avoir en tête la loi léonetti et le rapport Sicard avant d'aborder la question française ! après on pourra discuter des questions de fond.



Citation:
A titre personnel, je pense que le problème réside surtout dans le fait que les soins palliatifs sont accepté, soutenu et souvent organisés par les milieux catholiques (souvent mais très loin d'exclusivement - je suis néanmoins souvent amené à collaborer avec des services de soins palliatifs catholiques et je connais bien le milieu) et qu'ils ne veulent tout simplement pas considérer l'euthanasie, pour des raisons purement religieuses. Ce qui abouti à ce clivage absurde et artificiel entre soins palliatifs et euthanasie. A noter: en Belgique, les deux lois (concernant d'une part l'organisation des soins palliatifs et de l'autre la dépénalisation partielle de l'euthanasie) ont été votées le même jour (après de très longs débats).


je suis au courant des débats belges et je suis entièrement d'accord qu'on ne peut aborder l'un sans aborder l'autre. De mon coté, j'ai participé à un congrès en proposant une conférence sur la demande de mort, et c'est à mon avis la première étape du questionnement sur lequel il est nécessaire de s'arreter:
-La demande émerge t elle d'une douleur non soulagée ?
- émerge t elle du fait qu'on n'a plus rien à attendre de l'avenir ?
- d'un isolement ?
- d'une pathologie mentale ?
- etc etc...

je développerai si besoin
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Doc Loco
Starfucker Inc. a écrit :
[à mon avis la première étape du questionnement sur lequel il est nécessaire de s'arreter:
-La demande émerge t elle d'une douleur non soulagée ?
- émerge t elle du fait qu'on n'a plus rien à attendre de l'avenir ?
- d'un isolement ?
- d'une pathologie mentale ?
- etc etc...



C'est assez évident non? Tout médecin qui ne ferait pas avec son patient ce cheminement intellectuel ne serait d'ailleurs pas respectueux de la loi et de son cadre très précis. Même si on a évidemment pas attendu une loi pour avoir ce type de dialogue avec son patient.
In rod we truss.

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Doc Loco a écrit :
Starfucker Inc. a écrit :
[à mon avis la première étape du questionnement sur lequel il est nécessaire de s'arreter:
-La demande émerge t elle d'une douleur non soulagée ?
- émerge t elle du fait qu'on n'a plus rien à attendre de l'avenir ?
- d'un isolement ?
- d'une pathologie mentale ?
- etc etc...



C'est assez évident non? Tout médecin qui ne ferait pas avec son patient ce cheminement intellectuel ne serait d'ailleurs pas respectueux de la loi et de son cadre très précis. Même si on a évidemment pas attendu une loi pour avoir ce type de dialogue avec son patient.


A l'évidence, ca semble evident
"La musique souvent me prend comme une mer."
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Charles Baudelaire
Starfucker Inc.
Doc Loco a écrit :
Starfucker Inc. a écrit :
[à mon avis la première étape du questionnement sur lequel il est nécessaire de s'arreter:
-La demande émerge t elle d'une douleur non soulagée ?
- émerge t elle du fait qu'on n'a plus rien à attendre de l'avenir ?
- d'un isolement ?
- d'une pathologie mentale ?
- etc etc...



C'est assez évident non? Tout médecin qui ne ferait pas avec son patient ce cheminement intellectuel ne serait d'ailleurs pas respectueux de la loi et de son cadre très précis. Même si on a évidemment pas attendu une loi pour avoir ce type de dialogue avec son patient.


Et pourtant... y'a qu'à voir la pression de certaines familles pour faire partir (à la différence de laisser partir) leur parent/époux "dans la dignité" auprès de certains médecins.

à mon sens on ne peut pas comprendre le positionnement français sans lire ceci:


+ rapport sicard et loi léonnetti encore une fois...
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Doc Loco
Starfucker Inc. a écrit :


Et pourtant... y'a qu'à voir la pression de certaines familles pour faire partir (à la différence de laisser partir) leur parent/époux "dans la dignité" auprès de certains médecins.


Et c'est justement en étant bien conscient de cette réalité que la loi a été bardée de "garde-fous" pour empêcher ce type de situation (je renvoie au post initial).
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