Starfucker Inc. a écrit :
skynet a écrit :
Lorsque son cas s'aggrave et qu'il faut passer à la morphine, il décèdera
Attention aux raccourcis entre usage de morphine et décès.
Bien utilisée, la morphine ne provoquera pas le décès. Sauf principe du double effet : usage de morphine - par exemple - à des dosages tels qu'ils peuvent avoir pour effet d'abréger la vie, mais ceci dans l'intention première et unique de soulager la douleur. Les dosages utilisés étant adapté selon le niveau de douleur à soulager.
Dans les mésusages de la morphine: les patchs de morphine type durogesic ou fentanyl, dont les labos vantent les mérites, mais qui ne doivent pas être utilisés avant d'avoir effectué une titration (déterminer un dosage de base avec d'autres produits), jamais en premier traitement de morphinique quoi.
De plus, chez des personnes âgées dont la peau n'absorbe pas de la même façon, c'est très très souvent contre indiqué, ne soulage pas la douleur, et provoque tous les inconvénients: la personne est en surdosage, perdue, et elle a encore mal. Le mauvais réflexe de certains médecins est alors d'augmenter les doses alors que c'est contre productif.
comme vous le voyez, il y a des tas de choses à discuter avant l'euthanasie...
Citation:
Y avait il incompatibilité entre ces 2 médicaments et lui a t'on ainsi évité le pire des souffrances?
Une fois encore attention au vocabulaire. Souffrance peut aussi bien désigner une douleur physique qu'une souffrance morale et psychologique.
Les pays se positionnent différemment sur cette question : certains incluent la maladie d'alzheimer dans ce cadre puisqu'incurable.
Je te remercie de ta réponse qui cependant me laisse dans l'obscurité. Je parlais de douleur essentiellement physique, sans minimiser celle morale, bien sur.
De toutes façons, je ne pense pas avoir réellement besoin d'être éclairé, ça ne change rien.