La fourrure

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[Boubou]
Born to run a écrit :
cool...

m'enfin tu t'avances peut-être...
d'après le grand philosophe "Boubou" je ne maitrise pas vraiment le sujet...
mais attendons ses réflexions éclairées sur le sujet...


Ah mais je l'avais pas vue celle-là... Elle est pas mal tiens...
Merci beaucoup en tout cas, c'est trop d'honneur que tu me fais là... Je ne me prends aucunement pour un "philosophe" ou un intellectuel, mais juste pour quelqu'un qui sait un tout petit peu de quoi il parle lorsqu'il est question d'histoire . Ce n'était pas dépréciatif pour toi, et je suis confus que tu aies mal pris cette remarque (au passage, je ne voyais pas l'intérêt du MP incendiaire ) ; c'était un simple appel à la prudence, car le sujet était un poil plus complexe qu'on ne veut souvent bien le dire...
CŸD
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[Boubou] a écrit :
Born to run a écrit :
cool...

m'enfin tu t'avances peut-être...
d'après le grand philosophe "Boubou" je ne maitrise pas vraiment le sujet...
mais attendons ses réflexions éclairées sur le sujet...


Ah mais je l'avais pas vue celle-là... Elle est pas mal tiens...
Merci beaucoup en tout cas, c'est trop d'honneur que tu me fais là... Je ne me prends aucunement pour un "philosophe" ou un intellectuel, mais juste pour quelqu'un qui sait un tout petit peu de quoi il parle lorsqu'il est question d'histoire . Ce n'était pas dépréciatif pour toi, et je suis confus que tu aies mal pris cette remarque (au passage, je ne voyais pas l'intérêt du MP incendiaire ) ; c'était un simple appel à la prudence, car le sujet était un poil plus complexe qu'on ne veut souvent bien le dire...


Effectivement t'as l'air de t'y connaître pas mal sur le rayon ! Tu fais des études d'histoire ou autre chose dans le domaine ?

En ce qui concerne l'Allemagne et le nazisme, à mon avis la réalité est entre els deux théories que tu as citées : la Shoah n'est pas dû uniquement à Hitler, mais ce n'était quand même pas un choix consensuel de tout le peuple allemand ( cf les résistants allemands ) !
[Boubou]
CYD a écrit :
Effectivement t'as l'air de t'y connaître pas mal sur le rayon ! Tu fais des études d'histoire ou autre chose dans le domaine ?

En ce qui concerne l'Allemagne et le nazisme, à mon avis la réalité est entre els deux théories que tu as citées : la Shoah n'est pas dû uniquement à Hitler, mais ce n'était quand même pas un choix consensuel de tout le peuple allemand ( cf les résistants allemands ) !


Je suis enseignant-chercheur en histoire à l'université, alors oui, j'ai quelques années d'études d'histoire derrière moi...
Pour la situation allemande, je ne soutiens pas farouchement la thèse fonctionnaliste, mais je suis désolé d'insister sur le fait que le peuple allemand, qu'on a gavé avec une idéologie puante pendant quelques décennies, adhérait alors majoritairement aux projets hitlériens... D'où le très faible mouvement de résistance anti-nazie en Allemagne, et d'où le fait qu'une fois la guerre finie, les historiens allemands se sont empressés de disculper la société allemande de toute responsabilité. Que l'on me comprenne bien : je ne comprends pas ici les plus jeunes générations d'Allemands, qui portent un poids excessivement lourd et qui souffrent de cet héritage ; je travaille très occasionnellement avec des collègues allemands à peu pès de mon âge (très jeunes donc, puisque je n'ai que 24 ans), et à aucun moment je ne songe à leur reprocher quoi que ce soit. Mais il faut reconnaître que leurs grands-parents notamment ont tout fait pour minimiser leur responsabilité, et que c'est une tendance qui perdure aujourd'hui encore malgré les évidences. Être historien, c'est avoir la curiosité et l'honnêteté intellectuelle d'ouvir les yeux sur des réalités parfois sensibles, quitte à ce qu'elles aillent à l'encontre des discours convenus...
metallucas
[Boubou] a écrit :
Born to run a écrit :
[Boubou] a écrit :
Born to run a écrit :
Parce que ça laisse entendre que ça ne peut arriver qu'à des "monstres" de la trempe de Staline, Hitler, Goebles, Mussolini, Pinochet, Paul Pot et j'en passe.
Alors quoi? Les Allemands des années 30-40 étaient une génération de "monstres", 50 millions d'aliénés mentaux.
Non, définitivement je ne crois pas.

Attention, je n'excuse rien de ce qui a été fait, je dis juste que cela a été fait par des gens comme nous, dans des circonstances différentes,

c'est important à saisir si l'on ne veut pas que ça recommence...


Manifestement, tu manies là des notions que tu maîtrises de toute évidence mal, alors prudence...


dans ce cas je t'invite à me montre en quoi...


Es-tu certain de vouloir une mise au point sur le nazisme ? Ce n'est pas le lieu, m'enfin, je vais essayer de ne pas faire trop long... La question de l'adhésion ou non du peuple allemand à la barbarie nazie, que tu soulevais dans un de tes précédents posts, est extrêmement complexe et se prête mal aux opinions "définitives" (sic) que tu émets...

Disons, pour faire très simple, que les historiens émettent aujourd'hui à ce propos deux thèses totalement contradictoires : la première, qui attribue à Hitler seul et à son entourage immédiat les errements du régime nazi et la responsabilité de la Shoa, est dite "intentionnaliste" ou "programmatiste". C'est la thèse que tu soutiens ici, puisque selon toi, il était impossible que les Allemands des décennies 30-40 aient constitué une génération qui ait adhéré pleinement et dans son ensemble aux projets hitlériens. Sache que cette grille de lecture est précisément celle qu'ont adopté les Allemands dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu'ils ont cherché à minimiser leur responsabilité ; et c'est celle qu'utilisent aujourd'hui de nombreux historiens allemands tels que Ernst Nolte, dont les thèses sont hélas de plus en plus systématisées : Nolte et ses trop nombreux disciples, soucieux de minimiser la radicalité des projets hitlériens, clament depuis les années 1970 que l'extermination des Juifs était déjà présente chez Marx, que les camps d'extermination n'étaient qu'une réponse à la mise en place du goulag, mais même que le génocide juif n'était qu'un "assassinat préventif". Sans même s'attarder sur la charge idéologique profondément nauséabonde que porte cette thèse intentionnaliste, il convient de noter qu'une telle analyse fait une impasse totale sur la culture et les mentalités de l'Allemagne du XIXe et du premier XXe siècle, que la thèse "fonctionnaliste" ou "structuraliste" prend en compte.

Cette grille de lexture fonctionnaliste trouve son aboutissement dans les travaux de l'historien américain Daniel Goldhagen, et notamment dans son ouvrage Les bourreaux volontaires d'Hitler, paru en 1996 pour l'édition originale et en 1997 pour la traduction française. Dans ce best-seller, Daniel Goldhagen décrit avec minutie les assinats de masse perpétrés - notamment par fusillade - sur le front de l'Est (Pologne, URSS) par les "Einsatzgruppen". Son analyse peut se résumer en trois points essentiels : primo, les assassins allemands étaient animés par un antisémitisme viscéral ; secundo, l'extraordinaire déchaînement de violence des tueurs allemands prenait sa source dans la spécificité même de la culture allemande ; tertio, la population allemande dans son ensemble approuvait ces crimes... par antisémtisme viscéral. Boucle démonstrative parfaite... Même s'ils soutiennent parfois des opinions plus nuancées, les travaux de très nombreux autres historiens corroborent cet état de fait. Je te renvoie notamment au célèbre ouvrage intitulé Des hommes ordinaires de Christopher Browning, consacré aux crimes perpétrés en Pologne par le 101e bataillon de police de réserve de Hambourg, ou encore aux travaux d'Omer Bartov sur la Wehrmacht sur le front de l'Est... Qu'on le veuille ou non, la culture allemande du XIXe et du XXe siècle est porteuse du nazisme : l'Allemagne, fille de l'ancienne prusse, vit depuis son unification dans les années 1870 dans la certitude - cultivée, transmise et enseignée aux jeunes générations -, que la "décadence" de la société européenne est telle que la "régénération" de la société allemande ne peut passer que par la guerre et l'élimination de catégories humaines jugées impures et accusées de parasitisme : Les Juifs sont concernés au premier chef, mais sont également visés les Tziganes et les homosexuels... Hitler est un produit de cette culture allemande, et celui-ci est arrivé au pouvoir au lendemain de la mort d'Hindenbourg par la seule voie des urnes. On connaît la suite : lois de Nüremberg, nuit de cristal... sans qu'à aucun moment ne s'élève de véritable contestation dans l'opinion publique allemande, parfaitement au fait du contenu de telles mesures.

Je me suis volontairement cantonné à l'essentiel, mais je me suis attaché à te montrer (puisque tu m'y invitais si aimablement ) que la question de l'adhésion des peuples à la barbarie, envisagée ici au travers du seul prisme du nazisme, ne doit être abordée qu'avec une extrême prudence, car elle mobilise un certain nombre de concepts qu'il est difficile de prétendre manier lorsque l'on s'en tient aux connaissances essentielles - et donc nécessairement simplificatrices - héritées de l'enseignement secondaire.

C'est pourquoi je tique toujours un peu lorsque, dans le cours d'une telle discussion, je retrouve en corrolaire à la question "Qu'aurais-je fait dans cette situation ?" - question légitime et qui gagne à être posée - de nombreuses références au nazisme et au génocide juif, trop souvent considérés comme les arguments-choc qui permettront d'avoir le dernier mot et cloueront le bec à un éventuel contradicteur, tant est grande la charge émotionnelle et les enjeux de mémoire d'un tel souvenir...


Merci boubou, pour tous ces informations.
Cela me fait penser à un article du quotidien allemand Die Zeit repris dans le numero de courrier international du 03 Fevrier 2005 et qui analyse l'évolution du regard sur la shoah au cours des 60 dernières années.
En particulier l'article insistait sur le fait que la mémoire collective allemande avait profondement évolué entre 1995 et 2005.
Je cite: "le vieux débat allemand sur l’interprétation du passé a été tranché. Pendant des années, on s’était demandé si les Allemands n’étaient pas en droit de plaider une moindre culpabilité parce que le traité de Versailles était inique, parce qu’il y avait aussi le goulag ou parce qu’à l’époque on ne pouvait pas tout savoir. D’aucuns disaient que le moment était peut-être venu de laisser enfin les Allemands tranquilles avec la Shoah. On se disputait également pour savoir si l’Allemagne, en 1945, avait été écrasée ou libérée. En résumé, le consensus actuel peut se lire comme suit : Auschwitz a été un crime allemand, un crime unique ; l’Allemagne a été libérée ; les jeunes générations doivent assumer la responsabilité de l’Holocauste ; pour nous, la liberté ne réside pas dans le refoulement, mais dans le souvenir ; et qui a jeté une ombre ne peut espérer en sortir. Richard von Weizsäcker et Jürgen Habermas, le président et le philosophe, l’ont emporté sur Ernst Nolte et Martin Walser, l’historien et l’écrivain. Depuis lors, le thème d’Auschwitz a pratiquement quitté le terrain de la polémique en Allemagne. La question semble apaisée et même réglée. " Pourtant l'article ajoute aussi que les Allemands sont en train de revenir sur leur histoire en tant que victimes et, d’une certaine façon, de mener ainsi leur deuil à son terme. "Dans l’immédiat après-guerre, on avait beaucoup parlé des bombardements alliés et des expulsions des populations allemandes d’Europe de l’Est. En revanche, dans les années 1960, toute réflexion allant en ce sens était soupçonnée de vouloir faire des coupables des victimes, de mélanger causes et effets, de chercher à établir une comptabilité entre des crimes d’essence différente. Cette suspicion de révisionnisme a été souvent invoquée avec raison et était à l’époque parfaitement justifiée."[...]
"Le bilan des dix dernières années est donc double. Une juste interprétation de l’histoire allemande s’est imposée. Mais pourquoi ? Parce qu’on a compris, assurément. Mais aussi pour une autre raison, moins bonne : quand il n’existe presque plus de survivants, tant parmi les coupables que dans les rangs des victimes, on ne court plus le risque de refouler Auschwitz, mais plutôt de considérer l’événement sans souffrance, sans être véritablement remis en question dans sa germanité, dans son humanité. "

Désolé, je me suis un peu eloigné du sujet initial moi aussi, mais j'avoue que je suis trés interressé par ton point de vue d'historien dans ce genre de débat, n'ayant pas la culture nécessaire dans ce domaine pour alimenter correctement ma reflexion.
J'avoue en outre que ma culture "scientifique" me pousse automatiquement à me poser la question du referentiel dans toute situation. Dans le cas de cette video, ce qui nous pousse à l'horreur, c'est à mon avis autant, l'"identification" à la victime qu'un principe moral.

En résumé, pour repondre plus particulièrement à Nausikaa: iIl ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué
[Boubou]
metallucas a écrit :
Désolé, je me suis un peu eloigné du sujet initial moi aussi, mais j'avoue que je suis trés interressé par ton point de vue d'historien dans ce genre de débat, n'ayant pas la culture nécessaire dans ce domaine pour alimenter correctement ma reflexion.
J'avoue en outre que ma culture "scientifique" me pousse automatiquement à me poser la question du referentiel dans toute situation. Dans le cas de cette video, ce qui nous pousse à l'horreur, c'est à mon avis autant, l'"identification" à la victime qu'un principe moral.


Je rappelle une nouvelle fois que je n'ai jamais dit qu'il fallait avoir fait des études interminables en histoire pour avoir le droit d'émettre une opinion sur la question ; je trouve d'ailleurs très intéressant que certains, comme toi, se documentent d'eux même à partir d'articles de périodiques ou autres supports... C'est une initiative louable et une preuve de curiosité - voire de santé - intellectuelle, qui permet d'acquérir des connaissances et d'approfondir sa culture personnelle (et un peu d'histoire n'a jamais fait de mal à personne, même si cette discipline est de moins en moins à la mode...). Mon propos était surtout de dire que si l'on ne dispose que des acquis du secondaire, et que même si l'on a procédé à un approfondissement personnel de la question, on ne maîtrise pas nécessairement parfaitement le sujet ; il faut donc absolument se garder de toute opinion assénée "définitivement". De toute façon, en matière d'histoire, rien n'est jamais définitif... Lucien Febvre disait il y a quelques décennies déjà : "L'historien n'est pas celui qui sait ; il est celui qui cherche, qui révise les vieux procès".

Ceci étant dit, je suis parfaitement d'accord avec toi : il est toujours indispensable de s'interroger sur cette notion de référentiel, bien que celle-ci soit toujours éminement subjective...
Born to run
[Boubou] a écrit :
Born to run a écrit :
cool...

m'enfin tu t'avances peut-être...
d'après le grand philosophe "Boubou" je ne maitrise pas vraiment le sujet...
mais attendons ses réflexions éclairées sur le sujet...


Ah mais je l'avais pas vue celle-là... Elle est pas mal tiens...
Merci beaucoup en tout cas, c'est trop d'honneur que tu me fais là... Je ne me prends aucunement pour un "philosophe" ou un intellectuel, mais juste pour quelqu'un qui sait un tout petit peu de quoi il parle lorsqu'il est question d'histoire . Ce n'était pas dépréciatif pour toi, et je suis confus que tu aies mal pris cette remarque (au passage, je ne voyais pas l'intérêt du MP incendiaire ) ; c'était un simple appel à la prudence, car le sujet était un poil plus complexe qu'on ne veut souvent bien le dire...


Désolé je crois qu'on s'est mal compris c'est tout, j'ai essayé d'introduire des principes philosophiques que je pense maîtriser (contrairement à ce que tu avances) car je crois que ma maitrise de philosophie m'y autorise un petit peu quand même...
Je n'ai fait que résumer maladroitement (avec tout ce que cela implique comme interprétations, détournements et imcompréhensions) les thèses de la philosophe et historienne (comme quoi c'est possible) Hannah Arendt sur la banalité du mal dans Eichmann à Jérusalem et dans Le Totalitarisme.

C'est juste le ton un tantinet condescendant (ou interprété comme tel de ma part) qui m'a fait sortir de mes gonds...

Comme tu l'as très bien dit, la complexité d'un tel sujet ne permet pas de ne pas faire les raccourcis que j'ai fait, mais bon j'ai pas forcément le temps de me lancer dans de grandes proses comme tu le fais avec brio...

Et puis la théorie sur la banalité du mal est tellement unaninement admise, que je pense que l'affirmer de la façon dont le l'ai faite n'est pas forcément "énoncer une vérité absolue"

Sans rancune.
Tu me réponds théories historiques, ok pas de problème je suis d'accord avec tout ce que tu as dit sur le sujet

l'exemple du nazisme pour parler de la notion de mal était surement mal choisi mais c'est souvent la plus parlante
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!
Nausikaa
metallucas a écrit :

En résumé, pour repondre plus particulièrement à Nausikaa: iIl ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué


On est vraiment dans le vif du sujet là !!!
Ultimate sensations
As they chew your brain
But these wonderful demons
You'll never meet again...
Skelter
  • Vintage Total utilisateur
Je ne saisi pas bien la rapport entre les manteaux de fourrure et Hilter???
En même temps ça fait un bout de temps que j'ai pas lu le topic.
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
Nausikaa
Comme quoi un sujet en invite un autre... mais tu as raison, il ne faudrait pas trop s'éloigner du thème principal. Je pense d'ailleurs qu'on a tout dit, chacun a donné son opinion et tout le monde s'est pris la tête avec tout le monde... Que dire de plus ???
Ultimate sensations
As they chew your brain
But these wonderful demons
You'll never meet again...
wil78
  • Custom Cool utilisateur
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  • Publié par
    wil78
    le
Putain enseignant chercheur à 24 ans... tu dois être super-balaise...
Nausikaa a écrit :
Comme quoi un sujet en invite un autre... mais tu as raison, il ne faudrait pas trop s'éloigner du thème principal. Je pense d'ailleurs qu'on a tout dit, chacun a donné son opinion et tout le monde s'est pris la tête avec tout le monde... Que dire de plus ???


Ben moi j'ai juste un petit truc à dire en plus; je pense qu'on est tous d'accord sur le fait que tuer des animaux dans des conditions inhumaines pour leur fourrure est inadmissible: alors si on veut que ça s'arréte il faut commencer à notre échelle et faire passer le lien au plus de personnes possibles... et moi je fais un petit truc façon Antra j'insulte les nanas qui ont des manteaux de fourrure; c'est pas bien mais ça calme...
wil78 a écrit :
Putain enseignant chercheur à 24 ans... tu dois être super-balaise...


comment t'as fait???? une thése ça se passe à 25 ans minimum à moins que tu aies sauté des années??? enfin félicitations!
[Boubou]
wil78 a écrit :
Putain enseignant chercheur à 24 ans... tu dois être super-balaise...


Sur le coup, j'ai cru que c'était ironique...

antraoumat a écrit :
comment t'as fait???? une thése ça se passe à 25 ans minimum à moins que tu aies sauté des années??? enfin félicitations!


Heu oui, et je dirais même que je n'ai jamais vu un docteur âgé de 25 ans ! Bon, c'est totalement HS, et j'ai pertinemment conscience que tout ne monde se fout de ma life, mais puisqu'on me pose la question...

[MODE "HORS-SUJET" ON]

Je n'ai jamais dit que j'étais déjà maître de conférences Je suis en train de préparer ma thèse de doctorat avec une allocation de recherche attribuée par le ministère, tout en ayant été recruté pour un monitorat d'enseignement suipérieur, c'est-à-dire une charge d'enseignement en 1er et 2e cycle universitaire, essentiellement sous la forme de TD, de séminaires... Puis, à la fin de mon allocation et de mon monitorat, je passerai pendant un ou deux ans par un statut d'ATER, avant de pouvoir prétendre à un recrutement sur une maîtrise de conférences... Le genre de parcours éreintant, contrairement à ce que dit le plus grand nombre (la charge de travail est extrêmement lourde entre l'enseignement, la recherche pour la thèse, les articles et les colloques, l'organisation de manifestations scientifiques diverses... Semaines de 60 à 70h inside, qui laissent très très peu de place pour les loisirs et la vie de couple, pour un salaire... m'enfin...), et qui ne donne pas beaucoup de certitudes pour l'avenir, vu ce que sont les recrutements sur maîtrise de conférence depuis quelques années... Mais c'est un boulot qui est aussi une vraie passion, et je n'échangerais pour rien au monde.

[MODE "HORS-SUJET" OFF]
wil78
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    wil78
    le
[Boubou] a écrit :
wil78 a écrit :
Putain enseignant chercheur à 24 ans... tu dois être super-balaise...


Sur le coup, j'ai cru que c'était ironique...



Excuse moi ça l'était... Le titre enseignant chercheur est plutot utilisé pour les maitres de conf' et les profs d'université, c'est pour ça que je t'ai taquiné mais rien de méchant... bon courage pour ta thèse en tous cas...
[Boubou] a écrit :


[MODE "HORS-SUJET" ON]

Je n'ai jamais dit que j'étais déjà maître de conférences Je suis en train de préparer ma thèse de doctorat avec une allocation de recherche attribuée par le ministère, tout en ayant été recruté pour un monitorat d'enseignement suipérieur, c'est-à-dire une charge d'enseignement en 1er et 2e cycle universitaire, essentiellement sous la forme de TD, de séminaires... Puis, à la fin de mon allocation et de mon monitorat, je passerai pendant un ou deux ans par un statut d'ATER, avant de pouvoir prétendre à un recrutement sur une maîtrise de conférences... Le genre de parcours éreintant, contrairement à ce que dit le plus grand nombre (la charge de travail est extrêmement lourde entre l'enseignement, la recherche pour la thèse, les articles et les colloques, l'organisation de manifestations scientifiques diverses... Semaines de 60 à 70h inside, qui laissent très très peu de place pour les loisirs et la vie de couple, pour un salaire... m'enfin...), et qui ne donne pas beaucoup de certitudes pour l'avenir, vu ce que sont les recrutements sur maîtrise de conférence depuis quelques années... Mais c'est un boulot qui est aussi une vraie passion, et je n'échangerais pour rien au monde.

[MODE "HORS-SUJET" OFF]


Oh... tu vis mon réve!!!! moi j'étais dans un labo mort de chez mort... et pour l'alloc ministérielle on savait très bien qu'on l'aurait pas: notre chargé de recherche n'avais meme pas jugé bon de nous prévenir de l'arrivée des dossiers de demande d'allocations... il faisait partie du jury d'attribution des allocs et il a dit avant meme de savoir si nous nous présentions qu'il n'avait personne de son labo pour les allocs...
je ne savais pas si j'allais continuer alors j'ai validé mon DEA et j'ai discuté avec une ATER de mon labo qui m'a découragée...
Enfin le milieu de la recherche est vraiment pourri... (enfin dans ma filière) et mon oral de DEA a été dégueulasse au possible... inadmissible...
Rien que d'en parler ça m'enerve...

En ce moment sur backstage...