Le Nécrotopic

Rappel du dernier message de la page précédente :
rapideyemove
stratoboxe a écrit :
ouais, Raymond Bettoun


Et les mobiles ?
Navarro enquête ?


Bon, il y a quand même eu cela :



Et cela aussi :



où le beauf' à Mimi apparaît vers 3'15.

Deux pièces de maître, au moins, dans une carrière... C'est déjà pas si mal ...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Doc Loco
rapideyemove a écrit :


Deux pièces de maître, au moins, dans une carrière... C'est déjà pas si mal ...


On est bien d'accord, mais ce que les gens retiendront, ce sont les films d'Arcady et Navarro. Et ça ça fait mal.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :


Deux pièces de maître, au moins, dans une carrière... C'est déjà pas si mal ...


On est bien d'accord, mais ce que les gens retiendront, ce sont les films d'Arcady et Navarro. Et ça ça fait mal.


Ce mépris dès que l'on touche au populaire

Et quand bien même jouer dans certains films serait honteux, qu'est-ce que ça peut bien faire? c'est un des rares à avoir traverser tout le champs artistique - et donc à avoir tisser un lien - du populaire à l'avant-garde, bien plus que deux films, en passant. S'il n'avait pas fait de séries populaires, les gens auraient retenu quoi de plus de lui?
Vous battez pas, je vous aime tous
Doc Loco
Biosmog a écrit :
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :


Deux pièces de maître, au moins, dans une carrière... C'est déjà pas si mal ...


On est bien d'accord, mais ce que les gens retiendront, ce sont les films d'Arcady et Navarro. Et ça ça fait mal.


Ce mépris dès que l'on touche au populaire

Et quand bien même jouer dans certains films serait honteux, qu'est-ce que ça peut bien faire? c'est un des rares à avoir traverser tout le champs artistique - et donc à avoir tisser un lien - du populaire à l'avant-garde, bien plus que deux films, en passant. S'il n'avait pas fait de séries populaires, les gens auraient retenu quoi de plus de lui?


Rester dans l'histoire pour Le Grand Pardon, je ne souhaite ça à personne. Quant à Navarro, si les premières saisons étaient sympas (pour l'époque), par après ça a été digne d'un acharnement thérapeutique de première bourre. "Populaire", ça veut rien dire: y'a du populaire génial, tout comme il y'a de "grandes œuvres" particulièrement ridicules. Il y'a La grande vadrouille et Le grand pardon quoi.

Excuse-moi de déplorer qu'un acteur au départ intéressant se soit peu à peu enfermé dans des clichés monolithiques.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Adam Bopel
J'ai trouvé sa prestation grandiose, dans l'adaptation du roman de J. Dutourd Au bon beurre, et je conseille à tout le monde de revoir ce petit chef d'oeuvre de noirceur :



Il n'y a pas de mépris à écrire qu'on trouve dommage de réduire la carrière d'un tel acteur, avec une telle présence et un certain charisme, à son personnage de Navarro.

EDIT : il a aussi tâté du Chabrol (pas du meilleur cru, certes, mais du divertissant) :

rapideyemove
Biosmog a écrit :
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :


Deux pièces de maître, au moins, dans une carrière... C'est déjà pas si mal ...


On est bien d'accord, mais ce que les gens retiendront, ce sont les films d'Arcady et Navarro. Et ça ça fait mal.


Ce mépris dès que l'on touche au populaire

Et quand bien même jouer dans certains films serait honteux, qu'est-ce que ça peut bien faire? c'est un des rares à avoir traverser tout le champs artistique - et donc à avoir tisser un lien - du populaire à l'avant-garde, bien plus que deux films, en passant. S'il n'avait pas fait de séries populaires, les gens auraient retenu quoi de plus de lui?


Tu m'as encore lu avec précipitation, très cher Biosmog.
Et prêté, ou devrais–je dire "sous-traité", des intentions bien illisibles dans mon message, par ellipse sans doute.


Je vais finir par croire que tu y as intérêt.

Au plus vrai, il s'agissait seulement d'offrir un pendant plus contrit à ma plaisanterie, assez discutable, elle ; lequel pendant essayait de saluer, à sa manière, le court circuit d'énigmes qui furetaient, ce matin, sur ce topic, quand j'ai appris cette nouvelle.
Deux seuls films, oui, pour cette défense.
Comme si on n'osait pas dire son nom.
À cet effet, le temps et son repère donné pour l'apparition de Roger dans la bande–annonce du Rocco de Visconti.

Dans cet ordre d'idées, pour ne pas toucher «au populaire», comme substantif en tout cas, prenons le cas de Valérie Mairesse, actrice à la carrière cahoteuse, sinon chaotique.

Qui songerait à prendre sa défense et son illustration comme actrice.
Peu sans doute.

Dans mon petit jardin, aux broussailles nombreuses, je n'oublie pas qu'en 1986, une des dernières très très grandes dates de Cannes, elle montait les marches de Cannes, pour un film.

Quoi de plus naturel ? Quoi de plus populaire ?

Le metteur en scène, lui, était absent.
Retenu, occupé ailleurs.
À mourir du crabe qui le tenaillait, juste après avoir remisé l'Arriflex au placard.

C'est son fils, adolescent timide, dégingandé, d'une quinzaine d'années, qui vint chercher le «Grand Prix spécial du Jury» qui tentait avec une certaine bassesse de se rattraper et d'honorer en catimini, la mémoire du père qui se mourait, là–bas.
Le film s'appelait Le Sacrifice.
L'homme à l'Arriflex, Andreï Tarkovski.

Valérie Mairesse jouait le rôle de la servante, Julia.
Elle y était lumineuse.

L'œuvre permit à l'immortel Gérard Lefort de donner un titre furibard à sa chronique du jour.
Quelque chose comme : «"Le Sacrifice, Grand prix spécial du Jury". Et pourquoi pas un week-end pour deux à La Bourboule»

Le souci populaire, c'est à dire le sauf–conduit de la popularité et de ses rentes, aurait dû au contraire, selon toute vraisemblance, l'écarter de cette embauche.

Il n'en fut rien.




Enfin, pour Le Mépris, il y a toujours celui de Godard.
Pas le mien.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
bigcheese
Uma Thurman



"Les gens ont la musique qu'ils méritent"
Keith Richards
Olivier
Doc Loco a écrit :
On est bien d'accord, mais ce que les gens retiendront, ce sont les films d'Arcady et Navarro. Et ça ça fait mal.


Ta réflexion me fait penser à Peter Falk: on ne connaît souvent de lui que Columbo alors qu'il est magistral dans les films de Cassavetes.
rapideyemove
bigcheese a écrit :
Uma Thurman





Elle fait partie du programme «Protection des Témoins» du FBI ?
Elle se lance dans le Body Art ?

Gimme the F..., gimme the F..., gimme the F... word...

Herotopic ?
Or no ?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #6101
  • Publié par
    fabh
    le
C'est pourtant assez clair qu'elle est très maquillée sur les photos des Grammys.
Rouge à lèvre, fond de teint et blush. Même ses sourcils sont travaillés/maquillés.
En revanche elle n'a pas de mascara du tout (le truc noir que les filles se mettent sur les cils). Et c'est ça qui lui donne un look assez étrange.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
8oris a écrit :
En fait, c'est simplement qu'elle n'est pas maquillée...Cf "Uma Thurman No Make Up" dans Google Image...


Comme dit Fabh, c'est justement tout l'inverse... Elle est très très maquillée, avec un fond de teint très très opacifiant.
Masha
  • Custom Supra utilisateur
Il faudrait ouvrir un topic sur le maquillage d'Uma Thurman
"Un cuisinier à la fois rustique et savant, plus proche de Bukowski que de Bocuse."

"Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous."
Skelter
  • Vintage Total utilisateur
bigcheese a écrit :
Uma Thurman





Euh
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
rapideyemove
...Uma, trop maquillée ?...

Mouais...mouais.

Sur cette photo en tout cas, la géométrie du visage a bien changé.

Alien...en anglais "étrangère"...

Or she's a stranger to me...
Icône inconnue au bataillon, si vous préférez.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.

En ce moment sur backstage...