Adam Bopel a écrit :
Zorzi a écrit :
On n'imagine pas l'impact de ce joueur et de ses coéquipiers de l'Ajax d'Amsterdam puis de l'équipe des Pays-Bas quand ils sont apparus dans les années 70: ils ont révolutionné le football à partir des concepts de l'entraîneur Rinus Michels. C'était époustouflant ! Dingue ! Ils étaient jeunes, les cheveux longs, décontractés et géniaux avec leur foot total. Ils sont devenus un peu arrogants aussi, surtout quand ils ont fêtés la Coupe du Monde avant que l'Allemagne ne les batte en finale.
Le foot d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec cette fête qu'ils nous ont offerte.
Pas mieux.
J'aurai une petite pensée pour lui ce soir, avant le match.
Et aussi pour la tristesse et la nostalgie, ce soir, de quelques héros que je m'étais approprié à l'époque, parmi lesquels ma mémoire oublieuse retient les deux jumeaux van de Kerkhof, et puis le danseur John Nicholaas « Johnny » Rep, et cet autre ange vert à l'aile rêveuse Pieter Robert "Robbie" Rensenbrink, et à la fin, à la fosse d'orchestre le grand Johannes Jacobus Neeskens, Johann II, le roi caché...
Ad lib, da capo, et dal segno...
La 14° minute...
Oui, je passe.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.