Le Con du Jour

Il n'y a quand même pas que des activités qui s'apparentent à du travail pour éviter d'être oisif ?

Il s'agirait de conserver une hygiène physique un minimum

Un peu d'exercice, de la marche. Faire quelques bricoles pour soi ou pour dépanner autrui c'est autre chose que le travail avec ses impératifs de productivité/rendement.

Je plussoie Doc
ce n'est que mon petit témoignage ,sans stats ni vidéo Youtube ,mais je constate que pas mal de gens qui ont pris la retraite autour de moi accumulent assez rapidement les problèmes de santé.Un peu comme si le corps se relâchait et se défendait moins.Les seuls qui me semblent passer à travers,sont ceux qui attendaient leur retraite pour se donner à fond dans une passion !!

Peut être que si on avait moins à bosser au cours de sa vie, on aurait davantage de loisir et par conséquent moins de mal à trouver des activités ou s’investir Quand le moment est venu.

oui, un équilibre ....

Peut etre aussi qu' une fois arrivé a la retraite on cherche plus a survivre avec de faibles pensions et que les loisirs ...et bien il faut tirer un trait dessus

PFFF c'est tellement du bon sens et dans le sens de l’intérêt général, qu'un bourricot va te trouver xxx arguments contraires...

Je ne suis pas médecin mais tu dois aussi avoir des gens cassés par le travail dans ta clientèle non ? (surtout dans la structure sociale ou tu travailles si mes souvenirs son bons), J'ai enchaîné pas mal de boulots de merde physiques pour payer mes études (déménageur, roadie, dans la bâtiment, en usine sur des chaines à manipuler des pots d'échappement brûlants chez GM/Delphi, saisonnier/plongeur/rentreur de terrasse à 3 heures de mat).
Je suis en bonne santé, mais je ne me verrais pas tenir le coup avec la quarantaine bien entamée pour refaire ce type de jobs 35 heures par semaine (et je ne parle même pas des maladies professionnelles, et accidents du travail, j'en ai eu un grave dans le déménagement, je n'ai pas pu jouer de guitare pendant des mois, et j'avais un groupe à l'époque, c'était bien plus déprimant que le stress de l'oisiveté).

Après je comprends que des gens peuvent déprimer à la retraite (il y a aussi le syndrome du cadre qui s'emmerde en vacances). Mais dans mon entourage (donc modeste, ouvrier ) j'ai vu des gens vraiment cassés par le travail, et la vie de merde (alcoolisme, tabac, insomnie au 3/8, problème de couple etc...) ça va souvent avec le taf de merde. Édouard Louis en parle mieux que moi dans son bouquin "Qui a tué mon père" si vous avez le temps de lire ça entre deux séries Netflix.

Je ne vais pas revenir non plus sur les 8 années de différence pour l'espérance de vie en bonne santé entre un cadre et un ouvrier (évidement, ces cons de prolos n'ont pas une bonne hygiène de vie. Avant le bourgeois avait le goûte, maintenant il mange 5 fruits et légumes bio par jour).

Alors cet argumentaire, qui consiste a dire que c'est pas plus mal de travailler plus longtemps, parce que les gens sont désœuvrés à la retraite. Je trouve ça d'une malhonnêteté et d'une connerie insondable, et c'est même insultant, il y a des gens dans mon entourage qui n'ont pas profité (ou très peu) de leur retraite, ils doivent se retourner dans leurs tombes si ils entendent ces conneries. Franchement, ne serait-ce qu'en leur mémoire, ça passe pas.

Je ne peux pas te répondre concernant les cadres, ma patientèle étant très largement composées de ceux qui font (dixit) "des boulots de merde" (je pense déjà avoir expliqué mon travail, je ne vais pas me répéter, disons juste que tu vois un généraliste à Neuilly? et bien c'est sans doute mon exact opposé. Bref ... ).

Tu bottes un peu en touche quand même: ma réponse concernait spécifiquement l'argument (jugé stupide par toi) de la plus grande probabilité de faire une maladie cardio-vasculaire à la retraite. J'expliquais ce qui, selon mes observations persos (auprès d'une patientèle surtout composée d'ouvriers ou de petits employés et fonctionnaires pour ce qui est des gens qui travaillent donc), explique et corrobore ce fait.

Mais toi tu diverges sur la pénibilité du travail, et tu montres par là que comme d'autres - et j'avais mis en garde sur la question - tu as une vision idyllique de la retraite: c'est le moment de la "libération", de l'épanouissement, du repos de toute une vie et de la félicité retrouvée (je force un peu le trait ). Mouais: dans les Martine peut-être. Dans la vraie vie, même ceux qui ont eu une carrière pénible, entrecoupée d'arrêt maladie de longue durée, ne trouvent pas nécessairement une vie meilleure à la retraite (et pas qu'à cause du montant de la pension) pour les raisons que j'ai détaillées. Le fait d'avoir exercé un métier pénible ou pas n'y change rien.

Ai-je dit pour autant qu'il fallait allonger la carrière des métiers pénibles pour éviter les infarctus? Je n'ai même pas traité de ce sujet, mais des fois que tu en douterais, évidemment non. PAR CONTRE : il faut les préparer à la retraite et ses aléas, et pour celà, rien n'est fait actuellement. Les plus cyniques diront "à dessein, manquerait plus que les retraités vivent vieux et heureux". Oui la retraite devrait être un moment d'apaisement, mais elle ne l'est qu'encore trop rarement, et celà personne n'en parle bizaremment?

Après, y'a la question de savoir qui va financer tout celà et honnêtement, je n'ai entendu jusqu'ici, de part et d'autre, que des réponses purement dogmatiques. Et je n'ai pas de réponse non plus.

Le problème de la retraite est très complexe, avec son lot de retraites ratées, mal préparées, d'individus conditionnés à une réalisation professionnelle qui n'est jamais venue ou qu'ils n'arrivent pas à lâcher. Et effectivement, il y a de nombreuses personnes qui décrochent physiquement à ce moment-là. Mais toi qui est médecin (question naïve mais sincère) tu ne crois pas à cet effet classique du "refroidissement" qui survient le lendemain des examens, le premier jour des vacances, après un rush?

Sinon, il est probable que les calculs qu'on nous présente ne prennent pas du tout en compte la réalité du travailleur de 65 ans. Un type en pré-retraite, c'est un peu comme un vieux Vox. Quand ça marche, ça arrive quand même souvent, et c'est magnifique. Mais c'est quand même souvent en panne. Et si ce n'est pas tellement pris en compte dans les calculs des systèmes de retraites (parce que cela ne change rien pour eux)... ça l'est par les employeurs. Donc il y a une proportion importante de pré-retraités qui sont au chômage, parce que ceux qui essaient de travailler sont souvent en maladie, invalidité, avec un rendement complètement nul, avec un bon rendement mais coûtant extrêmement cher en salaire... Au final, je ne connais pas le système français, mais dans le système suisse, je sais qu'il y a un enjeu comptable entre les différents services et système de prévoyance (maladie/accident, invalidité, retraite, caisse chômage) qui se passent la patate chaude, et les employeurs, évidemment. Finalement, c'est bien la question que tu poses: qui finance cette partie intermédiaire de vie où on est encore capable de faire quelque chose, mais un peu dépassé par le fonctionnement du monde contemporain (pour raisons de santé et/ou de compétences)? l'économie privée, les travailleurs, les citoyens (Etat)?

Pour suivre des gens durant toute leur vie (enfin ... dans les limites de la mienne ) et pas sur quelques mois, non malheureusement. Il y'a effectivement un premier temps où les gens sont un peu perdus, comme un peu "sonnés", puis une période variable d'adaptation où ils essayent de mettre des choses en place, et puis trop souvent commencent les situations que j'ai évoqué plus haut. C'est un peu le syndrome de l'oiseau en cage dont on se dit qu'il serait tellement mieux libre, et à qui on ouvre la cage, et qui meurt rapidement.

Evidemment, ça n'a rien d'une fatalité et beaucoup y échappent, mais ce sont la plupart du temps les gens qui avaient déjà une vie sociale et culturelle riche avant la retraite. Là aussi il y'a des inégalités criantes.

Le maire (LR) de Plateau d’Hauteville (Ain), Philippe Emin

Normal, il a désherbé au Roundup avant de planter ses tomates

"l'oignon fait la force ! " ahaha

On va faire large, les cons du jours qui payent des trucs connectés (chers en plus, ils sont vraiment cons ) pour offrir leur vie personnelle a des multinationales qui en font le commerce, c'est le business actuel le plus lucratif et le plus opaque.



https://www.francetvinfo.fr/cu(...).html

D'autant plus que les produits connectés sont souvent aisément être piratés...

En plus, ça consomme et ça pollue la planète...

ça a commencé avec IBM surtout sous le lllème Reich, IBM dont le slogan est " bâtissons une planète plus intelligente", ça laisse songeur quand on pense aux alliés