Doc Loco a écrit :
J'ai eu peur pour Paris à partir du moment où j'ai vu des extraits des deux films de présentation de Paris et Londres: Paris montrait Johnny Halliday (
) et Catherine Deneuve, Londres montrait des ouvriers ou des gosses qui se rêvaient sportifs olympiques. L'un capitalisait sur son passé et des gens qui n'ont rien à voir avec le sport, l'autre misait sur l'enthousiasme de la génération à venir. Une vue du passé et une vue de l'avenir. Pour moi, c'est cet état d'esprit qui a fait gagner Londres.
Sans compter que dans les derniers mois les français ont vraiment tout fait pour créer un état d'esprit négatif, laissant le champ libre à Blair sur la scène européenne, et sapant l'autorité et le prestige de son principal représentant, Chirac (qu'on l'aime ou pas n'est pas la question).
Finalement, le grand torréfacteur de mes deux avait quand même mis le doigt là où ça fait mal (même si il l'avait fait de façon risible): ça manque vraiment d'attitude positive pour l'instant en France (pas seulement là évidemment mais c'est particulièrement visible).
Je suis vraiment désolé
.
Si les membres du CIO ont tenu compte de notre situation politique et du résultat du référendum, c'est un pas très fair play car objectivement (et ce connaissant Londres), les infrastructures de Paris sont plus appropriées que celles de londres, notamment en ce qui concerne les transports. Avantage pour eux: ils ont réussi à virer une partie des voitures du centre ville.
Mais effectivement, la situation politique et économique en France est très négative et aujourd'hui, personne n'apporte un peu d'espoir, et surtout pas Johnny. Les politiques ne se remettent pas en questions, les syndicats restent campés sur leurs positions et ne sont pas ouverts aux changements, aucune décision logique et constructive n'est prise, le patronat ne visent que ses intêrêts et les français, moi y compris, sont très négatifs en ce moment. Rien ne bouge...effectivement, des décisions sont prises de l'autre côté de la manche, cet immobilisme nous à forcément coûté les jeux : mettre en avant johnny qui est à la même place depuis 30 piges alors que eux ont parlé de leur nouvelle génération, et donc d'avenir, c'est la preuve de l'écart qui nous sépare aujourd'hui. Les jeux véhicule une vision sur l'avenir et un certain optimisme que les anglais incarne plus que nous
je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire...