Patchuko a écrit :
Putain il vous arrive que des merdes avec des insectes !
Ma galère de l'été ?
Je suis allé au Sziget Festival à Budapest (420 000 personnes, des centaines de concerts et de spectacles pendant une semaine, prog de ouf, bière et bouffe pas chère, ville magnifique...). On prend le train, une navette pour Beauvais, l'avion, tout se passe super bien, là bas aucun problème. Super. Mais le retour...
On se pointe à l'aéroport : ma copine a pas sa carte d'identité. Aucun distributeur de cash de l'aéroprot ne fonctionne. On prend un taxi pour le bureau de l'immigration, ouvert entre 9h et 11h. Il est 13h30. Le taxi nous a posé pile là où il faut parce qu'on lui a donné l'adresse, mais nous on sait pas où on est. Les hongrois sont pas franchement bavards, et ceux qui font des efforts pour baragouiner deux mots d'anglais sont rares. Et leur langue est vraiment opaque...
On trouve l'ambassade de France (transports en commun en fraude parce que fauchés) et deux français en galère aussi. Ils nous disent qu'il faut une déclaration de perte. Direction commissariat de police (proche heureusement). Y'aurait de quoi écrire un livre rien que là dessus. Bon on s'en sort grâce à une jeune hongroise que je prends en otage pour faire l'interprète (sympa). Direction l'ambassade, laissez-passer en règle : OK. Faut nous imaginer après une journée de course dans tout Budapest avec nos sacs de 15 kilos sur le dos (ça fait pas la moitié de mon poids mais presque
).
On pieute chez ma tante (hongroise) qui part le lendemain (ouf !). on achète nos billets d'avion pour le lendemain, on se pointe à l'aéroport encore, mais l'avion est pas le 17 mais le 18! Erreur d'affichage sur le site sûrement, pour qu'on se soit fait avoir tous les deux ! Journée de merde à attendre, on finit par retrouver ma tante 7h plus tard (je vous passe les détails, c'est assez funky), j'ai chopé la crève dans le Danube et mon nez est une fontaine de sang. On passe une dernière nuit chez ma tante.
Le lendemain on chope l'avion mais il a une heure de retard et la navette de Wizzair est prise dans les bouchons. On rate le dernier train pour Bordeaux depuis Montparnasse. On traverse paris jusqu'à la gare de Bercy parce qu'on sait qu'il y a un train à 22h34. Vous saviez qu'à bercy c'est une gare pour les bagnoles uniquement ? Pas nous...
On se retrouve à Austerlitz, train de 23h53, arrivée à Bordeaux à 6h23. Une bonne nuit de sommeil...
"Ça fait des souvenirs" on va dire !
J'ai eu plus ou moins la même galère que toi en moins violent quand même. Mais c'est chaud d'être dans un train au milieu de types qui parlent dans une langue ou t'as de la peine à t'exprimer, surtout quand le train s'arrête à cause d'inondations...