Téléchargement illégal, plus de liberté ?

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Invité
  • Invité
Seth Rotten a écrit :
MorpheusNeon a écrit :
Et bien moi je n'ai jamais chopé de virus avec emule, et je trouve tout ce qui m'interresse.
What else?


ça tourne encore emule ?! je pensais que maintenant tout était archi vérolé et ultra fliqué.

y'avais plus rien à un moment.


Les virus sont spotted à mort, enfin pour ceux qui savent les reconnaître au premier abord. Et au pire t'as un antivirus, les virus sur emule ne sont pas les plus récents...
Sinon pour ce qui est de la surveillance, c'est juste certains serveurs qui sont spotted depuis longtemps (ceux de la société TRIDENT MEDIA GUARD TMG basée à Nantes).
Ensuite si tu télécharge une oeuvre qui ne fait pas parti de leur liste à surveiller, tu es LIBRE.

Et sinon au pire tu passe par un proxy et là ils ne voient rien du tout, ils n'ont pas les moyens.
Et j'oublie les Kad aussi.

Bref, hadopi c'est une bonne blague qui coûte cher au contribuable, pour engraisser les les multinationales du cinéma, les majors de la musique et aussi le conseil d'administration de la SACEM.
Jeune Freluquet
Et Kazaa ça existe encore?

Oui la musique peut être gratuite et immatérielle aujourd'hui.
Les concerts non.
Ca fait toute la différence.
Invité
Jeune Freluquet a écrit :
Et Kazaa ça existe encore?


C'est quoi Kazaa?
Seth Rotten
Ghilou a écrit :
Ce que je voulais dire c'est qu'indépendament du circuit de distribution se pose la question de la valeur pécunière de ce que t'achète. Pour moi, que ça soit via la fnac ou à la sortie d'un concert, c'est plutôt une forme de don que tu fait à l'artiste.


Oui mais le circuit de distribution est quelque chose d'assez fondamental.

En gros, circuit "grand public" : on en a beaucoup parlé sur ce topic. Le fric ne profite pas tellement aux artistes, qui basent leurs revenus sur les concerts, le merchandising etc... du moins c'est ce que j'ai compris. Gros besoin de rentabilité pour gagner de l'argent (pas seulement pour rembourser les frais), du coup, il se passe ce dont on parle. Vu comme ça évidemment, on peut se demander pourquoi acheter des CD.

Circuit "underground" (au sens large) : on est plus dans le meme rapport à l'argent qui ne sert qu'à payer les factures du label ou des musiciens (enregistrement, promo, flyers...), et à financer les sorties futures. Pas vraiment d'objectifs de rentabilité même si les plus "gros" doivent se dégager un salaire (j'en ai même eu la preuve pour certains). Du coup les CD sont beaucoup moins chers, et on se pose moins la question du "acheter ou pas ?", on achète parce que sinon le système ne fonctionne plus.

C'est pas vraiment la même échelle.

Citation:
Qu'on le veuille ou non, la musique c'est gratuit et immateriel.


Je suis d'accord avec toi pour ton histoire de "don", que la musique en soi n'a pas de réelle valeur financière. Reste ensuite à chacun de prendre ses responsabilités. Pirater des mecs qui vendent des millions de disques, qui ont un contrat depuis dix ans chez Universal... on s'en fout, ils ne gagnent rien sur les ventes de CD de toute façon. Pirater un groupe qui vendra peut être 500 CD, ces 500 CD (dont la moitié sont partis en trade sur d'autres VPC) finançant le prochain disque du label, c'est déjà autre chose.

Dans un cas tu finances les actionnaires de la fnac et de Warner, dans l'autre tu permets au label de continuer son activité.
AnGeL_Of_SiN
Ghilou a écrit :
Ce que je voulais dire c'est qu'indépendament du circuit de distribution se pose la question de la valeur pécunière de ce que t'achète. Pour moi, que ça soit via la fnac ou à la sortie d'un concert, c'est plutôt une forme de don que tu fait à l'artiste.

Qu'on le veuille ou non, la musique c'est gratuit et immateriel.

C'est bizarre ce que tu dis. Contrairement à une TV ou un balai à chiottes, où le prix est uniquement la résultante du coût de fabrication / importation / transport / distribution, le produit artistique comme le disque a un coût de fabrication (j'y reviendrai) ET un "coût artistique" qui est en effet peu quantifiable, à la différence d'un Picasso, un disque est reproduit à l'infini, donc le coût n'est pas proportionnel à la notoriété de l'artiste.

"Qu'on le veuille ou non ... la musique est immatérielle" : si on veut ... c'est quand même très inexact: à moins de l'écouter dans ta tête, elle est forcément sur un support (radio, disque, mp3 ...) qui a un coût, elle est donc matérielle quelque part. Un disque c'est quoi : un groupe qui a passé du temps en studio, en général pour un disque produit dans un studio décent, ça peut être entre 2000 et 10 000 euros disons, une phase artistique (un graphiste pour le livret), photos promos ... plus un label qui s'occupe du pressage, de la distribution, et enfin de la promotion, et ce, même pour un petit label (un encart dans Rock Hard, une interview dans Metallian, une chronique sur Vs ... désolé de vous décevoir mais tout ça, ça se paye), et disons que le coût de la promo va différencier un disque underground d'un disque grand public avec spots TV et pubs dans les grands magazines. Donc toute cette chaîne, ça a un coût de base, que j'estime personnellement à quelque chose comme 8 à 10 euros (c'est arbitraire et issu de mon expérience mais je pense que je ne me trompe pas trop), donc hors "coût de l'immatériel" comme tu as l'air d'avoir envie de l'appeler. En gros le coût immatériel, c'est toi qui décides sur ton maigre budget consacré à la culture d'acheter un disque d'un groupe peu connu coup de coeur, le dernier Metallica pour vérifier qu'il est vraiment aussi mauvais que tout le monde le dit, ou emmener ta copine à Mc Do après le ciné. Je ne vois pas d'autres façons de rémunérer un artiste pour la création, à part par le système de rémunération avant enregistrement (je me souviens qu'Anathema avait fait ça, avec succès), mais j'ai l'impression que c'est encore un phénomène marginal, donc de toute façon ta musique a une valeur pécuniaire avant tout.

Et pour les concerts c'est la même chose, location de la salle, catering, techniciens, montage d'une tournée ... le prix de ta place de concert, en général, englobe largement ça. Un exemple, je me souviens que l'élysée montmartre, c'était quelque chose comme 10 000 euros. Donc si tu fais salle comble, c'est à dire hors cachet des artistes, le prix INCOMPRESSIBLE c'est 10€ la place, et à l'heure actuelle, pour faire 1000 entrées dans un concert metal, tu as intérêt à avoir une affiche béton, donc un cachet conséquent pour les groupes.

J'ai horreur de ta formule "don à l'artiste", ça fait quand même un peu l'aumône pour que le mec continue à créer de la musique, surtout que la plupart des groupes que j'écoute sont amateurs ou semi-pro (disons par semi pro j'entends que leur notoriété leur permet de ne pas utiliser leur propre pognon pour produire un disque ou partir en tournée). Le fait d'acheter un disque c'est comme le dit Seth Rotten, en gros 10/11 euros auprès d'un label, c'est ce contribue à ce que l'artiste puisse continuer à créer dans les mêmes circonstances, et que le label continue son travail de promotion ... ce n'est pas un don, tu payes une partie de ce coût nécessaire à la réalisation et la distribution du disque, de façon générale, l'artiste continue à faire de la musique, que tu achètes ou non ses disques.
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »

« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
__________________

« l'esthétisme c'est pour les fans de Pink Floyd. Le metal c'est la mort et la bestialité extrême jusqu'à la destruction éternelle ! Satan commande mon âme jusqu'au désastre total !!!
Fuck off until death » © Seth Rotten
Seth Rotten
Ben on peut voir ça comme un "don", mais bon... C'est plutôt du soutien : tu payes ta musique, tu soutiens les labels et les groupes dont tu apprécies la démarche pour qu'ils puissent continuer à bosser. Si tu le fais pas, libre à toi, mais faut pas venir se plaindre qu'il y a de moins en moins de groupes.

Après, pour ce qu'on connait Angel et moi, à savoir + ou - la scène metal underground (black, death...), c'est je pense relativement peu touché par le downloading à outrance car il y a globalement pas cette mentalité... les gens achètent leurs CD. Et puis c'est un milieu où pirater est très très mal vu, donc...
Ghilou
  • Custom Cool utilisateur
AnGeL_Of_SiN a écrit :
"Qu'on le veuille ou non ... la musique est immatérielle" : si on veut ... c'est quand même très inexact: à moins de l'écouter dans ta tête, elle est forcément sur un support (radio, disque, mp3 ...) qui a un coût, elle est donc matérielle quelque part.


Non, in fine de la musique c'est de l'information, et l'information ce sont des 0 et des 1, les fameux bits chers à Shannon.. Peut importe le coût de la production -ou de l'organisation d'une manifestation. On peut généralement rendre l'information secrète (chiffrée, anonyme) mais ça ne fonctionne que quand le destinataire à un intérêt direct à ce qu'elle reste secrète, et en l’occurrence c'est contre productif avec l'objectif premier qui est de la diffuser.

Donc à la fin il ne reste que la volonté du publique de donner un peu d'argent pour récompenser l'effort consenti par l'artiste. Ce qui malgré tout fonctionne assez bien; Tu parlais des mécènes tout à l'heure, je crois que la diffusion et l'achat de support physique c'est un peu le mécénat d'aujourd'hui. En tout état de cause, ceux qui veulent nous faire croire que la musique ça vaut de l'argent et que la copier c'est la voler sont à coté de la plaque.

La seule exception que je ferais c'est quand une oeuvre rapporte de l'argent à quelqu'un: via la publicité par exemple. Il me semble normal dès lors que l'artiste touche une part de ces revenus. Après tout ils essayent de transformer tout et n'importe quoi en espèces sonnantes et trébuchantes, autant les faire cracher...
AnGeL_Of_SiN
Ghilou a écrit :
AnGeL_Of_SiN a écrit :
"Qu'on le veuille ou non ... la musique est immatérielle" : si on veut ... c'est quand même très inexact: à moins de l'écouter dans ta tête, elle est forcément sur un support (radio, disque, mp3 ...) qui a un coût, elle est donc matérielle quelque part.


Non, in fine de la musique c'est de l'information, et l'information ce sont des 0 et des 1, les fameux bits chers à Shannon.. Peut importe le coût de la production -ou de l'organisation d'une manifestation. On peut généralement rendre l'information secrète (chiffrée, anonyme) mais ça ne fonctionne que quand le destinataire à un intérêt direct à ce qu'elle reste secrète, et en l’occurrence c'est contre productif avec l'objectif premier qui est de la diffuser.

Donc à la fin il ne reste que la volonté du publique de donner un peu d'argent pour récompenser l'effort consenti par l'artiste. Ce qui malgré tout fonctionne assez bien; Tu parlais des mécènes tout à l'heure, je crois que la diffusion et l'achat de support physique c'est un peu le mécénat d'aujourd'hui. En tout état de cause, ceux qui veulent nous faire croire que la musique ça vaut de l'argent et que la copier c'est la voler sont à coté de la plaque.

Alors un vinyle, c'est aussi des zéro et des un ? J'ai l'impression que tu raisonnes en consommateur (j'insiste sur le mot) occasionnel de musique numérique exclusivement. Un ordinateur ça reste dans tous les cas le PIRE support pour écouter de la musique. Dans l'éventualité où je n'ai pas d'ordinateur relié à internet, dans ton monde, je devrais arrêter d'écouter de la musique? Si demain internet disparaît, ou qu'un virus informatique engloutit tous les ordinateurs, la musique disparaît? Parce que les supports physiques sont d'après toi obsolètes?
Je trouve ton point de vue vraiment réducteur. En gros, les artistes qui continuent à produire et diffuser de la musique "à l'ancienne" ne devraient plus bénéficier des fruits de leur travail, juste parce qu'un jour on a inventé un moyen illégal (j'insiste) de diffuser leur musique?
« En conclusion, Backstage est un préservatif assez ouvert, mais ça ne permet pas d'y raconter n'importe quoi. On peut faire dans la petite culotte, mais avec finesse et sans exagération sur des sons gutturaux intéressants. Tout le voltmètre vous en sera reconnaissant. »

« En réalité, je le répète, ceci est un forum de guitaristes. Qui plus est, un forum de guitaristes dits comiques. Ou au moins, qui tentent de l'être... »
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Fuck off until death » © Seth Rotten
Manu
  • Vintage Méga utilisateur
  • #489
  • Publié par
    Manu
    le
L'ordinateur n'est pas pire qu'un autre support. Il dépend des sources que tu mets dedans et de ton système d'écoute, comme n'importe quel support.

La musique "à l'ancienne", c'était la distribution de partitions pour que la musique vive.

Le support physique est juste un moyen de se faire de l'argent, d'où un grand nombre de ce qu'on appelle produits formatés pour "facilement" faire de l'argent.

A partir du moment où tu crées pour faire de l'argent, c'est faussé dès le départ. Tu crées parce que tu en as besoin et/ou que tu as quelque chose à dire. Au mieux, tu fait vivre ta musique en la jouant ou en la faisant jouer pour la partager, au "pire", tu la gardes pour toi. Pour un artiste, vouloir passer par la grande distribution et se plaindre de se faire pirater, c'est clairement avouer le but de sa musique. Après, c'est tout à fait compréhensible car ça peut devenir de l'argent "facile" et permettre de créer en toute liberté, en tout cas, se libérer de devoir faire de l'argent avec sa musique.
Par pirater, j'entends les gens qui récupèrent sans acheter une musique pour l'écouter, pas de gens utilisant cette musique à des fins commerciales en l'incluant dans leur propre projet.
bustyblonde
Personnellement, je pense que payer pour le support musical est devenu une sorte de mécénat avec le temps. En moins de 25 ans, qu'est-ce qui a le plus changé? Le multimédia!

De nombreuses extensions sont ajoutées à notre quotidien (internet, téléphone portable…) sans parler de la hardware et des supports qui nous ont baladés entre vinyle, cassette, DCC, DAT, Minidisc, Graveurs et finalement le format immatériel du MP3.
Dans ce bouleversement, la musique s'est forcément un peu perdue en devenant du 1 et 0, comme un texte, une image de cul ou un fichier vidéo. En trente ans, on a libéralisé tous les marchés à outrance, il aurait donc été étonnant que la culture en soit épargnée.

J'ai l'impression qu'il n'y a que deux types d'individus qui achètent encore de la musique sur support physique: les passionnés plutôt underground et ceux qui possèdent le pouvoir d'achat - l'un n'excluant pas l'autre, bien sûr.

Bref, pour la petite histoire: lors d'un concert récent, je m'en suis voulu de n'avoir acheté que le T-Shirt d'un groupe et pas leur CD. Il aurait été normal que je l'achète, vu les dizaines de fois que je l'ai écouté en MP3. Mais bon, ça se rattrape…

Putain, il y a vingt ans j'allais louer en vélo mes dix CD/vinyles à la Médiathèque situé à 20 bornes - aujourd'hui, j'ai la flemme de déposer-glisser un dossier dans ma "bibliothèque MP3".

Époque de merde.
Seth Rotten
Manu a écrit :


A partir du moment où tu crées pour faire de l'argent, c'est faussé dès le départ. Tu crées parce que tu en as besoin et/ou que tu as quelque chose à dire. Au mieux, tu fait vivre ta musique en la jouant ou en la faisant jouer pour la partager, au "pire", tu la gardes pour toi. Pour un artiste, se plaindre de se faire pirater, c'est clairement avouer le but de sa musique.


Non mais c'est cool de faire de la musique parce qu'on a "quelque chose à dire" (vu le nombre hallucinant de trucs sans intérêt, et qui ne vendent pas, et bien hem quoi...).

Mais faut payer le studio ou le matériel d'enregistrement. Payer la promo. Payer (truc con auquel personne pense) les timbres pour envoyer les cd promo, pour les échanges de label à label ou avec les fanzines, etc... et là je parle bien de l'underground.

Enregistrer un disque ça coute du fric, et tout le monde ne peut pas financer ça sur ses derniers personnels. C'est à ça que servent (entre autres) les labels UG. Or, dans ta logique, les mecs qui se plaignent qu'on achète pas leurs CD, c'est qu'ils veulent gagner du fric. Or leur objectif est ptet juste de pouvoir continuer à sortir des disques, à les enregistrer, à financer les flyers et les échanges de groupe à groupe. Je parle de ce que je connais là, de ce que j'ai vécu. Je ne sais pas comment c'est en dehors du metal underground mais je serais surpris que les mecs n'aient pas les memes contraintes financières.

Citation:
J'ai l'impression qu'il n'y a que deux types d'individus qui achètent encore de la musique sur support physique: les passionnés plutôt underground et ceux qui possèdent le pouvoir d'achat - l'un n'excluant pas l'autre, bien sûr.


Oui, c'est sans doute ça. Ce qui n'est pas surprenant car pour comprendre qu'un circuit (quelque soit son échelle, mais plus elle est UG, plus c'est palpable) a besoin de fric pour tourner et donc qu'on achète les disques, il faut se sentir un minimum concerné.

acheter des raretés d'occase 100 euros sur ebay ne compte pas. C'est une logique de collectionneur qui n'a rien à voir avec celle de qqn qui souhaite que les labels et groupes dont il apprécie le travail perdurent.
Manu
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    Manu
    le
Seth Rotten a écrit :
Manu a écrit :


A partir du moment où tu crées pour faire de l'argent, c'est faussé dès le départ. Tu crées parce que tu en as besoin et/ou que tu as quelque chose à dire. Au mieux, tu fait vivre ta musique en la jouant ou en la faisant jouer pour la partager, au "pire", tu la gardes pour toi. Pour un artiste, se plaindre de se faire pirater, c'est clairement avouer le but de sa musique.


Non mais c'est cool de faire de la musique parce qu'on a "quelque chose à dire" (vu le nombre hallucinant de trucs sans intérêt, et qui ne vendent pas, et bien hem quoi...).

Mais faut payer le studio ou le matériel d'enregistrement. Payer la promo. Payer (truc con auquel personne pense) les timbres pour envoyer les cd promo, pour les échanges de label à label ou avec les fanzines, etc... et là je parle bien de l'underground.

Enregistrer un disque ça coute du fric, et tout le monde ne peut pas financer ça sur ses derniers personnels. C'est à ça que servent (entre autres) les labels UG. Or, dans ta logique, les mecs qui se plaignent qu'on achète pas leurs CD, c'est qu'ils veulent gagner du fric. Or leur objectif est ptet juste de pouvoir continuer à sortir des disques, à les enregistrer, à financer les flyers et les échanges de groupe à groupe. Je parle de ce que je connais là, de ce que j'ai vécu. Je ne sais pas comment c'est en dehors du metal underground mais je serais surpris que les mecs n'aient pas les memes contraintes financières.


Oui, ça ne change rien çà ce que je disais. Après, c'est une vision parmi d'autres mais à partir du moment où tu as une optique commerciale, quelque soit l'échelle, c'est mort (le "il faut bien vivre"). Après, rien n'est fait pour que la musique live se développe donc il est normal d'essayer d'en tirer de l'argent autrement. Ca reste tout de même en contradiction avec le but premier de la musique. C'est ce qui différencie les "métiers" artistiques des autres.
Seth Rotten
Je comprend pas trop où tu veux en venir avec tes histoires de "commercial"... vouloir continuer à faire des disques, ça n'a rien de commercial. Trouver que les mecs qui sortent des CD et les font payer font du commercial, c'est une logique bizarre.
Manu
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  • #494
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    Manu
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Seth Rotten a écrit :
Je comprend pas trop où tu veux en venir avec tes histoires de "commercial"... vouloir continuer à faire des disques, ça n'a rien de commercial. Trouver que les mecs qui sortent des CD et les font payer font du commercial, c'est une logique bizarre.


Blague ?
Seth Rotten
Non mais on parle pas du tout de la même chose je crois. Toi tu parles de mecs qui veulent gagner de l'argent. Moi je parle de mecs qui veulent en perdre le moins possible pour pouvoir continuer leur musique.

On est pas dans le même monde.

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