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Slyonline2
Totalement culte !
Planète interdite et le premier planète des singes ont marqués mon enfance et mon goût pour les films de SF.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Lao
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Je ne connais pas ce film mais je viens de voir que le scénario est inspiré de "The Tempest", d'un certain ....... Shakespeare
Blow Up
Mon film culte de SF des années 50 (enfin, il y en a d'autres, celui de ce soir). L’Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man)



C'est super à voir quand tu as 10 ans, et à 50 aussi. Ca rentre dans les cases du divertissement hollywoodien, mais les mecs (et les filles) qui ont fait ça sont super malins, il y a plein de choses beaucoup plus profondes planquées dans l'entertainment.

D'ailleurs comme d'hab c'est tiré du travail d'un écrivain, Richard Matheson, que Stephen King a cité comme influence.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
MonsieurMalabar
Je vous trouve bien durs (ou snobs) avec Dune 2.
J’ai beaucoup aimé, c’est une illustration fidèle du bouquin. On y retrouve les mêmes actions, longueurs aussi, la mystique et la langue (hormis le bannissement du mot Jihad). Je dis illustration et pas adaptation car avec les moyens actuels on a vraiment une mise en image sans les ellipses que devait faite Lynch par exemple.
Mon seul regret c’est de m’être retrouvé contraint dans une connerie de salle 4D et je redoutais chaque scène d’action, secoué comme un prunier par ce siège à la con.
Les reproches que vous faites au livre sur la mystique, les clichés trop vus, c’est oublier que Dune est la matrice qui a engendré ces thèmes. C’est quand même un chef d’œuvre de la SF, pas le roman de gare qu’on lit et qu’on oublie.

De mémoire le tome 3 était mauvais, il ne sera d’ailleurs pas repris en film; le 4 était bon et Villeneuve a dit qu’il serait sûrement adapté plus tard. Ensuite j’ai décroché du cycle.

Pour moi la vraie limite c’est justement la fidelite au roman. Cela fait de Dune un superbe artisanat, sans que ce soit péjoratif, mais ça n’apporte rien de neuf.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."
RFM
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Ahnonmaisoui a écrit :
Il me faudrait relire Dune mais le thème du prophète est quand même un peu ambigu. D'un côté, c'est une manipulation (message : attention à la religion comme outil de pouvoir) mais d'un autre côté c'est quand même un vrai prophète (il a des visions, il voit l'avenir, il est supérieur...).


C'est drôle, mais j'en suis ressorti avec une lecture quasi opposée (ou pas).

Il n'a pas de visions : c'est un junkie qui a franchi l'interdit fait aux hommes de tenter de voir la vérité (vieux thème antique).
Il ne voit pas l'avenir, mais décide de faire un choix malgré l'angoisse et l'incertitude que lui apportent ses "visions" (idem)
Quand la certitude le gagne (par le poison), ce n'est pas la révélation qui pointe, c'est l'húbris...
Ce n'est pas le messie, mais un assassin (de son propre grand-père, à qui il précise qu'il meurt "comme un animal" [rien qu'avec ça, trente ans d'exégèse]...), prêt à abandonner les siens, ceux qu'il aime et qui ont fait de lui ce qu'il es...
Le leitmotiv est "c'était écrit" (et par qui?), mais la créature pourrait bien échapper aux créateurs....
Etc.

Après je peux comprendre encore une fois que le côté "Disney" (Sleeping Beauty) en rebute certains.
Et je ne ressent pas d'enthousiasme spécifique (comme Lao, je n'y serai pas allé par moi-même), même si je ne me suis pas ennuyé, et que je ne peux pas nier qu'il s'agit d'une œuvre très personnelle, avec un énorme boulot à tous points de vue.

Il n'en reste pas moins que pour moi, s'il y a un dieu dans l'histoire, c'est le ver, qu'on sacrifie ou qu'on esclavagise (l'antique bélier du buisson ardent, dont le christ n'est qu'une réincarnation)
RFM
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Lao a écrit :
Je ne connais pas ce film mais je viens de voir que le scénario est inspiré de "The Tempest", d'un certain ....... Shakespeare


... et du Criticón de Gracian...

« Les maisons étaient en cristal, aux portes et fenêtres ouvertes à deux battants ; il n’y avait pas de traîtresses jalousies, ni de couverture de camouflage. Même le ciel y était très clair et très serein, sans brumes d’embuscade […] Mais sa joie ne dura pas longtemps : se dirigeant vers la grand-place où se trouvait le palais transparent de la Vérité triomphante, ils entendirent, avant de l’atteindre, des cris immenses comme sortis de la gorge de quelque géant : – Gare au monstre ! Gare à l’ogre ! Sauvez-vous, tous, ça y est, la Vérité a accouché, un fils hideux, odieux, abominable ! Il arrive, il vient, il vole ! À cette épouvantable clameur, chacun prit la fuite. »
Ahnonmaisoui
RFM a écrit :
Ahnonmaisoui a écrit :
Il me faudrait relire Dune mais le thème du prophète est quand même un peu ambigu. D'un côté, c'est une manipulation (message : attention à la religion comme outil de pouvoir) mais d'un autre côté c'est quand même un vrai prophète (il a des visions, il voit l'avenir, il est supérieur...).


C'est drôle, mais j'en suis ressorti avec une lecture quasi opposée (ou pas).

Il n'a pas de visions : c'est un junkie qui a franchi l'interdit fait aux hommes de tenter de voir la vérité (vieux thème antique).
Il ne voit pas l'avenir, mais décide de faire un choix malgré l'angoisse et l'incertitude que lui apportent ses "visions" (idem)
Quand la certitude le gagne (par le poison), ce n'est pas la révélation qui pointe, c'est l'húbris...
Ce n'est pas le messie, mais un assassin (de son propre grand-père, à qui il précise qu'il meurt "comme un animal" [rien qu'avec ça, trente ans d'exégèse]...), prêt à abandonner les siens, ceux qu'il aime et qui ont fait de lui ce qu'il est...
Le leitmotiv est "c'était écrit" (et par qui?), mais la créature pourrait bien échapper aux créateurs....
Etc.

Après je peux comprendre encore une fois que le côté "Disney" (Sleeping Beauty) en rebute certains.
Et je ne ressent pas d'enthousiasme spécifique (comme Lao, je n'y serai pas allé par moi-même), même si je ne me suis pas ennuyé, et que je ne peux pas nier qu'il s'agit d'une œuvre très personnelle, avec un énorme boulot à tous points de vue.

Il n'en reste pas moins que pour moi, s'il y a un dieu dans l'histoire, c'est le ver, qu'on sacrifie ou qu'on esclavagise (l'antique bélier du buisson ardent, dont le christ n'est qu'une réincarnation)


Ok pour l'énorme boulot ! Un auteur de SF est un créateur de mondes, et Herbert a fait le job. L'ambiguïté signe la complexité du livre, et comme tu le dis on peut le lire dans un sens ou dans l'autre, et inversement. T'es remarques me font penser que je n'ai pas suffisamment poussé la lecture du cycle (malheureusement on décroche). Herbert est très cérébral, ce qui donne à son histoire un côté billard à trois bandes, on peut s'y perdre. Sur la drogue pour parvenir à l'omniscience, c'est très sixties.
RFM
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Pour ma part je n'ai pas lu Herbert (je lis énormément, mais peu de fiction, beaucoup d'essais, travaux scientifiques, sciences "humaines" et poésie), et ne connaissais Dune que par le jeu vidéo des années 90 (et Sting), avant de voir les derniers films…

Là je tire de l'adaptation de Villeneuve le fil de la question du rapport à la Vérité, à quoi la religion est une façon de répondre, mais il y en a, comme tu l'écris très bien, Mille e tre...
Slyonline2
Blow Up a écrit :
Mon film culte de SF des années 50 (enfin, il y en a d'autres, celui de ce soir). L’Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man)

D'ailleurs comme d'hab c'est tiré du travail d'un écrivain, Richard Matheson, que Stephen King a cité comme influence.


Excellent the shrinking man

Richard Matheson a aussi écrit (entre autres) les scénars de "je suis une légende" et c'est lui qui annonce et scénarise les épisodes de la quatrième dimension - the twilight zone.

Un écrivain scénariste culte de SF qui rejoint le travail de Stephen King en effet.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Lao
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MonsieurMalabar a écrit :
Je vous trouve bien durs (ou snobs) avec Dune 2.
J’ai beaucoup aimé, c’est une illustration fidèle du bouquin. On y retrouve les mêmes actions, longueurs aussi, la mystique et la langue (hormis le bannissement du mot Jihad). Je dis illustration et pas adaptation car avec les moyens actuels on a vraiment une mise en image sans les ellipses que devait faite Lynch par exemple.
Mon seul regret c’est de m’être retrouvé contraint dans une connerie de salle 4D et je redoutais chaque scène d’action, secoué comme un prunier par ce siège à la con.
Les reproches que vous faites au livre sur la mystique, les clichés trop vus, c’est oublier que Dune est la matrice qui a engendré ces thèmes. C’est quand même un chef d’œuvre de la SF, pas le roman de gare qu’on lit et qu’on oublie.

De mémoire le tome 3 était mauvais, il ne sera d’ailleurs pas repris en film; le 4 était bon et Villeneuve a dit qu’il serait sûrement adapté plus tard. Ensuite j’ai décroché du cycle.

Pour moi la vraie limite c’est justement la fidelite au roman. Cela fait de Dune un superbe artisanat, sans que ce soit péjoratif, mais ça n’apporte rien de neuf.
Je suis d'accord avec tes remarques sur la fidélité et sur la sonorisation . Chef d’œuvre, je n'irai pas jusque là parce je préfère largement d'autres types et d'autres auteurs de SF, mais je ne nie pas son importance. J'ai à peu près la même analyse sur le cycle d’Hypérion de Dan Simmons, considéré comme un chef d’œuvre aussi.
J'ai lu tout le cycle (au moins 2 fois) et d'ailleurs si quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe dans les dernières dizaines de page je suis preneur
cliclac
je ne l'ai lu qu'une fois mais je ne me souviens pas d'un mystère à la fin, c'etait un peu happy end il me semble, ou plutôt une grosse lueur d'espoir
ZePot
Chef d'oeuvre

Blow Up
Quand on regarde bien, les années 90 pour les fringues, les coupes de cheveux, les motos et tout le reste etc... Avec le recul, c'est encore pire que les années 80.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
cliclac
il faut compter une bonne vingtaine d'années pour que les choses redeviennent attirantes, que ce soit en fringues ou en design, avant ça il y a un purgatoire
lartistafred
J'ai enfin vu 'Luke la main froide', de Stuart Rosenberg avec Paul Newman et George Kennedy (1967)
C'est l'histoire d'un mec ( Paul Newman) qui écope de deux ans de travaux forcés pour ivresse sur la voie publique et vandalisme de mobilier urbain ( des parcmètres )
A travers son histoire sont décrits à la fois la disproportion des peines, un système carcéral avec des règles absurdes, l'inhumanité de l'autorité et une camaraderie toute relative puisque conditionnée par la bonne ou mauvaise fortune ( au sens large) des co détenus.
Ça faisait très longtemps que je voulais voir ce film et je n'ai pas perdu mon temps, je le recommande vivement donc.
Anecdote : la voix off qu'on entend au début de la chanson 'Civil War' des Guns and Roses est celle du directeur de la prison dans ce film
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Denis13
C'est surtout l'histoire d'un mec qui sur un pari s'enfile 50 œufs durs en une heure

Super film !

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